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Pax Deorum tome 1 sur 2
EAN : 9782490522590
472 pages
libre 2 lire (21/03/2020)
4.43/5   47 notes
Résumé :
Ouvrage obsolète !
Que lire après Pax Deorum, tome 1 : Il était une fois, Rome...Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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Ave Cédric.
Lire Pax Deorum tome 1 : Il était une fois, Rome… de Cédric Plouvier, c'est faire un saut dans le passé et se retrouver à Rome au IV siècle av. J.C. C'est un épisode de présentation où nous découvrons la ville, de nombreux personnages et la civilisation romaine avec de très nombreux détails.
Nous allons croiser des pater familias, des matrones, des esclaves, des brigands, des légionnaires, des paysans.
Il y a des conflits avec toujours et encore des gaulois mais attention ce n'est pas Asrérix et aussi un siège avec les Étrusques à Véies qui s'éternise un peu trop au goût des soldats et mécontente le peuple.
La politique aussi joue un rôle important avec le sénat, les patriciens et la plèbe, rien d'extraordinaire, complots, associations, magouilles.
Et puis, il ne faut surtout pas oublier les dieux qui tiennent une place importante dans la vie quotidienne.
Sous la houlette de Cédric Plouvier tout ce petit monde s'anime, prend vie et nous emmène à sa suite. L'auteur nous explique tout, on trouve un lexique à la fin.
Mais c'est aussi un récit fantastique où un lac menace de déborder, de très grands loups attaquent, des phénomènes étranges se produisent, une mort inexpliquée n'a rien à envier au mystère de la chambre jaune, des voix venues de nulle part s'adressent aux personnes : dieux, amis ou ennemis qui sait ?
Donc, oui c'est à lire absolument,d'autant que le récit se termine sur une manoeuvre politique qui va s'avérer être un beau fiasco.Je ne l'avais pas vu venir mais j'ai fini ma lecture le sourire aux lèvres.
Merci à Cédric Plouvier pour ce SP.

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Je remercie chaleureusement l'auteur Cedric-Plouvier ainsi que les Éditions Libre2lire pour cette lecture et leur confiance !

