Le mètre de platine iridié

Quel pur ennui ! Et pourtant, j'avais beaucoup aimé un autre livre de cet auteur espagnol : "Du côté des femmes". Mais, ici, quelle profond ennui ! L'auteur a-t-il voulu en faire trop ? (le quatrième de couverture annonce que tout le monde en Espagne attendait ce livre comme étant ce qui devait être le chef d'oeuvre de l'auteur). Pourtant, quel ennui ! L'amie de coeur de Maria regrette que celle-ci se marie avec quelqu'un qu'elle juge inintéressant. En tout cas, le couple nous offre des conversations sans intérêt, purs casse-tête pseudo-intellectuels. L'amie de coeur se marie en vingt-quatre-heure avec un Argentin, mais quand même pas n'importe qui, fortuné, car tout se passe dans un monde dépourvu de problèmes financiers, et le frère de Maria, trop beau, qui se fait courtiser par des hommes part à Londres et revient quand le fils de Maria est devenu grand, alors que l'amie de coeur ne trouve plus le mari si inintéressant. Mais là en cinq lignes, j'ai donné du tonus à une action inexistante, à des réflexions, que dis-je des introspections ou des vaticinations sans queue ni tête. Quel ennui, je vous disais, quel ennui !