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Un soir glacial de décembre, un homme aussi dans sa chambre, s'assoupi sur son livre, en pensa à Lenore, sa dulcinée maintenant décédée. Mais un bruit à sa porte le sort de sa rêverie. Après avoir fait plusieurs hypothèses et s'être enfin fait une raison il ouvre et malgrès sa torpeur... à un corbeau majestueux. Amusé, mais intrigué il demande bêtement son nom. La corbeau répond alors "Jamais plus". le narrateur s'interroge et demande d'autres questions. Mais le corbeau répond à chaque fois Jamais plus. Tétanisé, l'homme se rend compte qu'il est comme sous l'emprise du Corbeau jusqu'au lendemain qui ne fait que de répéter "jamais plus". L'atmosphère un peu féerique se voile dès l'arrivé du corbeau qui fait sombrer le narrateur dans une sorte de folie tétanisante. Un oiseau rempli la pièce par son ombre et par son refrain jamais plus. L'écriture poétique rend la narration plus tendue. Comment un simple corbeau peut-il faire aussi peur! Et aussi, je ne pourrai pas faire cette critique sans évoqué Les Simpson qui l'a mis en scène pour leur premier Simpson Horror Show. C'est comme même grâce à eux que j'ai entendu le Corbeau quand j'était petite. + Lire la suite |
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Le narrateur questionne le corbeau, même en sachant très bien ce que ce dernier répondra toujours le même discours. Mais il y a cet espoir, aussi faible soit-il, comme la flamme mourante d'une bougie presque éteinte, que le corbeau lui livre une toute autre réponse. Alors l'homme au coeur brisé continua de questionner ce funeste messager, témoignant alors de tout son désespoir dont il ne sortira… "jamais plus".
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Ce poème m'a toujours fascinée. le rythme des phrases, l'ambiance du texte, les symboliques, tout nous plonge un instant dans ce court récit. C'est frissonnant. |
![]() | Sesheta 12 janvier 2013
Startled at the stillness broken by reply so aptly spoken, "Doubtless," said I, "what it utters is its only stock and store Caught from some unhappy master whom unmerciful Disaster Followed fast and followed faster till his songs one burden bore- Till the dirges of his Hope the melancholy burden bore Of 'Never-nevermore.' " (The Raven, p.28) |
![]() | Virgule-Magazine 01 mars 2016
« Prophète ! - dis-je, - être de malheur ! oiseau ou démon ! toujours prophète ! par ce Ciel tendu sur nos têtes, par ce Dieu que tous deux nous adorons, dis à cette âme chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, elle pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment Lénore, embrasser une précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore. » Le corbeau dit : « Jamais plus ! » « Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! - hurlai-je en me redressant. - Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la Nuit plutonienne ; ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; laisse ma solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ; arrache ton bec de mon cœur et précipite ton spectre loin de ma porte ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! » + Lire la suite |
![]() | PATACIDE 28 avril 2015
Le corbeau dit : Jamais plus ! Et le corbeau, immuable, est toujours installé, toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s’élever, — jamais plus ! + Lire la suite |
![]() | Bully66 26 juillet 2012
Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, — murmurai-je, — qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela, et rien de plus. » Ah ! distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore, — et qu’ici on ne nommera jamais plus. + Lire la suite |
![]() | Virgule-Magazine 01 mars 2016
Tressaillant au bruit de cette réponse jetée avec tant d’à-propos : « Sans doute, - dis-je, - ce qu’il prononce est tout son bagage de savoir, qu’il a pris chez quelque maître infortuné que le Malheur impitoyable a poursuivi ardemment, sans répit, jusqu’à ce que ses chansons n’eussent plus qu’un seul refrain, jusqu’à ce que le De profundis de son Espérance eût pris ce mélancolique refrain : Jamais, jamais plus !
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De quelle nationalité est-il ?