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Je continue mon exploration du genre classique dans la littérature américaine avec cette fois deux récits d'Edgar Allan Poe : "Double assassinat dans la rue Morgue" et "La Lettre volée".
Charles Auguste Dupin et le narrateur en sont les personnages principaux et préfigurent les duos d'enquêteurs que seront Sherlock Holmes et Watson ou encore Poirot et Hastings plus tard.
Deux enquêtes assez pointues, le lecteur d'aujourd'hui les jugera peut-être un peu alambiquées et "verbeuses", cela dit le tout m'a semblé justifié par la personnalité de Dupin, un homme au cerveau exceptionnel et aux théories assez novatrices, un peu un profileur avant l'heure.
J'ai lu quelque part qu'Edgar Poe était l'inventeur du roman policier et j'ai toujours beaucoup de respect pour les précurseurs, quand je pense que ces deux nouvelles ont été publiées en 1841 et en 1845 je suis admiratif, c'était il y a bientôt deux siècles quand même.
J'ai trouvé le style que l'on doit à la traduction de Charles Baudelaire assez plaisant et ce même s'il est un peu daté et enfin j'ai été surpris et ravi que le théâtre de ces deux nouvelles soit la ville de Paris.
Pour conclure je ne suis pas déçu et je vais pouvoir continuer sans crainte avec les "Histoires extraordinaires".
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Une lettre est volée intelligemment. Elle comporte des secret du palais. Des secret pouvant faire basculer les affaires du pays. Il faut la retrouver. La piste est là claire et nette, pas d'ambages, pas de nuages de moindre doute car la volée connait le voleur et le voleur connait aussi que la volée le connait très bien.

Mais c' est une affaire qui ne peut être porter au devant du grand public, il faut de la tactique. Alors M. G... le préfet sollicite Dubin afin de retrouver la dite lettre.

La plus grande surprise dans cette nouvelle qui comporte d'acte imprévisible, c'est que, quand le préfet revient se plaindre de sa situation et que Dubin lui annonce de lui donner la récompense et lui, il lui rendrait la lettre. Donc Dubin avait mené l'enquête à l'insu de tout le monde et même du préfet le commanditaire...

Enfin, une histoire qui se déroule en quelque sorte sur une échelle cyclique! Cette nouvelle vous offre un petit voyage agréable!
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Je ne suis pas fan de Poe. Je n'ai par exemple pas pu finir les "Nouvelles histoires extraordinaires".
Mais j'ai trouvé ces deux nouvelles - authentifiées comme à la source du roman policier - agréables à lire, malines, érudites. Je voulais connaître le fameux Dupin entraperçu dans la BD "Les gentlemen extraordinaires". Je l'ai aimé: froid, calculateur, cartésien jusqu'au bout des ongles, peu empathique. Il aurait mérité plus d'histoires à lui.
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Pour moi, Murders in the Rue Morgue est et restera un morceau d'Iron Maiden de la période Paul diAnno, bien davantage qu'une longue nouvelle d'Edgar Allan Poe. L'influence de Poe sur la littérature policière, mais également gothique ou fantastique, ne se discute plus. le duo qui s'illustre dans les deux nouvelles de ce recueil évoque clairement Holmes et Watson. D'ailleurs Arthur Conan Doyle ne s'en cachait pas.

Par deux fois, Poe installe le tableau. Un double meurtre ou le vol d'une lettre compromettante, insoluble car on ne sait par quel bout prendre le problème. Avec horreur dans le premier cas. Avec le sourire dans le second, plus leste. On sent vite dans le cas du double meurtre qu'il est inutile de chercher. Tout le récit de Poe dans les prémisses concourt à faire penser que la solution sera abracadabrantesque. le second cas est plus facile à décrypter, à mon avis.

L'écriture de Poe, même sous une nouvelle traduction, reste assez datée, et m'a semblé souvent lourde et complexe. Surtout dans les digressions sur l'analyse, les mathématiques... Poe prend pour optique de faire tout raconter par Dupin, le génie des énigmes (dont le ton reste par contre assez digeste). On a donc un récit indirect, rien n'étant vécu sous le regard du lecteur. Tout est raconté a posteriori. le résultat reste quand même sympathique, Poe étant un précurseur dans bien des domaines.
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L'idée est bonne mais ce style ampoulé et une certaine pédanterie du narrateur m'ont agacé passablement...
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Tout le monde semble s'accorder sur le fait qu'Edgar Allan Poe serait l'inventeur du roman policier. Impossible donc de faire l'impasse sur ses premières nouvelles policières !

