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EAN : 9782021398014
224 pages
Seuil (24/05/2018)
3.88/5   13 notes
Résumé :
Plus des ¾ de notre empreinte écologique sont invisibles : la partie cachée de l’iceberg !

Découvrez l’impact environnemental qui se cache lorsque vous roulez en voiture – électrique ou non –, prenez l’avion ou les transports en commun ; mangez de la sauce tomate ou une belle tranche de bœuf ; quand vous portez un simple jean ou un tee-shirt, utilisez un ordinateur ou un téléphone portable ; quand vous prenez une douche ou montez l’un de vos meubles f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Babette Porcelijn nous présente dans ce livre notre empreinte cachée sur l'environnement, les conséquences de notre impact et des solutions à mettre en place. de nombreuses données chiffrées et détaillées, illustrées par une centaine d'infographies, sont fournies. J'ai trouvé l'utilisation systématique des illustrations pas toujours justifiée même si globalement cette mise en graphiques ou schémas est un plus.
L'impact écologique de notre vie quotidienne est abordé à travers l'alimentation et les boissons, les produits et les objets achetés, la mobilité et le logement. Pour cela, l'auteure présente l'analyse du cycle de vie des produits, de l'extraction des matières premières jusqu'à la mise en déchet, et l'utilisation de différents moyens avec plusieurs exemples (jean, ordinateur portable, consommation de boeuf et de sauce tomate, avion, voiture essence ou électrique, bois de construction, douche, panneaux solaires).
Notre pression sur l'écosystème augmente, sans changements de nos modes de vies, il nous faudra entre 4 et 5 planètes en 2050 pour satisfaire nos besoins.
Pour réfléchir aux opportunités soutenables et modifier notre mode de vie, Babette nous propose une matrice MI-A-M (faire mieux, autrement, avec moins) pour limiter notre impact. Elle présente des solutions sans toutefois chercher à nous culpabiliser mais en montrant l'urgence de la situation.
« Cela semble impossible jusqu'à que ce soit fait ». Nelson Mandela.
Lecture intéressante qui nous amène à réfléchir sur notre mode de vie et à commencer à faire notre part à notre niveau, à envisager la coopération nécessaire entre entreprises, pouvoirs publics et consommateurs.
« La plus grande menace qui pèse sur notre planète consiste à croire que quelqu'un d'autre va la sauver ». Robert Swan.

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Je déconseille très fortement.
Cette étude est scientifiquement incorrecte, elle subjective et non véridique. Son travail n'est pas soutenu par des publications scientifiques et les sources ne sont pas scientifiquement fiables sauf quelques exceptions comme l'ADEME.
Il y a une mauvaise structure du sommaire avec l'introduction à la fin et autres joyeusetés. La problématique et les mots de vocabulaire (impact, empreinte cachée, écologie, changement climatique, pollution) ne sont pas définie et n'est elle-même pas sûre de leurs significations.
Elle parle de l'empreinte cachée sans définir le cycle de vie et n'en fait une allusion que partielle.
Les calculs sont extrêmement approximés ou faux (elle multiplie des carottes avec des ânes) quand ils sont présents, c'est-à-dire rarement. Les diagrammes ne sont pas utilisables en l'état, il manque trop de données.
Son travail est approximatif et confus, elle se contredit au cours du livre notamment sur la proportionnalité de l'impact de l'eau de la douche. Elle peut nous dire ce qu'elle veut à l'aide de données non complètes.
Son travail n'est pas exhaustif, deux études de cas par domaine n'est pas suffisant. Ce n'est pas représentatif, il les faut tous car certains cas sont trop différents pour les mettre dans le même panier et pour un respect des normes scientifiques. D'ailleurs l'impact du domaine de l'habillement me semble bien bas sachant que c'est la seconde industrie la plus polluante au monde dans l'état des connaissances d'aujourd'hui.
L'empreinte cachée n'est pas la star du livre comme le supposait le titre. de plus, elle ne parle pas de l'impact de l'alcool et du sucre et des produits de substitution de l'alimentation vegan pourtant ils auraient bien besoin qu'on s'intéresse à eux.

