Une tempête ravage le Caire et détruit la maison de Zakiya la femme de ménage des Fabbri. Nina a alors l'idée de faire payer l'entrée du gala pour reverser les recettes à Zakiya. Elle espère par la même occasion pouvoir rentrer à Paris. Une fois de plus, Nina doit se battre pour atteindre son rêve mais la passion est plus forte que tout.
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Le corps est paresseux. Si l'on y prend pas garde, il a tendance à se laisser aller, à glisser vers la facilité... ou la laideur: dos rond, ventre en avant, pieds en dedans.
L'horreur absolue !
Pour lutter contre elle, il y a le travail. Point. Et après ? Le travail. Et quoi... encore ? Le travail.
Ma vie de danseuse est inscrite dans la peau de ces savates abîmées--de la même façon que la vie tout court marque les visages de rides. Ces déchirures ténues signifient: j'ai travaillé et j'ai vécu.
Il n'a pas un grand but dans l'existence - comme moi. Il ne rêve pas d'être applaudi, célèbre, ou de devenir une étoile de quelque chose. Il a juste envie d'être heureux. Simplement.
Le monde qui m'intéresse ne se trouve pas à des centaines, ou des milliers, d'années-lumière. Non. Il est tout... tout près. Je le porte en moi. Dans mon cœur et mon imagination.
Une représentation, c'est comme un rêve. Il est très beau, ou il fait peur, mais on n'en garde jamais que des bribes. Quelques images. Et elles s'effacent, peu à peu.
Anne-Marie Pol - Ballerina