Double assassinat dans la rue Morgue (1841) est non seulement la première nouvelle policière, mais c'est aussi le premier mystère en chambre close. Et son héros, Charles Auguste Dupin, est le premier personnage de détective amateur. Pour cela, parce qu'il a inventé un genre et des motifs qui ont été beaucoup repris, on ne peut que tirer son chapeau à Edgar Poe. Néanmoins cette première nouvelle m'a paru particulièrement laborieuse. Elle s'ouvre sur un long exposé théorique sur l'art de la déduction qui passe par des réflexions sur le jeu d'échecs, les dames, le whist, etc. Il s'ensuit une longue présentation de Dupin, un ami français du narrateur, qui aurait justement un esprit de déduction particulièrement affuté. Puis nous on en arrivons enfin à l'affaire policière. Rue Morgue à Paris, deux femmes, une mère et sa fille, sont retrouvées mortes chez elles. Rien n'a été volé. Elles ont été tuées de manière particulièrement violente : l'une a été étranglée et jetée dans la cheminée, l'autre a été égorgée et presque décapitée au rasoir avant d'être jetée dans la cour intérieure de l'immeuble. Les voisins ont entendu des cris et particulièrement deux voix qui n'étaient pas celles des deux femmes : la voix grave d'un français et la voix plus aigüe d'un étranger dont on ne parvient pas à établir la nationalité. Mais le plus mystérieux dans l'affaire est que la porte de l'appartement des deux femmes était fermée de l'intérieur. Là encore, les témoignages des voisins nous sont exposés de manière vraiment laborieuse et répétitive. Naturellement l'enquête de police n'aboutit pas. Dupin découvre l'affaire dans la presse et le narrateur obtient du préfet de police, qu'il connaît personnellement, l'autorisation pour Dupin et lui-même de se rendre sur les lieux du crime. Bien entendu Dupin va réussir là où la police avait échoué. L'identité du coupable est plus que surprenante. Au moment de sa révélation, je n'ai pu m'empêcher de me sentir un peu escroquée par l'auteur, mais j'ai été également amusée par ce coupable au profil original. C'est donc une nouvelle qui m'a arraché au début quelques bâillements d'ennui mais aussi à la fin quelques sourires.

L'action de la lettre volée (1845) démarre beaucoup plus rapidement que celle de Double assassinat dans la rue Morgue. Dupin semble être devenu un expert reconnu, car le préfet de police vient lui demander conseil. Quelqu'un a dérobé une lettre dont il use pour faire chanter la personne à laquelle elle était adressée. On sait que la lettre est cachée à son domicile, mais une perquisition très poussée de la police n'a pas permis de la retrouver. Les policiers, à l'insu du propriétaire des lieux, sont pourtant allés jusqu'à démonter les pieds de table, les montants des lits, chercher dans les rideaux, les tapis… mais la lettre est restée introuvable. Là encore, il va suffire à Dupin d'une visite chez le maître chanteur pour retrouver la lettre. Celle-ci était tellement en évidence qu'elle avait pu passer inaperçue aux yeux des policiers. Cette deuxième nouvelle m'a moins surprise que la précédente, sans doute parce que c'est un tel classique, auquel on fait si souvent référence, qu'on a l'impression de la connaître avant de l'avoir lue.

Ces deux nouvelles m'ont donc bien intéressée, mais sans m'avoir enthousiasmée, comme l'a fait par exemple le chien des Baskerville que j'avais trouvé étonnamment moderne. Ces deux nouvelles, certes plus anciennes, sont aussi beaucoup plus datées. Mais j'ai refermé mon livre un peu moins inculte et même un peu émue d'avoir assisté à la naissance d'un genre.
Lien : http://deambulla.wordpress.c..
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Après avoir lu toutes les critiques dithyrambiques sur cette nouvelle de Poe, je me devais de la lire, l'auteur étant considéré comme le précurseur du genre. Pour ma part, je n'ai pas été particulièrement séduit. Malgré ses indéniables qualités, je n'ai trouvé ni l'intrigue ni sa résolution exceptionnelle. Il est vrai qu'en une quarantaine de pages, il est difficile de développer pleinement l'enquête mais ce qui m'a particulièrement gêné est le fait que la résolution provient plus d'intuitions que d'une véritable enquête. Une petite déception pour ma part.

