Je remercie Babelio et Masse Critique pour l'envoi de ce roman.
Ne vous fiez ni au titre ni à la couverture du livre, ce n'est pas à une balade en Italie que vous invite ce roman mais en Belgique.
Pierre a acheté, attiré par la couverture, le livre «
Lungomare Bellini ». Dès les premières pages, il est surpris par ce qu'il découvre : l'histoire débute dans un hôtel italien où il a séjourné avec sa compagne de l'époque, Audrey ; l'héroïne a une particularité physique identique à celle de ladite Audrey…un nombril paupière.
Mais surtout la jeune femme, prénommée Claude dans le roman, trompe son compagnon avec le narrateur pendant leur séjour dans ledit hôtel.
Dès lors, Pierre n'aura de cesse de se demander s'il est bien l'homme trompé décrit dans cette histoire. Audrey l'ayant quitté depuis plusieurs années, il ne peut lui poser la question.
Celle-ci le taraude tellement, qu'il en parle à sa nouvelle compagne, Caroline. Ensemble, ils vont partir à la recherche de l'auteur afin de connaître la vérité.
Je n'ai pas aimé le personnage de Pierre, totalement focalisé sur son petit ego masculin. D'autant plus qu'il impose sa quête à Caroline, qui malgré tout s'implique et l'accompagne à Bruxelles, puis à Seraing, sans jamais même se demander ce qu'elle peut ressentir.
Ce voyage est l'occasion de très belles pages de description dans le livre donnant envie de découvrir la Belgique.
Je ne dévoilerai pas la fin mais je dirai juste qu'elle m'a plue et j'ajouterai à l'adresse du personnage principal : alors, Pierre, vous sentez vous toujours le nombril du monde ?