« Pax Deorum » est le nom de la saga signée Cédric Plouvier, dont le premier tome vient de sortir chez Libre2lire, et qui s'appelle « il était une fois Rome.. ». L'auteur est un spécialiste de l'histoire romaine, lui qui est en effet professeur et historien analyste en Histoire et en civilisation romaines. Comme dans tout premier tome, il est avant tout question de nous immerger dans un nouvel univers. Cédric Plouvier prend le temps de construire, d'installer une atmosphère, une ambiance mêlant avec talent l'histoire romaine et le thriller, le tout nimbée de fantastique. Les nombreux personnages du récit sont finement décrits et possèdent chacun(e) une psychologie propre, à ce début de IVe siècle avant J-C. , à Rome, nous sommes exactement en 398 avant J.-C. L'auteur tisse sa toile patiemment et nous emmène dans les intrigues qui agitent les coulisses et les lieux de pouvoir avec les grandes familles patriciennes, détentrices du pouvoir politique à Rome, notamment au Sénat qui dirigeait la cité. Mais il ne se contente pas des hautes sphères des élites et nous immisce dans les quartiers les plus populaires de Rome, au milieu des plébéiens, des bandits, des escrocs, des souteneurs, des prostituées, des esclaves. La richesse du décor, des descriptions nombreuses nous amènent à côtoyer les différents personnages dans leur quotidien où l'on découvre ainsi tout un pan de cette histoire de Rome et ce dans les différentes couches de la société romaine. Les rapports entre plébéiens et patriciens, le sort des esclaves, les luttes d'influence au sein des grandes familles de Rome où à contrario la vie dans une simple famille de bergers, c'est à dire chez les plus humbles. C'est tout un monde qui renaît sous nos yeux. L'auteur bâti un récit qui plaira aux amateurs de romans historiques dans la veine de l'auteur Alberto Angela. Avec une différence notable, Cédric Plouvier teinte son récit de fantastique avec par exemple des loups énormes et menaçants qui attaquent les bergers, avec aussi des phénomènes naturels inexpliqués, étranges que tous prennent pour des punitions ou des messages adressés par les Dieux. On plonge au coeur de batailles opposant Rome aux cités étrusques, à des peuples gaulois venant piller. le tribun Publius Cornelius Cossus, un des personnages les plus charismatiques de ce récit, mène le siège qui dure depuis des années déjà, contre la cité de Véies. Il est bon de signaler qu'on ne se perd jamais entre les noms des différents personnages grâce à un index en fin d'ouvrage. Des manipulations et des trahisons au coeur du pouvoir où chez les brigands les plus infâmes, du sexe, de la rancoeur, de l'ambition, des phénomènes étranges voir surnaturels, Cédric Plouvier met en place un univers foisonnant, celui de la civilisation romaine. Un premier tome qui se lit avec plaisir même si forcément on est en attente d'en savoir plus sur l'intrigue dans un second tome à paraître. Amateur d'histoire romaine ou curieux ayant envie de découvrir le style d'un auteur passionné, je ne peux que vous inciter à lire ce premier tome de « Pax Deorum », publié chez Libre2lire.
Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Le contexte : Rome ne s'est pas encore approprié la péninsule, divers peuples la lui disputent, dont les Etrusques. Assiégée depuis des mois, Véies, une de leurs villes, continue à résister. A Rome, de puissantes familles patriciennes intriguent pour prendre le pouvoir. La plèbe, servie par ses tribuns, cherche à renforcer le sien. Dans les quartiers malfamés de la ville, des bandes organisées font régner la terreur. La nature et les dieux s'invitent dans cette cacophonie, mais leurs messages sont si obscurs que les hommes peinent à les interpréter.
J'apprécie les romans historiques, mais pas trop ceux qui concernent les Romains, même si j'en ai lus quelques-uns. Pour autant, je ne sacrifie pas à l'adage « fontaine, je ne boirai pas de ton eau ». Donc, je suis venue, j'ai bu et j'ai lu ce roman qui recèle autant de qualités dans sa forme que d'heureuses surprises dans son fond. Grande rigueur historique, -l'écrivain est historien-, formidable trait de plume, -l'historien est écrivain-qui s'expriment dans un roman complexe. Des personnages nombreux, très travaillés, aux interactions intrigantes, nourrissent un terreau fertile, vivant, soigneusement hersé. L'écriture généreuse fourmille de détails qui confèrent aux scènes une dimension très visuelle. L'auteur est en outre prodigue d'explications, distillées dans une démarche respectueuse et valorisante envers le lecteur qui acquiert des connaissances et s'intègre d'autant plus aisément dans la trame tissée. On se familiarise ainsi avec le fonctionnement des institutions, avec certains aspects de la vie quotidienne liés à la culture et à la religion, dont certains apportent une dimension poétique -ainsi les « indigitations », ou manifestations d'un esprit divin dans des objets usuels tel que Portunus, le dieu des portes et des passages-.
Alea jacta est et caetera, Pax Deorum livre 1 est un excellent roman, de nature à satisfaire un lectorat exigeant et varié.
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Avec le premier tome de Pax Deorum, vivez en antiquité, comme si vous y étiez !

Un roman historique mais pas que
Les recherches de l'auteur tapissent le roman ; le vocabulaire latin pullule pour mieux nous immerger dans cette atmosphère à la fois ancienne, et pourtant si proche de nous. Les manigances politiques, les faux-semblants, les traités, les guerres, les combats pour le pouvoir ne diffèrent pas d'une époque à l'autre ; les héros semblent sortis tout droit d'un thriller de notre temps, devant un décor atypique, que nous pensons connaître mais qui a encore tant à nous dévoiler.

