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sur 157 notes
L'histoire débute avec Fabien Etcheverry, jeune boulanger. Tôt, ce lundi 5 juin 2017, il livre le pain avec sa camionnette et arrive au château de Haut Méac, dans le bordelais, chez les Mazet, famille de vignerons autrefois prospères. Il rentre dans la cuisine où il n'y a encore personne de levé car il est très tôt. Il est attiré par une porte un peu particulière et curieux, pensant qu'il s'agit peut-être d'un accès à un abri antiatomique, peine à l'ouvrir et, stupéfait se retrouve devant une chambre froide. Il s'apprête à la refermer lorsqu'il aperçoit sous un pli d'une bâche bleue, comme un moignon. Il soulève alors la bâche et découvre le corps d'une femme.
Le major Dambérailh chef de la brigade locale sera chargé de l'enquête.
Nous allons alors nous retrouver trois jours plus tôt avec l'arrivée d'un groupe de trentenaires venu passer une semaine au château, reconverti partiellement en chambres d'hôtes.
Agathe Portail, dans ce premier roman, roman policier certes, mais aussi roman de terroir décrit très bien les difficultés rencontrés par les vignerons, que ce soit le gel ou la grêle qui peuvent anéantir une récolte en une nuit ou quelques minutes. Par le biais de Bernard Mazet, elle nous fait prendre conscience aussi de la pénibilité de ce métier et des heures de travail consacrées au vignoble dans des conditions souvent rendues difficiles par le froid ou la chaleur, en l'occurrence, ici, par la très forte chaleur de l'été 2017.
Mais cette région bordelaise que l'auteure connaît très bien offre un décor splendide au roman. la nature est omniprésente dans le livre pour notre plus grand plaisir et la cueillette des fruits puis leur transformation en confiture ou en desserts tous plus appétissants les uns que les autres nous régale les papilles. Les fleurs et la récupération de leurs graines offrent également de beaux tableaux. Quant aux délicieuses odeurs de tous ces dons de la nature, c'est un délice !
Le décor enchanteur de cette région et ses difficultés économiques sont un pan du roman, l'autre pan est l'aspect policier avec cette enquête pour tenter de trouver le coupable.
Si j'ai eu un peu de mal au départ avec tous ces personnages, j'ai ensuite été bien séduite par l'aspect psychologique. Agathe Portail a brossé des portraits très fouillés de toutes les personnes ayant eu, à un moment ou à un autre, un rapport avec la victime. Je me suis laissée porter par cette enquête et été surprise par le dénouement !
L'Année du gel est un roman policier et de terroir, à l'écriture simple, qui m'a permis de passer un excellent moment de détente. C'est un roman qui rappelle l'histoire et la culture d'un territoire, ici le bordelais, mais un roman aussi tourné vers la vie d'aujourd'hui, un roman découvert grâce aux éditions Calman-Lévy / territoires que je remercie.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Il fait un peu frisquet entre ces pages, je vous préviens tout de suite.

Prévoyez un bon plaid avant de plonger la tête la première dans ce roman policier à la fois désuet et véritablement contemporain !

Frisquet, je disais. Oui, en effet, puisque tout commence par un corps dans un frigo. Au départ, on ne sait pas de qui il s'agit exactement et Agathe Portail nous prend déjà dans ses filets pour ne plus nous lâcher, la maline ! On veut savoir !

Un groupe d'amis débarque pour un séjour qu'il espère agréable au vert, dans un domaine viticole de Haut Méac. Peu à peu, le vernis craque. Les secrets se dévoilent.

J'aime la façon dont Agathe Portal dépeint ses personnages. Ironique et percutante à la fois. Elle offre un ton, fait entendre sa petite musique derrière les mécanismes bien huilés d'un roman policier plutôt traditionnel par certains aspects.

Un roman à énigme contemporain et efficace dont la fin fonctionne à merveille. Je suis plutôt difficile dans ce registre et les dernières pages sont pour moi essentielles dans l'avis que je peux avoir de ce genre de livres.

Un vrai roman policier, à l'ancienne, mais en même temps, mordant et plein d'humour, lui donnant un vrai supplément d'âme. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de ce premier roman. Les nombreux clins d'oeil au genre du roman policier, avec des héros parfois d'un autre temps. Et cette modernité de ton qui dépoussière le colonel Moutarde et le remet au goût du jour !

Et cerise sur le gâteau, ou devrais-je dire, raisin dans la bouteille, ce roman offre un véritable regard sur le milieu viticole actuel, nous laissant entrevoir ses difficultés, le véritable engagement de ces hommes, de ces femmes, qui font le vin.

Bref, une belle découverte !

Je lève mon verre à Agathe Portail et ce premier roman !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Un groupe de trentenaires, copains de fac, s'installe pour un long week-end au Haut Méac, un château viticole qui a besoin d'arrondir ses fins de mois.
Mais voilà qu'après une soirée bien arrosée, on découvre Clara, une des convives, congelée dans la chambre froide de la cuisine...

Agathe Portail a concocté une intrigue bien tordue, parsemée de fausses pistes. Il faut arriver aux dernières pages pour pouvoir affirmer, comme le commissaire Bourrel (ah, Raymond Souplex !) , "bon sang, mais c'est bien sûr !"
L'autrice a su créer une ambiance très intimiste, presqu'un huis clos de vieilles pierres et de plantations. Traditions et modernité s'y rencontrent, souvent s'y opposent, mais les premières viennent aussi au secours de l'autre...
Agathe Portail nous propose une galerie de personnages qui offrent une façade cachant de nombreuses lézardes. Ils sont nombreux, ambigus ou retors, cachant quelques secrets... Autant de pistes à investiguer.
L'écriture est alerte ; le récit dynamique. La lecture est un peu perturbée par le nombre de personnages (on se demande souvent "qui est qui ?" dans le premier tiers de lecture). le roman se lit quand même facilement, au prix de quelques retours arrières pour retrouver l'historique des personnages...
Un bon polar régional, et une sympathique découverte au dernier Gujan Thrillers Festival.
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Le décor : un domaine viticole "Haut Méac" en difficulté financière.
Les protagonistes : Un groupe d'amis peu commun, liés entre eux par le couple Pierre et Juliette. La famille Mazet, Bernard le viticulteur et sa femme Alexane, résolue à faire bouillir la marmite avec la chambre d'hôtes crée après l'année de grêle puis de gel. Les parents de Bernard Mazet, retirés dans le pavillon d'en bas pour laisser le champ libre à leur fils.

Une poignée d'amis venus profiter d'une semaine de repos dans un cadre idyllique. Jusqu'au matin où le boulanger du village voisin découvre le corps de l'une d'entre eux dans la chambre froide. 150 pages, pour découvrir ce meurtre, qui permettent de prendre la mesure des personnages, de laisser filtrer la psychologie de chacun, de laisser monter la tension.

L'auteure distille alors savamment les contours des personnalités de chacun des personnages pour mieux instiller le doute chez le lecteur.

Une ambiance à la Barnaby avec l'enquêteur Géraud Dambérailh aux méthodes un peu surannées. Où l'on découvre que ce lieu de villégiature n'est pas le fruit du hasard. Que les conflits d'intérêts ne sont jamais très loin. Mais qui a tué ? À qui profite le crime ?

Le polar psychologique prend forme et corps dans ce domaine viticole bordelais sous la plume subtile d'Agathe Portail.

L'auteure nous balade lentement dans cet univers clos, au milieu de ses personnages liés par leur passé d'étudiant pour les uns par des liens familiaux pour les autres. Pierre et Juliette très amoureux, Corentin et Léonie très torturés, Clara la discrète, Olivia, