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Snow et Winter tome 4 sur 4

Kalaan Tsuckbell (Traducteur)
EAN : 978B089KT1GNT
232 pages
Reines-Beaux (28/10/2020)
3.89/5   9 notes
Résumé :
Un an s’est écoulé depuis le mystère qui a poussé Sebastian Snow, propriétaire d’une boutique d’antiquités et détective amateur à mi-temps, dans les bras de Calvin Winter, inspecteur de la police de NY. Si leurs vies ont été chamboulées depuis, leur relation amoureuse est plus forte que jamais.

Et si Sebastian est désormais le fouineur le plus connu de New York, il en a assez de résoudre des crimes et de risquer sa vie. Il n'aspire à rien de plus que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique


Les derniers évènements ont quelques peu refroidis Sebastian. Exit l'uniforme de Columbo, il préfère garder celui d'antiquaire, c'est bien moins dangereux.
Mais comme d'habitude, des admirateurs un peu glauques pensent à lui envoyer des cadeaux empoisonnés qui titillent sa curiosité mais il a promis a son fiancé qu'il ne mettrait plus sa vie en danger pour résoudre des mystères. La tête humaine qu'il reçoit en ce matin de décembre va quand même loin sur son échelle de "craignos" et il compte laisser ça aux vrais policiers.... Enfin ca c'est jusqu'à ce qu'il n'ai plus le choix et qu'il soit forcé de jouer le jeu du méchant...

Comme vous le savez, j'adore cette série. Je suis totalement fan de Seb qui mène l'enquête. Malgré ça, ce tome est celui qui m'a paru le plus long à lire. Je ne dirais pas que je me suis ennuyée car l'intrigue est vraiment top, on est encore sur des faits historiques que l'antiquaire aime nous dévoiler avec toutes les facettes des évènements. Mais il m'a manqué les personnages qui l'entoure. Ils sont présents bien sûr mais beaucoup moins que sur les autres tomes et ça rend le tête à tête entre le lecteur et Seb un peu plus pesant. Il m'a manqué ce qui faisait monter la sauce avec moi, l'humour sarcastique à foison, l'amitié vache avec Neil, les moments avec son père et surtout Calvin. Bon celui-ci avec une bonne excuse pour pas être là, mais ça n'a pas empêché qu'il me manquait comme si on avait retiré Robin à Batman. La relation qu'ils entretiennent est pour moi fusionnelle du coup, ça m'a paru bancal tout du long. Même Max est peu présent. Tous les ingrédients habituels étaient là mais en second plan et ca à jouer sur ce que je ressens à la lecture de cette série.
Mais ca a permis aussi de découvrir la force des sentiments de Sebastian et ça, ça a eu le mérite de me plaire.
Pas de papillons pour moi dans ce tome mais un bon moment de passé malgré tout.
On va aussi faire la rencontre de nouveaux personnages importants ou non je ne saurais le dire car la fin ne nous permet pas de savoir si y'avait un intérêt à les découvrir ou si on en veut plus d'eux...
Une lecture en demi teinte pour moi au final, mais je continue d'apprécier et conseiller cette série surtout si comme moi vous aimez les fouineurs dans les cosy mystery 🙂
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Sebastian est sevré de son besoin compulsif de résoudre les énigmes policières, les cicatrices qu'il a récolté l'ont quelque peu refroidi et il préfère se consacrer aux problèmes amenés par l'organisation de son mariage avec Calvin. Mais c'est sans compter avec ses "admirateurs" comme il est obligé d'en convenir lorsqu'il reçoit un colis contenant une tête humaine … drôle de manière d'inaugurer les fêtes de fin d'année !
Cette fois il laissera la police faire son travail sans intervenir ! … mais lorsque le "collectionneur" s'en prend aux siens il n'a d'autre possibilité que de se lancer désespérément dans la résolution de l'énigme, surtout qu'il n'a que 48h pour ce faire …


Nous retrouvons les personnages rencontrés dans les tomes précédents, aux quels s'ajoutent le frère de Cal qui fait une apparition et un flic désagréable qui fait tapisserie, Cal est moins présent, et pour cause, cependant Neil, membre de la scientifique et ex de Seb, et Quinn, la coéquipière de Cal, auront un rôle important en bravant les ordres du NYPD pour aider Seb dans son enquête.
Nous retrouvons aussi le schéma habituel, des crimes de nos jours sur une base historique du XIXème siècle, mais cette fois l'aspect historique est plutôt anecdotique et la résolution du "mystère" tient plus du hasard que de l'intelligence
En lisant ce livre j'ai eu l'impression que la recette habituelle était employée sans que le sauce prenne et que l'autrice s'était lassée de ses personnages qui commençaient à s'essouffler, il était vraiment temps de clôturer la quadrilogie, dommage que ce soit sur une déception.


