Petit roman assez décevant.
J'ai des poules et les observer est très instructif.
Il y a beaucoup de sujets d'interrogation à leur sujet, comme pour tout le reste je suppose. Hiérarchie, climat, reproduction...
Alors je me suis dit : ce livre pourrait être drôle.
A de rares moments il m'a fait sourire. La plupart du temps, le style m'a ennuyé, et je me suis même demandé si ce n'était pas un problème de traduction.
Alors j'ai failli faire une critique avec "une poule sur un mur" mais finalement ce sera juste pour moi "une poule dans le mur".
Commenter  J’apprécie         322
Un jeune couple s'installe dans une petite ville tranquille du Minnesotta. Avec eux, quatre poules qui vont devoir affronter l'inexpérience de leurs propriétaires , les aléas climatiques et les prédateurs. La narratrice est femme de ménage et son époux en attente du résultat d'un entretien d'embauche pour un poste dans une université d'un autre État. Ils ont aussi le projet d'un enfant.
La quatrième de couverture et la citation du New York Times promettaient un roman plein d'humour. Pour ma part, j'ai trouvé ce roman déprimant au possible et laissant en plan le lecteur quant aux problématiques posées. Seul le destin des poules est connu et ce n'est pas folichon, loin s'en faut. Une déception.
Commenter  J’apprécie         70
Une fois que nous avions fini de sélectionner trois poules à la splendeur de leur plumage, Percy a demandé :
— Comment on détermine la couleur des œufs d’une poule ?
— Il faut regarder leurs oreilles, a répondu la propriétaire. Une poule aux oreilles blanches pond des œufs blancs, et ainsi de suite – puis, après nous avoir jugés sur pièce, elle a ajouté : Celle-là pond des tout petits œufs. Je les appelle les « demi-calorie ». Il y a des gens qui préfèrent ceux-là.
- C'était ma poule préférée, a dit Percy.
- Je n'ai pas de préférée, je lui ai répondu - bien que Gam Gam l'ait été.