L'ère romaine s'ouvre à nous dans toute sa splendeur et sa déchéance : Pax Deorum s'intéresse aux faits et non à une image idéalisée d'une humanité vieillie, aux valeurs parfois dérangeantes pour un citoyen d'aujourd'hui. Roman historique, mais pas que, Pax Deorum nous raconte aussi une histoire de famille, un défi des dieux et une manigance aux sommets. Des intrigues entremêlées qui s'enchaînent sans discontinuer, jusqu'à une fin alléchante et mystérieuse.

Une plongée dans l'antiquité
Nombre de termes se définissent via des notes de bas de pages ; la manière de lire proposée peut déranger ceux qui souhaitent s'immerger sans avoir à subir des arrêts fréquents, surtout dans les premiers chapitres. Heureusement, le contexte aide souvent à visualiser l'objet, la technique, ou l'information dont il est question. Mieux encore, ceux qui préfèrent s'évader pleinement peuvent sauter ces explications pour les retrouver à la fin du roman, lors d'une pause. Chacun pourra ainsi choisir d'évoluer à son rythme, tout en restant attentif à l'intrigue et à ses composés.

Nombre de cartes et de données supplémentaires embellissent l'ouvrage pour que les amoureux de l'Histoire apaisent leur soif de questions. Autant d'annexes que les curieux étudieront à loisir pour revivre le passé.

Un rythme qui balance
Les descriptions poussées, voire trop par endroits, ralentissent le rythme et freinent l'action ou le dialogue en cours. Malgré le fait qu'elles nous aident à nous abreuver d'un temps ancien, qui diffère en culture, tradition et quotidien, ces passages détaillés manquent de souplesse : tout semble confiné dans un ou plusieurs blocs alors que les distiller aurait été préférable pour une lecture moins brutale.

Cependant, les informations partagées regorgent de termes et images bienvenues pour apprendre tout en s'évadant.

Un manque de chaleur et d'émotions
Dans Pax Deorum, s'attacher à des individus apparaît difficile ; les personnages réalistes se voient emplis de contradictions et de complexités, également empreints d'avis et de visions étriqués dus à l'époque. Leurs réflexions, leurs logiques et raisonnements peuvent ainsi gêner. le lecteur aimera certains de leurs travers ou qualités, et en désapprouvera d'autres. Dans ce roman, tous les goûts s'expriment et se vivent : aucun héros n'est parfait, et c'est tant mieux ! Point de méchants ou de gentils non plus, chacun joue sa part et s'affirme, bercé par une intrigue aux multiples ramifications rondement menée.

Pourtant, ils manquent de chaleur ; les dialogues sérieux, de manigance, de menace et de politique parsèment l'ouvrage. Même s'ils restent vivaces et plaisants à lire, ils présentent des personnages vaniteux, intéressés par le pouvoir, et qui semblent sans coeur. Les émotions se lisent entre les lignes sans pour autant s'afficher nettement dans les mots, peut-être un effet dû à un narrateur souvent omniscient, non centré sur les regards et ressentis profonds des héros. Comme si nous survolions leurs représentations, nous ne touchons pas leurs convictions les plus intimes ; l'histoire avance et s'intéresse à l'action, ainsi qu'aux stratégies militaires ou tactiques, une ambiance qui colle à la perfection à l'univers romanisé que l'on sait porté par ces rouages.

Pourquoi lire le premier tome de Pax Deorum ?
Pour s'immerger aux temps des romains grâce à des descriptions précises, des termes travaillés et des recherches de qualités menées par l'auteur.
Pour vibrer aux côtés de personnages non manichéens, qui peuvent à la fois émerveiller et dégoûter, sans pour autant que leurs émotions nous soient divulguées.
Pour vivre une histoire intense, où politique, divinités, secrets de famille et batailles s'entremêlent.
Pour mieux réfléchir aux idéologies de notre époque par une mise en opposition des valeurs et traditions d'antan.
Pour soutenir un auteur passionné !

