Incroyable mais vrai, de 1875 à 1925, des encans humains avaient lieu dans de petites communautés du Nouveau-Brunswick, organisés par le commissaire des pauvres pour venir en aide aux orphelins et aux vieillards esseulés. Ces derniers étaient offerts par cet encan à rebours aux familles des paroisses désireuses d'obtenir de l'aide à la maison ou à la ferme. Logés, nourris et blanchis dans les termes de l'époque.
Daniel Poliquin, auteur franco-ontarien, raconte ce sordide fait divers dans
le vol de l'ange de façon très crue. le narrateur est cet orphelin né d'une mère célibataire à la fin du XIXe siècle, élevé par une famille d'adoption et remis à l'encan à l'âge de sept ans. Toute sa vie d'errance défile sous nos yeux sans aucune concession à la poésie ou à l'imaginaire. Une lecture difficile car toute la misère du monde y est étalée. J'avais déjà lu du même auteur L'Écureuil noir qui m'avait beaucoup plu et je récidiverai sûrement avec
L'Homme de paille.
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