La paix des étoiles, tome 1 : Les récifs de l'espace

Ce coup-ci Frederik Pohl s'associe à Jack Williamson pour le tome 1 de 3. Pas mal inégal comme roman.

La Terre est soumise aux ordres d'une Machine. Celle-ci à un Plan pour l'Homme. Pour les humains la Machine c'est Dieu. Plus ou moins tout le système solaire est sous son emprise.

Sauf que passé la limite de Pluton il existe des astéroïdes qui semblent être le refuge de traîtres à la Machine. Ils vivent sous un vieux concept: la Liberté!

Le personnage principal est un scientifique sur Terre ayant été reconnu coupable de félonie avec LE traitre en chef sur ces Récifs. Sauf qu'il ne s'en souvient pas. La Machine ne voulant pas le tuer tout de suite elle essaie de voir ce qu'elle peut tirer de lui. Pour limiter ses mouvements on lui a mis un anneau explosif autour du cou question qu'il ne puisse s'enfuir.

On le charge de créer un moteur à propulsion sans réaction. Car les astronefs de la Machine ont capturé une espèce vivante inconnue pouvant ce mouver dans le vide intersidéral: un Spacion. Genre de phoque à la peau doré. Donc en étudiant la biologie de ce Spacion on espère pouvoir créer un moteur qui aidera beaucoup la Machine à créer une flotte pour rejoindre les Récifs et détruire ce nid d'humains révolutionnaires.

Bref... Ouin!

Moi ce que j'ai aimé de ce roman c'est plus quelques aspects bizarres et drôles du livre.

D'abord le fameux anneau autour du cou du héros. C'est que voyez-vous le chef de la rébellion a déjà été capturé dans le passé par la Machine. Il a goûté lui aussi à l'anneau explosif. Mais il a réussi à l'enlever! Mais je vous le donne en mille: comment pensez-vous qu'il y est arrivé? Là on parle d'un monde futuriste. M'semble qu'il y aurait moyen de crocheter ce foutu anneau non? Ben voyons la méthode la plus simple est encore de...DÉCAPITER la victime! On lui enlève l'anneau et on recouds le tout. Ben quin??????????

L'autre aspect que j'ai bien aimé. La Banque des Corps! Les habitants de la Terre vivant sous la férule de la Machine savent que s'ils ne performent pas dans leur ouvrage ils risquent de terminer leurs jours à la Banque des Corps. Si vous ne servez pas la société comme il faut alors on vous trouvera une utilité. Il y a toujours des gens sur Terre qui ont besoin d'un bras, d'une jambe, d'un pancréas, d'un rein... Bref vous voyez le topo. La Banque des Corps est un endroit paradisiaque ou on dorlote les gens pour leur prélever des organes de temps en temps. Ils survivent le plus longtemps qu'il peuvent. Quasiment contents de leur sort!

Salut les Babelionautes
J'ai abandonné "La fille automate" de Paolo Bacigalupi, je le reprendrai plus tard, pour lire un classique de la SF, "Les récifs de l'espace" de Frederik Pohl.
C'est le premier tome d'une trilogie au nom évocateur "La Paix des étoiles", mais elle n'est pas référencé sur Babelio.
Les deux autre tomes sont "L'Enfant des étoiles" et "L'Étoile sauvage", à noté que c'est une écriture a quatre mains, Jack Williamson ayant participé a l'Aventure.
de quoi sa parle? nous sommes dans un Univers post-apocalyptique et l'Humanité est dirigé par la Machine.
Si vous ne contribuez pas au plan vous êtes envoyé dans une prison ou vous servez de pièces détachées pour les autres.
Steve Ryeland sait qu'il a enfreint gravement l'Ordre du Plan, mais il ne parvient pas à se rappeler la nature de son crime.
Pourtant la Machine va lui confier une mission cruciale, mettre au point la propulsion sans réaction, un défi qu'il n'est pas possible de relever sans aller contre les lois universelles.
Je l'avais lu dans ma jeunesse mais sa relecture fut une redécouverte tant de l'eau avait passé sous les ponts depuis.
Merci a Bruno Martin qui en a assuré la traduction.

Un space opera typique des années 60 . Beaucoup d'invention : la dystopie étouffante , la ferme d'organe bien trash (avec un avatar de la créature de Frankenstein) , le biotope original en plein espace avec de drôle de bestioles . Mais le développement est lent , les dialogues lourds et trop abondants , le scénario embrouillé . Quelques clichés très « pulp » ( la demoiselle dans son bain de mousse !) . Cependant ce n'est pas désagréable à lire au total.