La traversée du Mozambique par temps calme

Bien sûr, on est loin du Mozambique dans ce roman, et la météo est rarement clémente. L'auteur mène ses personnages et ses lecteurs en bateau, il les fait voguer vers Païtiti, une sorte d'Eldorado péruvien. C'est donc La Grande Aventure, mais très vite on se rend compte que c'est du « grand n'importe quoi », les codes du roman d'aventure sont passés à la moulinette, les personnages sont complètement farfelus, et les situations particulièrement comiques. Comme si Jules Vernes avait pris des champignons hallucinogènes. Néanmoins le style est dynamique et fluide, drôle, et s'il n'y a pas de direction ; il y a un sens : le Divertissement. C'est donc une lecture réjouissante, qui vaut 3*+. Allez salut.
P.S. : Après coup ce roman m'a aussi fait un peu penser à celui de J.M. Blas de Roblès : L'île du point Némo.

Ne vous fiez pas au titre : inutile d'espérer, vous n'atteindrez jamais le Mozambique.
Sans parler de le traverser.
Et non, vous n'aurez pas du temps calme.
Au lieu de cela, vous irez en Amérique du Sud, au pôle... en compagnie d'un équipage complètement déjanté, dans un récit totalement débridé et jubilatoire.
Ce roman est une curiosité et une réjouissante surprise.
LC thématique de juillet 2021 : ''En voyage''

Etonnant roman parfaitement déjanté. La quatrième de couverture fait référence au Candide de Voltaire. Oui, peut être, mais un Voltaire sous acide alors. L'intrigue est irracontable, elle saute sans arrêt du coq à l'âne. L'explorateur Belacazar est depuis toujours à la recherche de la cité de Païtiti (El Dorado). Il s'associe avec d'autres bras cassés pour la trouver. On en perd quelques uns en route, mais même morts on est pas à l'abri de les croiser à nouveau ! Ils passent quand même une bonne partie du roman au pôle nord (sens de l'orientation défaillant ?). le Mozambique du titre n'est pas évoqué dans le roman (ou bien ça m'a échappé). Roman bien écrit et quand même maîtrisé, en dépit des constantes surprises qu'il réserve.

Pour son 4e roman, Patrice Pluyette ambitionnait quelque chose « d'effervescent, de tonique et un d'un peu abracadabrant ». L'exercice est totalement réussi. le livre conte les aventures du Capitaine Belalcazar, qui franchit mer, glaces et jungle pour trouver un trésor que personne n'a jamais atteint. Cette parodie réjouissante des romans d'aventures du XIXe siècle se révèle au fil de la lecture un conte philosophique à la Candide : retourner ciel et mer ne sert à rien, le vrai trésor n'étant finalement jamais bien loin de nous.

Une vraie pépite ! Un étrange voyage, un récit d'aventures peu commun où la loufoquerie, l'absurde des situations et la folie des personnages nous embarquent avec engouement !
Le narrateur nous dévoile au fil des pages ce voyage vers Païtiti (un sorte d'El Dorado) avec beaucoup d'humour.
Certains personnages arrivent comme un cheveu sur la soupe mais on les accepté avec plaisir et jubilation car on fait tout autant parti du voyage qu'eux mêmes ! ♥️
Cette lecture est déroutante surréaliste parfois et j'y ai pris un réell plaisir.
Par conséquent je la recommande sans hésitation !

Un roman plutôt déjanté qui joue avec les codes du roman d'aventures : recherche de trésor, voyage en mer, personnages fantasques, apparitions, disparitions... Un foisonnement de forêt vierge ! J'ai souvent souri, parfois éclaté de rire et je me suis bien amusée !
Un regret toutefois : la troisième partie m'a paru un peu longuette mais cela ne gâche pas vraiment le plaisir !

On pourrait prendre ce roman comme un vaste canular (ce qu'il est par certains côtés): un navire qui part et, sans trop savoir comment se retrouve pris par les glaces; Des personnages disparaissent et apparaissent sans raison et par la magie de la plume de Pluyette se retrouve sur la côte pour une marche dans la Jungle.. Ne cherchez pas le Mozambique dans ce roman .Mais Pluyette a un style incroyable de conteur, un vocabulaire immense et un humour décalé qui nous promène avec délice dans ce périple. Les chapitres sur le séjour des personnages dans le Pôle sont d'anthologie.
Belalcazar ressemble à un Don Quichotte savant un peu ridicule. On s'amuse!

Le capitaine Belalcazar, archéologue à la retraite prend la mer à la recherche d'une cité inca, Païtiti. Il embarque avec lui deux frères indiens, chasseurs d'ours, une cuisinière prénommée Fontaine qui en pince pour lui, l'impénétrable Florence Malbosse, et même sans l'avoir voulu un pirate géant maniant le sabre. Pastiche de roman d'aventure, ce roman est hilarant (on rit presque à chaque page), plein de fantaisie, un rien potache, comme du Chevillard mais en beaucoup plus foisonnant, moins minimaliste. Pour être honnête, il y a peut-être 50 pages en trop sur les 315 que comptent le livre et il tarde un peu à finir mais à part ça, c'est un très bon livre.