Je suis dans un grand atelier dont les larges fenêtres, très propres, couvrent presque tout un mur. Je viens de terminer une grande peinture. Je recouvre maintenant mes cheveux de Gesso blanc dilué avec de l’eau. Ensuite, j’enduis mon visage et mon corps de ce mélange que j’appose aussi sur les fenêtres. J’étale la couleur à la spatule sur la toile, prenant bien soin de ne pas recouvrir entièrement la surface.
Un garçon est en train de peindre un serpent. Dans ce plan rapproché, on voit les écailles comme à travers une loupe. J’ai l’impression que le feutre avec lequel il dessine est recourbé et que sa pointe épouse de façon sensible la forme cintrée des écailles.