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=61388

J'ai mis la note de : 15/20]
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Merci à SimPlement et à l'auteur, Cédric Plouvier, pour l'envoi en service presse de ce roman historique.Rome ,400 avant Jésus-Christ ,est en proie à plusieurs dangers:Les Etrusques ,assiégés, mais aux portes de la ville,les brigands qui multiplient les délits,la Plèbe qui aimerait plus de partages ,mais aussi des faits étranges qui seraient des signes de courroux des dieux.Le tome 1 d'une saga richement documenté où l'on retrouve de multiples personnages que le destin va sûrement rapprocher.Une bonne fresque historique.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Publius Crassus, quant à lui, fut pris d’un mutisme complet. Avec ce colosse devant lui, il eut l’impression que le soleil venait de se coucher. Les sentiments et les idées se bousculèrent un instant dans sa tête. Certes, il était un homme important et l’autre, un vulgaire affranchi, mais si l’envie prenait à cet affranchi justement d’en finir avec lui sur le moment, il ne pourrait rien faire pour l’en empêcher. Et avec ce genre de types, tout pouvait arriver !
Le Gaulois s’approcha suffisamment de lui pour qu’il sente son souffle chaud sur son visage.
— Écoute moi bien petite punaise, déclara Luscus en baissant la voix de manière à ce que seul Publius puisse l’entendre. Tu peux être certain que si tu ne me laisses pas tranquille, je t’écraserai comme le vulgaire insecte que tu es à mes yeux. Ce ne sera peut-être pas demain, ni dans un mois, mais le jour viendra, et d’ici là tu ne pourras jamais dormir sur tes deux oreilles. La dernière chose que tu verras le soir en te couchant c’est mon visage et la
première en te réveillant, mon bras et mon glaive. Alors dégage de mon chemin et ne m’adresse plus jamais la parole !
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Les lances claquèrent sur les boucliers gaulois et les épées furent dégainées, presque au même moment où les premiers cavaliers romains percèrent l'arrière-garde ennemie. Les morts et les blessés commençaient à se multiplier chez les Gaulois qui se défendaient pourtant avec la rage du désespoir, et la bataille tourna bientôt à l'avantage des Romains. Des membres furent tailladés, coupés, d'autres transpercés et les cris pleuvaient de toutes parts. Camillus n'était pas resté pour savourer la vue de cette victoire pratiquement aquise, il était parti avec le reste de ses troupes au-devant du chef ennemi avant que celui-ci ne s'enfuie.
Il restait moins d'une centaine de gaulois lorsque ceux-ci décidèrent de se rendre.
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_ Aucun des grands personnages de cette cité n'est arrivé de la même façon au pouvoir et surtout, n'a ttenu les rênesde sa famille ou n'a affronté les événements de la même façon. Les Fabii s'appuient sur leur puissance militaire, les Aemilii sur leur réseau de clientèle et leurs qualités diplomatiques, nous sur notre puissance foncière. Et aucun d'entre nous n'est à la tête de Rome ! Cela prouve donc que le succès ne réside pas dans une attitude mais das l'adaptabilité aux circonstances. Et comme ces dernières changent tout le temps. Il est impossible de l'emporter à tous les coups.
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_ Nous autres Romains n'avons connu que le sang et le fer depuis que nous sommes nés, expliquait-il. Entourés d'ennemis, devat combattre pour survivre, prenant l'habitude de regarder derrière nous à chaque fois que nous avançons. Et malgré tout, nous avons su nous imposer et conquérir notre espace vital dans cette région fertile et disputée, sans jamais renoncer. Cette ascension, nous la devons à tout un peuple et à nos glorieux ancêtres.
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Bien sûr, le forgeron n'était pas dupe : il savait que le mutisme de l'esclave n'était pas dû à son incompréhension de la situation, mais résultait d'un ordre qu'il avait eu, ce qui lui paraissait encore plus suspect. Car, comme tous les Romains, Asinellius se méfiait des nouveautés technologiques qui, au mieux étaient inutiles, au pire pouvaient débouher sur des problèmes bien réels. Cependant, c'était l'esclave du neveu de Lucius Valerus Potitus, un des hommes les plus importants de Rome, et le forgeron en était également bien conscient.
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