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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne suis pas fan de Poe. Je n'ai par exemple pas pu finir les "Nouvelles histoires extraordinaires".
Mais j'ai trouvé ces deux nouvelles - authentifiées comme à la source du roman policier - agréables à lire, malines, érudites. Je voulais connaître le fameux Dupin entraperçu dans la BD "Les gentlemen extraordinaires". Je l'ai aimé: froid, calculateur, cartésien jusqu'au bout des ongles, peu empathique. Il aurait mérité plus d'histoires à lui.
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L'idée est bonne mais ce style ampoulé et une certaine pédanterie du narrateur m'ont agacé passablement...
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Tout le monde semble s'accorder sur le fait qu'Edgar Allan Poe serait l'inventeur du roman policier. Impossible donc de faire l'impasse sur ses premières nouvelles policières !

Double assassinat dans la rue Morgue (1841) est non seulement la première nouvelle policière, mais c'est aussi le premier mystère en chambre close. Et son héros, Charles Auguste Dupin, est le premier personnage de détective amateur. Pour cela, parce qu'il a inventé un genre et des motifs qui ont été beaucoup repris, on ne peut que tirer son chapeau à Edgar Poe. Néanmoins cette première nouvelle m'a paru particulièrement laborieuse. Elle s'ouvre sur un long exposé théorique sur l'art de la déduction qui passe par des réflexions sur le jeu d'échecs, les dames, le whist, etc. Il s'ensuit une longue présentation de Dupin, un ami français du narrateur, qui aurait justement un esprit de déduction particulièrement affuté. Puis nous on en arrivons enfin à l'affaire policière. Rue Morgue à Paris, deux femmes, une mère et sa fille, sont retrouvées mortes chez elles. Rien n'a été volé. Elles ont été tuées de manière particulièrement violente : l'une a été étranglée et jetée dans la cheminée, l'autre a été égorgée et presque décapitée au rasoir avant d'être jetée dans la cour intérieure de l'immeuble. Les voisins ont entendu des cris et particulièrement deux voix qui n'étaient pas celles des deux femmes : la voix grave d'un français et la voix plus aigüe d'un étranger dont on ne parvient pas à établir la nationalité. Mais le plus mystérieux dans l'affaire est que la porte de l'appartement des deux femmes était fermée de l'intérieur. Là encore, les témoignages des voisins nous sont exposés de manière vraiment laborieuse et répétitive. Naturellement l'enquête de police n'aboutit pas. Dupin découvre l'affaire dans la presse et le narrateur obtient du préfet de police, qu'il connaît personnellement, l'autorisation pour Dupin et lui-même de se rendre sur les lieux du crime. Bien entendu Dupin va réussir là où la police avait échoué. L'identité du coupable est plus que surprenante. Au moment de sa révélation, je n'ai pu m'empêcher de me sentir un peu escroquée par l'auteur, mais j'ai été également amusée par ce coupable au profil original. C'est donc une nouvelle qui m'a arraché au début quelques bâillements d'ennui mais aussi à la fin quelques sourires.

L'action de la lettre volée (1845) démarre beaucoup plus rapidement que celle de Double assassinat dans la rue Morgue. Dupin semble être devenu un expert reconnu, car le préfet de police vient lui demander conseil. Quelqu'un a dérobé une lettre dont il use pour faire chanter la personne à laquelle elle était adressée. On sait que la lettre est cachée à son domicile, mais une perquisition très poussée de la police n'a pas permis de la retrouver. Les policiers, à l'insu du propriétaire des lieux, sont pourtant allés jusqu'à démonter les pieds de table, les montants des lits, chercher dans les rideaux, les tapis… mais la lettre est restée introuvable. Là encore, il va suffire à Dupin d'une visite chez le maître chanteur pour retrouver la lettre. Celle-ci était tellement en évidence qu'elle avait pu passer inaperçue aux yeux des policiers. Cette deuxième nouvelle m'a moins surprise que la précédente, sans doute parce que c'est un tel classique, auquel on fait si souvent référence, qu'on a l'impression de la connaître avant de l'avoir lue.

