Récit de voyage familial très alléchant
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Il est de ces personnes, très aventurières, qui décident de tout plaquer pour partir à l'autre bout du monde pour une durée déterminée. Whaouh! Je suis toujours admirative. C'est un peu mon rêve! Mais comme la majorité des personnes, je ne franchis pas le pas.
Alors, je m'en vais lire un de ces récits, pour me tenir à côté d'eux, voyager, vibrer, frissonner, déguster, découvrir, apprendre, souffler.
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Carine et Nicolas, écriture à quatre mains, racontent leurs pérégrinations d'une année sur les terres du Canada, USA et Mexique.
Accompagnés de leurs deux jeunes garçons, dans leur van, ils sillonneront ces terres d'exotisme pour notre plus grand plaisir.
Tour à tour, sous forme de journal un peu désorganisé, ils nous narrent leur connexions avec l'environnement, leurs expériences si enrichissantes auprès des autochtones.
D'anecdotes rigolotes, voire carrément ultra-sensitives (les cétacées par exemple), ils nous montrent aussi l'envers du décor (tout n'est pas aussi idyllique qu'on voudrait nous le faire vendre).
Des rencontres inoubliables, riches en contact humain, de partage, d'entraide aussi. Et puis ces paysages sublimes....La famille a créé un blog englobant différentes photos. (je vous conseille de les visionner durant votre lecture).
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J'ai passé un bon moment avec la tribu Poirier. A quand un nouveau voyage, vers l'Est par exemple?
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Carine et Nicolas ont fait le pari fou de partir en juillet 2017 avec leurs deux enfants Clément et Nathan pendant un an sur les routes du Canada, des Etats-Unis, du Mexique, le tout en camping-car. Un voyage qu'ils ont partagé sur leur blog tout d'abord parenthesenomade puis qu'ils ont décidé de coucher sur le papier à partir du mois de novembre, à quatre mains, nous faisant partager leurs découvertes, leurs joies, leurs doutes, leurs déceptions aussi.
Quand j'ai entamé la lecture de Parenthèse nomade, j'ai pris la décision de ne pas aller sur le blog, voulant à tout prix séparer ces deux lectures. J'ai donc découvert le voyage de cette famille au gré des pages de ce récit de voyage. Parenthèse nomade c'est leur nom de voyageur, un peu comme un signe de reconnaissance, celui qui permet de se retrouver au milieu d'une communauté : dans ce récit, on découvrira d'ailleurs d'autres familles avec leurs propres noms. J'aime le style de Carine et Nicolas qui nous expliquent tous leurs choix, toujours avec sincérité : pourquoi l'Amérique ? Pourquoi ce voyage ? J'aime ce lien entre eux qui fait que toutes les décisions semblent si faciles à prendre. Ils vont donc nous emmener sur les routes du Canada, d'Amérique, du Mexique puis remonter en sens inverse pour le retour, vont nous faire partager leurs impressions, leurs rencontres, l'amour qui unit cette famille. Un récit qui alterne la parole de Carine et de Nicolas, avec chacun sa vision de l'aventure, ses humeurs, sa façon de gérer le quotidien. Ils intègrent des flash-back pour nous expliquer comment a commencé l'aventure, d'où viennent leurs choix. On découvre une famille passionnée par la nature plus que par les grandes villes, qui va nous partager les grands espaces verts, la faune… Nicolas, le passionné de basket qui va suivre les pas de ses héros. Les enfants qui vont apprendre plus que ce que n'importe quel enfant de leur âge peut découvrir. Un voyage enrichissant, passionnant, qui a permis à ce couple aussi de voir la vie d'une façon différente.
Un livre que je recommande mille fois pour ceux qui aiment voyager, un récit plein de sincérité, sans faux-semblants, une belle aventure !
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Les paysages grandioses sont devenus leur quotidien. En même temps, il est vrai que des millions de personnes vivent dans un environnement considéré comme exceptionnel par la communauté sans pour autant s’en extasier tous les jours ! Les Mexicains qui vivent sur la Riviera Maya, les New-Yorkais, les cows-boys de l’Ouest américain ne se disent pas qu’ils résident dans un des plus beaux lieux du globe. Et pourtant, des millions de gens dans le monde le pensent… Alors, finalement, je comprends les enfants même si cela m’agace un peu. On ne peut pas toujours être fasciné par un paysage qui nous entoure. (…) Parfois, on voudrait plutôt rester au lit, écouter de la musique, lire, jouer, apprendre, discuter, sans avoir à se dire je suis dans un lieu extraordinaire(…)
– Oui ma chérie, pourquoi pas ? Mais ce sera difficile… dans la vie, on ne peut pas tout avoir… mais ça, tu ne pourras pas parce que… » et patati, et patata… Tous ces mais me mettaient dans une colère noire. Puisque je le voulais, pourquoi n’était-ce point possible ? D’autant plus que j’étais également élevée au son de l’adage Quand on veut, on peut : En grandissant, je crois que j’ai surtout retenu cette dernière formule (…)