Tiens, v'là le retour du salopard.
Amateur d'arbre généalogique contrarié, de déluge incessant, de nature hostile mais diablement envoûtante, à taaaaaable.
S'il est un territoire inhospitalier, c'est bien celui imaginé par Pont et Loisel.
Tout y est sauvage.
Les hommes, cupides.
La météo, 95 % cataracte, 5 % flotte.
La nature, opulente mais grouillante de moult tourments.
Bref, le genre d'endroit banni par le club med mais idéal pour y dérouler une trame originale qui jamais ne chloroforme le lecteur ébaubi par la qualité scénaristique et graphique de la bête.
Si Action réveille le blanc, un putain de salopard saura titiller l'aventurier qui sommeille en vous.
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Dans ce deuxième tome nous retrouvons Max perdu au fin fond de la jungle amazonienne, là où nous l'avions abandonné à la fin du précédent tome. L'histoire reprend sans temps mort pour lui comme pour ses deux amies infirmières, également dans la panade.
J'ai beaucoup aimé ce deuxième épisode à l'intrigue toujours aussi rythmée, avec beaucoup d'action et pas mal de violence (mais au moins les crocodiles sont biens nourris). Quelques touches d'humour, notamment à cause de la personnalité un peu naïve de Max, empêchent cependant le récit d'être trop sombre. En plus, nous faisons enfin connaissance avec le papa de Max, le fameux "putain de salopard" du titre qui ne semble pas avoir volé son sobriquet...
Les dessins reflètent bien l'énergie de l'intrigue avec leurs couleurs lumineuses, leurs traits vifs et les personnages aux bouilles sympathiques.
J'ai à nouveau passé un très bon moment avec le deuxième tome. Et cette fois, j'ai le troisième tome sous la main et je vais pouvoir enchaîner sans attendre...
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Max et Baia, perdus en pleine forêt amazonienne, tombent par hasard sur l'épave d'un avion renfermant le squelette d'une petite fille ligotée. Au village les ennuis s'accumulent comme les cadavres.
Série sympathique et prenante qui se poursuit avec tome 2. Il y a beaucoup de personnages mais on commence à relier les indices entre eux et à saisir les liens qui les unis.
Le dessin est expressif et la forêt amazonienne est bien mise en valeur .
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Second volume de la création du tandem Régis Loisel et Olivier Pont décrivant l’incroyable épopée d’un jeune Français parti à la recherche de son père. Ce nouvel album confirme la qualité d’un récit trépidant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Si le lecteur reste sur sa faim la dernière page tournée, il aura au moins le plaisir de poursuivre les extraordinaires aventures brésiliennes dans un prochain opus.
Lire la critique sur le site : Auracan
Avec le premier tome, ils avaient marqué des points, un sans faute pour cette balade mortelle en pleine jungle amazonienne où les crocos servent de benne à ordures. Au sens propre du terme et ce n’est pas fini.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
C’est vraiment du grand art, parfaitement mis en valeur par les couleurs de François Lapierre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Dans ce monde de connards, nous les femmes, faut qu'on s'entraide !
- Vas-y, ferme les yeux, et dis-moi un peu ce que tu te paierais avec cette petite fortune..
- Purée... La Fender Stratocaster d'Hendrix, par exemple.
Non, j'aime pas l'eau ! Je préfère rester dans mon jus !
(page 76)
Remarque, un squelette n'a jamais bouffé personne !
...mais les raclures c'est comme les insectes, c'est la lumière qui les attire