Ces deux nouvelles m'ont donc bien intéressée, mais sans m'avoir enthousiasmée, comme l'a fait par exemple le chien des Baskerville que j'avais trouvé étonnamment moderne. Ces deux nouvelles, certes plus anciennes, sont aussi beaucoup plus datées. Mais j'ai refermé mon livre un peu moins inculte et même un peu émue d'avoir assisté à la naissance d'un genre.
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Après avoir lu toutes les critiques dithyrambiques sur cette nouvelle de Poe, je me devais de la lire, l'auteur étant considéré comme le précurseur du genre. Pour ma part, je n'ai pas été particulièrement séduit. Malgré ses indéniables qualités, je n'ai trouvé ni l'intrigue ni sa résolution exceptionnelle. Il est vrai qu'en une quarantaine de pages, il est difficile de développer pleinement l'enquête mais ce qui m'a particulièrement gêné est le fait que la résolution provient plus d'intuitions que d'une véritable enquête. Une petite déception pour ma part.

Après ma petite déception à la lecture du double assassinat de la rue Morgue, je m'etais dit que j'étais passé à côté de quelque chose. Malheureusement, cette nouvelle me confirme que les ecrits de Poe ne sont pas pour moi. Trop courte, trop basée sur l'intuition (d'un Dupin que je trouve un peu trop pédant et prétentieux), cette lettre volée ne pas pas plu et la lecture m'a ennuyé. Je dois certainement passer à côté d'un grand écrivain mais je ne poursuivrai pas la lecture de Poe.
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Mon avis:
J'avais ce livre depuis un moment dans ma bibliothèque. Je l'ai sortit pour le lire en me disant: "Pourquoi pas! Allons-y!" Après tout, c'est un des livre à l'origine du roman policier. C'est un de mes genres préféré et c'est avec grand plaisir que je plongeais dans l'univers d'Edgar Allan Poe!

Après les premières pages lues la seule pensée que j'avais c'était: "Ah ouais quand même!" J'étais surprise! En bien ou en mal je ne saurais vous le dire? Je ne m'attendais pas du tout à çà. Mais en même temps l'auteur m'a tellement transporté dans son univers que j'ai oublié les petites pensées négatives qui me traversaient la tête en lisant ce livre.

Quel plaisir de faire enfin la connaissance de ce cher chevalier Dupin! Il était tel que je me l'étais imaginé: intelligent, lou foque, et un brin mystèrieux! Tout ce que j'aime en fait!

Entre "Double assassinat dans la rue Morgue" et "La lettre volée" j'ai préféré cette dernière, qui est beaucoup mieux menée à mon goût. Dans la première, j'ai trouvé l'histoire hyper longue à se mettre en place. Peut être, est ce du au fait qu'il fallait prendre le temps de "présenter les personnages" et de "planter le décors" avant de plonger dans l'histoire.

J'ai hâte à présent de lire la dernière partie qu'il me manque à cette "trilogie". Pour moi en l'occurrence c'est la deuxième histoire: "le mystère de Marie Roget".
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Double Assassinat dans la rue Morgue est une petite nouvelle tout à fait surprenante. Aussi courte soit elle, elle mêle à la fois suspense et mystère.
Deux femmes, une mère et sa fille, plutôt discrètes, ont été mystérieusement assassinées, un soir, alors qu'elles occupaient leurs appartements. L'état dans lequel on retrouva les corps fût semblable à une "véritable boucherie" : un corps complètement enfoncé dans la cheminée et un autre complètement mutilé !
Mais quel Homme aurait bien pu commettre ce double assassinat ?
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Comment ne pas voir dans ces deux nouvelles le duo Sherlock-Watson qui apparaîtra 40 ans plus tard dans la littérature. C'est très impressionnant de voir à quel point Doyle s'est inspiré de Poe pour créer son duo. A quelques détails près nous sommes dans des situations semblables, avec des personnages semblables et des intrigues similaires.

C'est la toute première fois que je lis du Poe et bien sûr j'aurai plaisir à découvrir d'autres choses de l'auteur. Si j'ai beaucoup aimé, j'avoue toujours avoir du mal quand la solution est trop intellectualisé. Au fond comme avec Sherlock, je me perds dans les différentes explications de Dupin, les différents liens très spécifiques qu'il met en place pour donner la solution. Trop de choses se recoupent, trop d'informations sont données. Moi je m'y perds, je ne sais plus où on en est.
En tout cas le duo est charmant et comme souvent il ne faut pas chercher bien loin pour voir que la solution est d'une simplicité monstrueuse.


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