– Alors fais-lui confiance. Parfois il n’y a rien de mieux que de se confronter à ce qui nous a fait souffrir pour se rendre compte qu’on a tourné la page et que cela ne nous atteint plus.
C'est quand même étrange d'aimer Cendrillon et de choisir de donner à sa fille le prénom d'une de ses méchantes et moches demi-sœurs, non ?
Comme il n’y a pas plus de lutin que de neurones chez Nabilla, je suis devant ma valise ouverte, à me demander ce que je vais mettre dedans.
Pas question cette année, de me laisser surprendre par les conséquences vomitives des virages de montagne. Je me suis équipée de tout l'attirail possible et imaginable pour tenir les nausées à distance : bracelet élastique avec une boule de plastique appuyant prétendument sur un point stratégique anti-vomissements, médicaments avalés deux heures avant l'ascension, sucre imbibé d'alcool de menthe et roll-on d'huiles essentielles que j'applique consciencieusement sous mon nez toutes les cinq minutes. Résultat, à l'arrivée, pas de vomi dans les chaussures à déplorer. À la place, une bonne odeur persistante de chambre d'hôpital récemment désinfectée. On ne peut pas tout avoir.
Encore une autre tradition de la famille. Je me demande s'il y a une seule chose qu'ils font différemment, d'une année à l'autre, pour les fêtes de Noël... Quand j'y réfléchis, ça me fout presque les jetons.
Le passé ne peut pas être changé, mais tout est possible pour l𠆚venir.
Vous êtes là à nous parler de vos nuits torrides, alors que pour moi le plus torride ces dernières semaines a été d’arracher avec les dents là papier sur dernier Magnum double chocolat de mon congélateu
- Pauline c’est toi ?
- Non c’est Hannibale Lecter.
- Je ne suis pas comestible, passez votre chemin.
Dans une boulangerie, je suis à peine capable de choisir entre un sandwich thon crudités et un sandwich rosette cornichons, comme si mon choix de l’un pouvait faire de la peine à l’autre.
Double avantage de l’alcool : il dissipe le malaise et surtout il supprime les souvenirs.