Après ma petite déception à la lecture du double assassinat de la rue Morgue, je m'etais dit que j'étais passé à côté de quelque chose. Malheureusement, cette nouvelle me confirme que les ecrits de Poe ne sont pas pour moi. Trop courte, trop basée sur l'intuition (d'un Dupin que je trouve un peu trop pédant et prétentieux), cette lettre volée ne pas pas plu et la lecture m'a ennuyé. Je dois certainement passer à côté d'un grand écrivain mais je ne poursuivrai pas la lecture de Poe.
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Et voilà. Moi, la grande adepte de Sherlock Holmes, je n'avais jamais lu le brillant Edgar Allan Poe. Heureusement, c'est désormais chose fait, le tout grâce à la traduction de Charles Baudelaire. Oui, parce que tant qu'à faire, Poe a été traduit par Baudelaire. Oui, Charles, celui des Fleurs du mal, lui-même : autant vous dire que vous avez là de la très belle littérature !

Si la plume est brillante, il faut convenir que l'intrigue l'est tout autant. Rappelons nous que les deux nouvelles de ce recueil ont été publiées au milieu du XIXe siècle. Et que Poe y pose les bases de ce qui deviendra plus tard le genre policier. Oui, car à l'époque, il n'était guère habituel de lire des histoires retraçant des histoires de morts et la manière dont découvrir le coupable. Rappelons aussi que le brave Sherlock Holmes que j'aime tant n'est finalement qu'un descendant du chevalier Auguste Dupin dont j'ai fait la connaissance dans ces deux courtes histoires !

Portées par un traducteur de talent, Poe offre au lecteur dans ce recueil deux nouvelles publiées plus tard dans le volume Histoires extraordinaires. Un avant-goût qui me donne très très envie d'aller découvrir un peu plus l'oeuvre de cet auteur désormais ique !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Mon avis:
J'avais ce livre depuis un moment dans ma bibliothèque. Je l'ai sortit pour le lire en me disant: "Pourquoi pas! Allons-y!" Après tout, c'est un des livre à l'origine du roman policier. C'est un de mes genres préféré et c'est avec grand plaisir que je plongeais dans l'univers d'Edgar Allan Poe!

Après les premières pages lues la seule pensée que j'avais c'était: "Ah ouais quand même!" J'étais surprise! En bien ou en mal je ne saurais vous le dire? Je ne m'attendais pas du tout à çà. Mais en même temps l'auteur m'a tellement transporté dans son univers que j'ai oublié les petites pensées négatives qui me traversaient la tête en lisant ce livre.

Quel plaisir de faire enfin la connaissance de ce cher chevalier Dupin! Il était tel que je me l'étais imaginé: intelligent, lou foque, et un brin mystèrieux! Tout ce que j'aime en fait!

Entre "Double assassinat dans la rue Morgue" et "La lettre volée" j'ai préféré cette dernière, qui est beaucoup mieux menée à mon goût. Dans la première, j'ai trouvé l'histoire hyper longue à se mettre en place. Peut être, est ce du au fait qu'il fallait prendre le temps de "présenter les personnages" et de "planter le décors" avant de plonger dans l'histoire.

J'ai hâte à présent de lire la dernière partie qu'il me manque à cette "trilogie". Pour moi en l'occurrence c'est la deuxième histoire: "le mystère de Marie Roget".
Lien : https://www.facebook.com/Mon..
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Double assassinat dans la rue de Morgue est une nouvelle d'Edgar Allan Poe qui nous raconte l'histoire d'une enquète dans laquelle trois meurtres se produisent à Paris au XIX ème siècle. Les trois victimrd sont Marie Roget, Mme L'Espanaye et sa fille qui ont été retrouvées mutilés par un atroce meurtrier, la fille de Mme L'Espanaye a été retrouvée cachée dans la cheminée.
Mon avis à propos de ce livre est mitigé car le livre possède de bons points mais également de mauvais points.
Pour ce qui est des points positifs, j'ai apprécié le suspense ainsi que la logique de l'énigme. le livre est agréable à lire, vite terminé et nous laisse attentif jusqu'à la fin du livre. J'ai apprécié également le fait qu'un détective amateur puisse faire des conclusions plus vite que les auttes détectives. Eeb revanche, pour ce qui est du point négatif je trouve que le livre reste assez complexe car il nous fait beaucoup réfléchir.
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