Lâcher prise

Aussi bien la société que nos instincts our certains naturels nous empêchent de nous concentrer sur le plus important : notre bien-être. Et pour se sentir bien et souvent être heureux, il faut savoir lâcher prise, passer à autre chose, ne pas se laisser bouffer par un regret, ressentiment ou autre...

Lâcher prise... Toujours plus facile à dire qu'à faire, n'est-ce pas ? Parfois le tourbillon de la vie nous fait même oublier que le temps présent existe et que beaucoup de choses peuvent être mises de côté, oubliées, pardonnées pour avancer et se sentir plus léger.
Ce petit livre a de bonnes intentions et parfois de bonnes phrases qui font mouche telles que "Je n'ai pas à être autre chose que ce que je suis, ma seule responsabilité est de vivre harmonieusement et pleinement qui je suis" (p 30) ou "Ce qui est, est. Ce n'est pas cette réalité qui crée le mal-être des personnes en question, mais la façon dont elles l'interprètent, leur programmation mentale. C'est le fait qu'elles font entièrement dépendre leur paix intérieure de ce qui se passe à l'extérieur" (p 98).
Néanmoins, j'ai trouvé ce recueil beaucoup moins bien construit et percutant que les autres. L'auteur cite parfois des gens tout en précisant "source inconnue" (on aurait écopé de six points d'interrogation à côté de ça, à la fac...), ou encore utilise des ouvertures de phrases telles que "On raconte que..." sans jamais commenter le contexte ni dire d'où ça vient, tout cela ayant de quoi laisser perplexe.
De plus, l'auteur fait plus de réflexions un peu infantilisantes, souvent bateau, moins profondes et recherchées que ce que d'autres offrent. Les exemples donnés sont également très très ciblés, avec même des exercices à pratiquer au mot près.
Enfin, les rites semblent avoir une place prépondérante dans la méthode de lâcher prise de Poletti. On peut comprendre l'idée, voire la démarche, mais certaines propositions sont quand même très fléchées et assez "spéciales", n'assurant pas franchement de mon point de vue une guérison et un nouveau départ. de toute façon, chacun devrait faire comme bon lui semble pour passer à autre chose, il n'y a pas de recette miracle, malheureusement. Au moins, ce qu'on retire de cette lecture, c'est qu'effectivement cela n'apporte rien de bon pour soi de ressasser et ruminer la peine, la peur, la douleur, la trahison, etc...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..

Je n'adhère pas à toutes les formes de lâcher prise que préconisent Rosette Poletti et Barbara Dobbs. Certaines me paraissent impossibles. Par exemple, elles disent qu'il faut savoir pardonner. Mais elles reconnaissent également que parfois, il est difficile de pardonner, notamment aux personnes qui ne se repentent pas, ne se sentent pas coupables. Je connais une personne à qui je ne pardonnerai jamais car elle fait partie de cette catégorie.

Les auteurs préconisent également le lâcher prise pour certains buts que l'on se fixe dans la vie. Elles ne disent pas qu'il ne faut pas se fixer de but, mais qu'il faut savoir s'en fixer sans se focaliser dessus, et admettre qu'on peut ne pas les atteindre. C'est assez difficile, surtout lorsque les buts en question tiennent à coeur.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..

Le lâcher prise est une notion vague et très personnel. Les deux auteurs déploient dans en premier temps leur approche de manière globale et progressivement de manière plus spécifique.

Chaque thématique est complété par une biographie. Des questionnaires sont proposées pour une meilleure connaissance de soi. Et des outils issus de la sophrologie sont apportée.

Un guide découverte et à la lecture rapide.
Ce guide est conçu pour inviter le lecteur à une prise de conscience et l'inciter à aller plus loin dans cette démarche.

Honnête petit livre introductif à cette notion dont on parle tellement, tout le temps, partout. Il me semble que Rose Poletti balaie relativement bien ce "lâcher prise", dans ses multiples dimensions : deuil, rituel, spirituel, corporel, dépendance... Avec quelques bonnes pistes de lecture pour approfondir ces dimensions.
Quelques petits tests pour se situer sont proposés. En tant que thérapeute, un patient lisant ceci pourrait sans doute mieux décrire les choses et donner un grain déjà plus fin à moudre ensemble.

95 pages, c'est court, mais c'est suffisant. Une belle bouffée d'oxygène, brève mais concise, qui va droit au but sans tourner inutilement autour du pot. Un coup de pied au derrière bienveillant qui fait prendre conscience de pas mal de choses, que pardonner ce n'est finalement pas s'écraser, et que nous sommes capables d'entretenir notre propre souffrance. Et bonne nouvelle, on peut reprendre le contrôle pour enfin laisser le passé au passé, et avancer. Et si on est pas prêt, c'est pas grave, on le sera un jour. A lire et relire autant de fois que nécessaire quand on a tendance à perdre notre énergie en se laissant empoisonner par les ruminations et les émotions négatives inutiles.