J'ai lu cette nouvelle traduction des nouvelles d'
Edgar Allan Poe avec du plaisir, de l'ennui par moment, de l'angoisse.
Certaines de ces nouvelles m'étaient connues par la traduction que
Charles Baudelaire en avait faite, d'autres avaient été lues en version originale et d'autres m'étaient encore inconnues.
Néanmoins, ces lectures étant anciennes, j'ai donc redécouvert beaucoup de ces textes avec un esprit presque neuf à quelques exceptions près: Les Meurtres de la rue Morgue / le Double assassinat de la rue Morgue dont j'avais gardé un souvenir très vif et dont la relecture m'a passablement ennuyée - ;
le Mystère de Marie Rogêt aussi m'a quelque peu perdue entre les citations des journaux et les analyses de Dupin de l'autre.
Par contre la nouvelle
Une descente dans le Maelström m'a transportée, de même que
le Puits et le pendule,
le Masque de la mort rouge -comment ne pas se sentir concerné vue la situation sanitaire actuelle-, le Coeur dénonciateur ou encore le Scarabée d'or. On ne peut que penser à
Oscar Wilde avec
le Portrait ovale. Enfin ,
le Chat noir est une nouvelle que j'avais découverte avec un très grand plaisir lors d'une conférence-lecture donnée par Henri Justin il y a bientôt deux ans et je me suis délectée de sa lecture dans cette nouvelle traduction.
Cette édition est un excellent truchement pour découvrir ou redécouvrir
Poe, avec une langue plus moderne mais qui ne dénature pas celle de
Poe. Les traductions de
Baudelaire sont bien évidemment à conserver et à lire aussi mais il y a des tournures de phrases moins lourdes dans la présente édition.
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