Un dernier tome de série dont la lecture reste facile et agréable mais dont le scénario est plutôt anémique et manque de nerf et d'innovations nécessaires pour relancer l'intérêt, un livre dont on peut se passer, mais qui plaira certainement à d'autres …
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Sebastian a promis, promis, promis de ne plus de fourrer dans des affaires de vols, meurtres et tutti quanti. Il compte bien s'y tenir, s'occuper de l'Emporium, sa boutique d'antiquités et de son fiancé de flic, Calvin et pis, c'est tout.
Et voilà, une tête humaine plus très fraiche dans la boite et un message ténébreux qui l'accompagne. Je crois bien qu'un certain inspecteur ne va pas être content, content.
Sebastian se retrouve à nouveau au coeur d'une sordide affaire. Un certain « Collectionneur » envoie des doigts de pieds par-ci, des oreilles par-là, mettant au défi le destinataire de retrouver un artéfact mystère. Notre antiquaire n'est pas le premier à recevoir ces joyeusetés, les précédents se trouvant être éparpillés façon puzzle dans les susdits colis.
Non, non, non, il ne fouinera pas cette fois et laissera le boulot aux professionnels.
Sauf que le Collectionneur en a décidé autrement en lui offrant un odieux chantage : l'artefact contre … Calvin.
J'adore ma petite routine de retrouver mon antiquaire préféré. Fan de polar, de cosy mystery et de romance, je suis servie. Ce tome est essentiellement axé sur l'enquête et nous offre de nombreux rebondissements assez inattendus, jusqu'à la révélation finale. Notre héros et son esprit hyper déductif nous entraîne dans les méandres de son cerveau tordu saupoudré d'une mémoire de dingue qui lui permet de mettre d'assembler au fur et à mesure les pièces du puzzle. Son humour et son sarcasme font à nouveau mouche. C'est drôle, sans être méchant. Chaque répartie arrive à point nommé. Calvin est un peu moins présent, mais on comprend vite pourquoi. Il n'empêche qu'un an après leur rencontre, ils filent le parfait amour et c'est tout mignon.
On retrouve aussi les personnages secondaires des tomes précédents, Neil, son ex petit-ami légiste, étant mis à l'honneur. Il se trouve qu'ils forment un bon duo d'enquêteurs, maintenant qu'ils sont plus ou moins amis, ce qui donne lieu à des scènes très cocasses.
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Ce tome est légèrement différent des autres.
Ici, l'enquête prend une toute autre tournure comparativement à ce que nous avons pu vivre suivre jusqu'à maintenant.
L'intrigue se concentre sur Sebastian et ce, de façon beaucoup plus personnelle que dans les autres enquêtes.
L'urgence de la situation se ressent au fil des pages tant des le style de l'auteur que dans l'attitude de l'antiquaire. le rythme est soutenu et ne laisse aucun répit au lecteur.
Dans cet opus, j'ai apprécié l'évolution de la relation entre Neil et Sebastian. D'amants à amis, ils forment un duo particulier dans ce tome. J'ai beaucoup aimé cet aspect-là de leur relation.
Même si j'ai été moins emportée par ce tome que précédemment, j'ai passé un bon moment avec cet opus.
Cette série m'a fait apprécier le genre policer, alors que je n'en lisais pas forcément jusqu'à maintenant.
Merci à l'auteur pour cette belle découverte.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Neil leva son appareil et commença à appuyer sur les boutons du menu. Après un moment, il retira la sangle de son cou et tourna l’écran pour que je puisse le voir.
— Qu’est-ce que tu en penses ?
— Millett, aboya Calvin.
— C’est une oreille.
J’avais devant moi la photo d’un dessin sur une feuille de papier. Style ancien. Similaire à la reproduction de l’œil laissée sur mon message.
— Sans déc’, Sherlock, ironisa Neil.
— Désolé, rétorquai-je froidement. Étais-je censé déceler un sens plus profond dans cette lettre d’amour de Van Gogh ?
