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EAN : 9782080124661
119 pages
Flammarion (04/01/1999)
3.93/5   7 notes
Résumé :
A la tête de l'école moderne du paysage se place M. Corot.
Baudelaire
Que lire après L'ABCdaire de Corot et le paysage françaisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre est vraiment excellent. Après une trentaine de pages qui présentent l'artiste, sa formation, sa démarche et son oeuvre, on passe à un abécédaire effectivement. Mais un abc très astucieux autant qu'instructif car il est prétexte à traiter toute sorte de thèmes en lien avec l'artiste, ses voyages, son atelier, son approche des portraits,, ses maîtres et leur enseignement, les courants picturaux et écoles de peinture, les collectionneurs et les marchands, etc.
On y croise quantité d'autres peintres renommés de son époque, proches ou non, et bien sûr on découvre beaucoup de ses oeuvres largement commentées. Au passage on se balade ici et là dans nos beaux villages de France et ailleurs sous le regard de l'artiste.
Si bien que, sans entrer dans des discours ou des confidences intimes, petit à petit se fait jour la personnalité de Corot, en même temps que la connaissance assez approfondie de son oeuvre.

Je crois que cette collection traite de nombreux autres artistes….
Aie ! aie ! aie !, ma pal va encore prendre du poids.
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Très Bon abcdaire sur le peintre Corot. Ce livre est très complet et permet de mieux apprendre à connaître sa vie et son oeuvre. Il apporte des informations différentes du Découverte Gallimard sur le peintre. j'aime l'organisation du livre avec d'abord une biographie construite puis des approfondissement alphabétique. l'ensemble est très bien fait. je recommande. Il y a aussi de nombreuses illustrations. Il donne en outre des pistes de réflexion intéressantes sur l'artiste.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Si Corot n'est pas un érudit, ni un lecteur assidu des grands auteurs, il possède pourtant une solide culture classique. Par exemple, il sollicite une amie afin de trouver une édition en français, latin et grec des textes de Théocrite, un de ses auteurs favoris. Nous savons aussi qu'il relisait souvent Virgile et qu'il aimait particulièrement Pascal et Bossuet. Sa connaissance du théâtre de Shakespeare est évidente, de même que sa passion pour les poésies d'André Chénier (voir Homère et les bergers). La poésie, si proche de la musique et de l'opéra, l'intéressait vivement et il appréciait Alfred de Musset tout autant que Salomon Gessner, ce peintre et poète suisse. Sa correspondance révèle un homme aimant faire partager ses lectures : "Hier soir, dans la chambre d'hôtel, je relisais une page de Jean-Jacques Rousseau, ce paysagiste de génie : "L'aspect du lac de Genève et ses admirables côtes, écrit-il, ont toujours à mes yeux un attrait particulier que ne je saurais expliquer, et qui ne tient pas seulement à la beauté du spectacle, mais à je ne sais quoi de plus intéressant qui m'affecte et m'attendrit". C'est exactement ce que je ressens ici."

867 - [p. 70]
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(la légende)
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Sans aucun doute, Corot est un des peintres les plus difficiles à cerner …. Le développement, durant les dernières années de sa carrière et surtout après sa mort, d’une véritable légende autour de sa personnalité encombre la réflexion sur son œuvre.
Ses propres amis insistent sur sa supposée naïveté, aussi bien humainement que face à la politique ou à l’art, naïveté devenue un véritable mythe. On a en fait mélangé ses propres déclarations concernant la nécessité d’un regard « naïf » sur la nature et des traits imaginaires de son caractère.

Une autre légende porte sur sa méconnaissance de la peinture ancienne et sa répulsion à pratiquer la copie d’après les maîtres. Par la suite, ses partisans ont fabriqué l’image d’un homme sans culture, alors que nous savons parfaitement que l’opéra, le théâtre, la musique et la littérature le passionnaient et qu’il s’était doté, durant ses études secondaires puis pendant sa formation de peintre d’une solide culture littéraire et artistique.
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(Influence et formation)

L’influence la plus nette durant son apprentissage, influence qui allait ensuite guider son œuvre, est la conception néoclassique du paysage, que lui enseignent, entre 1822 et 1825) ses deux professeurs, Michallon et Bertin. Il apprend à comprendre et à copier les maîtres et la nature, soit à travers la peinture ancienne, soit directement sur le motif (en Normandie ou à ville d’Avray)
A son retour (d’Italie), il enrichit ses recherches picturales, découvre l’école nordique du XVIIe et la peinture anglaise, plus particulièrement Constable.
… Il effectue un tour de France des régions pittoresques. (Auvergne, Provence, Limousin, Bretagne, Normandie, Nord) et bien sûr en forêt de Fontainebleau où il est parmi les premiers à venir régulièrement, dès 1822.
.. ll séjourne également à l’étranger, retournant à deux reprises en Italie. Il se rend fréquemment en Suisse, patrie de sa mère …visite aussi la Hollande en 1854 et l’Angleterre en 1862.
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Traités du paysage. La nature codifiée ?

Dans son Cours de peinture par principes (1708), Roger de Piles, héritier de la tradition classique, distinguait deux types de paysage : le style héroïque, caractérisé par « des objets nobles et capables d’élever l’imagination », dont Poussin a fourni les exemples les plus célèbres, et le style pastoral ou champêtre, où les paysages, « abandonnés à la bizarrerie de la seule nature », sont marqués par la vérité du coloris, comme dans les œuvres de Bruegel.
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La Femme à la Perle 1869 Paris, Louvre

Le tableau a été très célèbre dès la mort de Corot, sans que l’on sache pourquoi il a reçu ce titre puisque la jeune femme ne porte aucune perle repérable.

Entre 1860 et 1870, Corot réalise de nombreuses figures féminines en costumes…. Le propos esthétique est toujours identique : créer autour de la jeune femme un univers poétique et sensuel, imiter avec liberté et réalisme la matière des étoffes et les couleurs des vêtements, et enfin décrire la posture de son modèle. La Femme à la perle constitue une étape dans ses recherches où Corot se place avec un orgueil amusé dans la filiation des grands portraitistes de la Renaissance.
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Video de Vincent Pomarède (1) Voir plusAjouter une vidéo

Vincent Pomarède : Corot
Olivier BARROT, filmé dans une des salles de la Maison Européenne de la photographie à Paris, présente "COROT", livre de Vincent Pomarède sur le peintre Jean-Baptiste COROT dont une rétrospective des oeuvres est exposée au Grand Palais.
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