Elle a une partie prise dans le greenwashing et la désinformation. N'a-t-elle écrit ce livre que pour se déculpabiliser et véhiculer sa propre vision de l'avenir ? Il semblerait, elle tient un discours subjectif. Elle parle de garder l'économie actuelle en la faisant devenir plus "green", mais les scientifiques disent clairement que l'économie de croissance et de production infinies n'a pas d'avenir possible dans un monde fini.
Elle diminue les impacts sanitaires du plastique. Connaissant l'approche des Néerlandais face à l'emballage jetable, ces propos non rien d'étonnant mais c'est triste de constater que même les écolos de ce pays (j'espère qu'elle n'est pas représentative) ont une utilisation excessive et une approche bien à eux de l'utilisation du plastique. Elle est contre l'arrêt de l'utilisation du plastique, dont la production est à base de matériaux pétrochimiques (pétrole) ayant une date limite de production (plus de pétrole, plus de plastique). Enlever les produits à base de plastique est une évidence pour le reste des écolos notamment quand on voit apparaitre le zéro déchets et tous les produits du quotidien en métal ou en bambou.
Elle base tous ces calculs sur le PIB et considère la richesse comme le problème de nos sociétés, il y a une étude récente de l'Insee si je ne m'abuse (que je n'ai malheureusement pas retrouvée) qui dit qu'au-dessus d'un certain salaire dans les pays ayant le plus au haut taux de PIB, cette personne fait partie de la contribution destructrice de la planète et de notre environnement. Mais d'autres études (cf référence dans le livre « Comment tout peux s'effondrer") montrent que ce sont les très riches qui font le plus de dégâts et que seule la répartition des richesses permettrait de limiter l'utilisation excessive des ressources. Ce n'est pas la richesse mais bien l'inégalité de la répartition des richesses qui pose problème. Et elle n'en fait aucune allusion. Elle ne parle pas non plus de la redéfinition du PIB qui est un sujet intéressant.
Elle considère que c'est la surpopulation qui menace la planète et là encore elle véhicule des fake-news. C'est raciste de considérer que la faute revient aux pays en développement où il y a les taux de natalité élevés. La surpopulation n'est pas la source du changement climatique, c'est la surconsommation des pays dit riche !!

Elle considère que tout le monde a les moyens et la liberté d'agir sur son environnement comme acheter des panneaux solaires, isolé son logement, acheter des aliments qui ont poussés dans des serres peu gourmandes en énergie... C'est encore plus culpabilisant pour ceux qui ne peuvent pas faire ces « écogestes ». Elle évite le sujet de la responsabilité des gouvernements et des localités. Elle base son discours sur la culpabilisation de l'individuel et non du global, je pensais justement que ce livre allait rétablir les responsabilités et les gestes écologiques qui ont un vrai impact. Mais comme elle dit en début, les bureaux d'études privés avec lesquels elle a travaillé tout au long de son étude, ne considéraient pas dans l'ordre du possible d'évaluer notre empreinte cachée. Pourtant l'impact des habitudes de vie occidentales a été mis en place par plusieurs regroupement scientifique comme le diagramme : « Résumé comparatif des meilleures manières de réduire l'empreinte carbone » de Environmental Research Letters, dont je pensais qu'elle allait s'appuyer dessus pour son travail) et d'ailleurs elle ne fait pas allusion à l'impact d'un enfant dans les sociétés occidentales.
Et on retrouve des discours classiques sans vrai argument, dans un but de persuader plutôt que de convaincre vis-à-vis du végétarisme et de l'antinucléaire.

Je suis très déçue, je pensais que j'allais apprendre et je me suis retrouvée à en savoir plus et d'avoir des informations de meilleures qualités.

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Avec ce livre, Babette Porcelijn nous propose une réflexion intéressante sur l'impact réel de notre mode de vie. Son travail, très documenté, s'est penché sur la totalité du cycle de vie d'un produit, dès l'extraction des matières premières nécessaires pour le fabriquer. Des graphiques et illustrations permettent d'aérer un peu cette masse d'informations et rendent le livre bien plus digeste qu'il ne le serait sans eux.
Si vous vous plongez dans cette lecture, vous serez peut-être bien surpris, comme moi, de l'impact d'un ordinateur portable, par exemple. Mais loin de ne donner que de mauvaises nouvelles, l'auteur nous propose nombre de solutions à essayer de mettre en oeuvre au niveau individuel ou collectif. Rien n'est perdu, si l'on réagit à temps? Mais le temps presse...
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Nous sommes le 2 août 2018 et ça doit bien faire deux semaines que l'on "supporte" une canicule historique. Avec tout cela certains osent prôner des intérêts climato-sceptique ! Bon je calme mes ardeurs, je ne suis pas là pour donner des avis politiques ni pour faire la leçon à qui que ce soit mais ayons au moins l'honnêteté d'avouer nos erreurs et de dire que l'on profite de notre seule et unique Terre bien plus que ce qu'elle ne peut nous offrir. Cela fait quelques temps que j'essaie de m'améliorer en triant mes déchets, en limitant les emballages inutiles, en utilisant Ecosia (c'est un moteur de recherche qui plante des arbres selon le nombre de recherches effectuées),...
Lorsque j'ai reçu Notre empreinte cachée : tout ce qu'il faut savoir pour vivre d'un pas léger sur la terre grâce à la masse critique j'ai vraiment été ravie (merci pour cette belle découverte). J'ai appris beaucoup de choses (notamment que mes petits gestes pour l'environnement ont un impact très faible en comparaison à tout ce que je pourrait améliorer) et j'ai repéré pas mal de pages à aller re-voir régulièrement, comme la page sur les légumes de saisons, la matrice Miam qui nous aide/guide à consommer autrement-mieux-moins.
L'écriture est fluide et la lecture est très aisée contrairement à ce que l'on pourrait craindre. Il y a beaucoup d'illustrations, de tableaux, de matrices,... Ce qui nous permet de très bien comprendre toutes les notions. On voit qu'un travail de titan à été effectué car tout est très bien documenté et expliqué très clairement. Ce livre nous permet de prendre conscience sur notre impact sur l'environnement ainsi que sur l'énergie utilisée pour produire ce que nous achetons-utilisons mais qui est cachée et à laquelle on ne prête pas forcement attention.
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Un livre bien écrit, intéressant à lire qui donne des exemples et des solutions concrètes. C'est un point de départ et non un guide prescriptif pour prendre conscience du nécessaire changement de paradigme. L'auteur vulgarise des questions environnementales complexes, propose des pistes et invite à les compléter.

Pour moi, ce livre est totalement dans la lignée du rapport Meadows sur le fond en apportant des éclairages sur l'énergie, l'eau, les métaux et le plastique ( je salue la courage de chiffrer la pollution plastique. Même si ce ne sont que des approximations imparfaites, ces estimations aident à réaliser l'ampleur du challenge et ainsi incitent ... peut-être ... à agir).
Sur la forme, et c'est la force de ce livre, l'auteur propose et assume une simplification et une lecture graphique pour expliquer et faire prendre conscience des problèmes sur lesquels le monde occidental (notamment) peut agir.
Bien sûr il y a des approximations et des raccourcis, mais l'ordre de grandeur est très certainement correct et les références (km en voiture par année) sont bienvenus pour aider chacun.e à réfléchir à son impact et identifier les leviers qu'il.elle peut actionner.
Certains chiffres (avion) me semblent surprenants de prime abord, mais je ne rejetterai pas la démarche pour autant. Cette contribution est bienvenue: implacable et exigeante dans ses conclusions, elle reste positive et empowering pour qui est d'accord de se remettre en question.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Jo Hermans m'a également posé une colle amusante : "A votre avis, qu'est-ce qui consomme le plus d'énergie : le rasage mécanique sur peau mouillée ou le rasage électrique?" Je pensais que c'était le rasage électrique, même si je sentais le piège dans sa question. En fait, ce n'est pas la bonne réponse. Si vous vous rasez à l'eau chaude, le chauffage de l'eau consomme beaucoup plus d'énergie qu'un rasoir électrique. [...] Le Pr Hermans a même calculé que l'énergie consommée pour une seconde d'eau chaude au robinet est équivalente à celle utilisée pour faire fonctionner un rasoir électrique pendant trois minutes. Pensez-y la prochaine fois que vous prendrez une douche !
Mais attention, pour être juste, il faudrait prendre en compte les impacts cachés de la production du rasoir électrique. Et pensez au chauffe-eau solaire, plus low tech et moins impactant qu'un panneau photovoltaïque.
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L'économiste Nicholas Stern a étudié les coûts du changement climatique à la demande du gouvernement britannique en 2006. D'après ses calculs, si rien n'est fait pour arrêter le changement climatique, nous allons être confrontés à des problèmes sociaux et économiques d'une ampleur comparable à ceux de la Grande Dépression de l'entre-deux-guerre. Pour lui, que si peu soit fait à propos du changement climatique constitue "un échec du marché sans précédent dans l'histoire".
Nicholas Stern affirme également qu'il est moins cher d'investir immédiatement dans les mesures coûteuses pour réduire les émissions de CO2 que d'attendre à ne rien faire. D'après ses calculs, la prévention coûterait de 1% à 2% de notre PIB annuel. Mais si nous ne faisons rien, il nous en coûtera plus tard entre 5% et 20% du PIB pour lutter contre les effets du changement climatique.
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Depuis quelques décennies, les activités humaines ont un impact tel que la nature ne peut plus faire face. Pour l'illustrer, le Global Footprint Network calcule chaque année le Jour du dépassement de la Terre, date à laquelle nous atteignons la capacité de charge de la Terre pour l'année. Le reste de l'année, nous « surutilisons » les ressources de la planète. Et ce jour arrive de plus en plus tôt dans l'année : c'était le 13 août en 2015 et le 8 juillet en 2017.
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Les panneaux solaires de dernière génération fournissent chacun environ 240kWh d'énergie par an. [...]
Il faut environ 15 panneaux solaires pour produire l'énergie permettant de couvrir les besoins de la famille moyenne. L'installation de 15 panneaux coûte environ 5000€ et vous permet d'économiser ensuite 670€ sur votre facture énergétique, soit 13% de l'investissement de départ. [...] Les panneaux solaires ont une durée de vie d'environ vingt-cinq ans et sont amortis au bout d'à peu près huit ans. Sur une période de vingt-cinq ans, cela vous permet d'économiser 17000€ en énergie. Trois fois votre investissement de départ. Pas mal !
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Néanmoins, il reste encore beaucoup de charbon et de gaz pour les siècles à venir. Et ce n'est pas comme on pourrait le penser une bonne nouvelle, mais un problème, car nous devons nous empêcher d'exploiter ces stocks restants.
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