J'ai rencontrée l'auteur au SDL Porte de Versailles, l'année où ma soeur partait s'installer au Québec, c'est donc un peu hypnotisée que je me suis dirigée vers le site, où se trouvaient les auteurs québécois.
Elle était là, douce, gentille, à l'écoute, à nous parler avec affection des romans qu'elles venaient défendre. Elle était jeune, fraîche et pourtant la gravité du sujet de son premier opus est là!
L'auteure alterne un chapitre sur 2, la vision du coupable et de la victime de la même histoire.
Je vous laisse découvrir ce bijou, qui se lit vite. Et qui laisse songeur ? sans juger pour autant.
Une très belle découverte
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Un concept intéressant. Deux versions d'une même histoire écrites depuis deux points de vue très différents : celui de l'agresseur et celui de sa victime. C'est un livre original qui ressemble davantage à un exercice de construction de personnages qu'à un roman policier ou judiciaire. C'est assez bien réussi, même si l'un des personnages, celui de la victime, m'a semblé plus crédible et plus intéressant que l'autre.
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Je ne connaissais pas l'auteure mais c'est après plusieurs bonnes critiques que j'ai décidé de me lancer.
Un livre qui dérange. La victime raconte le crime. le criminel aussi mais à sa façon. On entre dans dans la psyché du violeur.
Un roman lumineux malgré la thématique de l'histoire.
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Dérangeant...mais lumineux aussi!
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L'écrivaine québécoise Marie Hélène Poitras, dont les histoires oscillent entre beauté et cruauté, publie une surprenante nouvelle édition restructurée de son premier roman, qui raconte une violente agression selon deux points de vue.
Lire la critique sur le site : LActualite
Avant de raconter la scène aux policiers, j'ai dû fouiller dans le dictionnaire pour connaître le nom des coups portés. Au moins, il y a de beaux mots : trempe de talmouses (on dirait le nom d'un potage à l'émincé de crabe africain dans un grand banquet), horions et soufflets relevés de meurtrissures (comprendre sorbet citron-lime parachevé à la vodka), contusion du visage au complet, lésions de toutes sortes et le sang qui me pisse hors du nez (entendre médaillon saignant de veau attendri) ; et, pour dessert, des mots en "ent" : ébranlement, tamponnement, élancement ; ça y est, je me rends (îles flottantes avec coulis de framboises). Voilà, on m'a cuisinée et maintenant, ma chair sera dévorée?
On a tendance à tenir sa banalité pour acquise, à avoir bêtement confiance dans le monde, à diluer la méfiance dans le fleuve du quotidien. Pourtant la réalité entraîne parfois la vie plus loin que la fiction n'oserait le faire, de peur d'y perdre en vraisemblance. p.108
Trois entrevues en solo et en rafale avec des auteurs autour d'un même sujet: la musique dans la littérature. Quand des auteur·rice·s mentionnent des titres musicaux ou ajoutent des paroles dans leurs pages, cela amplifie notre compréhension de l'univers du livre et nous amène souvent vers la nostalgie. Pour discuter de musique dans la littérature québécoise, le Salon a invité Hervé Gagnon (Crossroads: la dernière chanson de Robert Johnson), Richard Ste-Marie (Stigmates) et Marie Hélène Poitras (La désidérata) à des entretiens express. Animation: Valérie Roberts.
Avec:
Hervé Gagnon, Auteur·rice
Marie Hélène Poitras, Auteur·rice
Richard Ste-Marie, Auteur·rice
Valérie Roberts, Animateurrice
Livres:
Désidérata (La).
Stigmates
Crossroads
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