— Tu pourrais essayer. Je suis bon pour me faire passer un savon maintenant, fais en sorte que ça en vaille la peine.
Je levai les yeux au ciel et lui pris l’appareil photo. En rapprochant l’écran pour l’étudier avec attention, je vis que c’était un très beau dessin, pour autant que je pouvais en juger. Fait par un professionnel. Ou un amateur très doué. Mais cela allait plus loin que la compréhension et le respect de la réalité. C’était presque… médical. Ce n’était pas le dessin d’une oreille, mais l’étude anatomique d’une oreille.
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Calvin s’assit lentement sur le bord du lit.
— La guerre des os ?
— Une période de chasse au fossile effrénée aux États-Unis entre… mmh… entre les années 1870 et 1900. Je vais te retrouver les dates précises, proposai-je en posant l’ordinateur sur mes cuisses.
— Ça peut attendre, insista Calvin. Mais ce n’était pas une véritable guerre.
— Non, enfin, techniquement non. C’est une rivalité entre Cope et un autre paléontologue, Othniel Charles Marsh. Ils ont littéralement investi toute leur carrière et leur fortune dans le sabotage, l’humiliation et le dépassement de l’autre.
— Pour des dinosaures, commenta froidement Calvin en buvant une autre gorgée.
— Des gens tuent pour moins que ça.
— C’est vrai, admit-il en avalant le café, un sourcil relevé. Donc tu crois que c’est ça la guerre d’intellects à laquelle les messages font référence ?
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— Tu es malade ? demanda-t-il en posant une main sur mon front comme le font tous les parents.
— Non, je vais bien.
Il fronçait toujours les sourcils. Puis, il comprit et ses traits s’illuminèrent avant qu’il ne soupire en secouant la tête.
— Oh Sebastian…
— J’ai rien fait.
Mon père posa une main sur une hanche, l’autre tapotant sur le plan de travail.
— C’est vrai.
— Où est Calvin ?
— Il travaille, insistai-je.
— À l’Emporium ?
— Euh…
— Je n’arrive pas à comprendre comment il peut arriver autant d’ennuis à une seule personne, souffla-t-il en allumant la cafetière.
— Apparemment j’ai une réputation dans le coin.
— Quel genre de réputation ?
— Je ne sais pas, répondis-je en haussant les épaules.
— De découvreur de cadavres compulsif.
Difficile de nier.
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Je ne voulais pas sauter sur des conclusions paranoïaques, même s’il me sembla que personne ne m’en aurait voulu, alors, sans lâcher l’enveloppe, je demandai à Calvin :
— Tu veux que je l’ouvre ?
— Attends
Calvin alla jusqu’à la porte d’entrée, tourna dans la cuisine, à gauche au bout du couloir, et ramena peu après un petit couteau. Avec soin, il coupa le haut de l’enveloppe tandis que je la tenais du bout des doigts.
Une fois que Calvin eut fini, je laissai tomber son contenu sur la table. Il en sortit un sac de congélation contenant une sorte de purée, suivi d’une feuille de papier. Je posai l’enveloppe à côté, pris le sac en plastique et le levai pour qu’on puisse l’examiner à deux.
— C’est un œil, affirma Calvin.
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— Respire profondément, murmura Calvin.
Puis le bout de son sexe entra en moi, forçant un passage au centre de l’anneau de muscles.
— Nom de Dieu, jurai-je.
Calvin maintint mes hanches d’une main et me caressa tendrement le long de la colonne vertébrale de l’autre. Cela n’avait jamais été ainsi avec mes autres partenaires. Calvin était si différent d’eux. Rien que ces minuscules preuves d’affection marquaient mon corps et ma mémoire au fer rouge. Et sur ma peau, chaque caresse de ses mains calleuses me rappelait que Calvin se souciait de mon bien-être physique, qu’il me respectait et qu’il m’aimait.
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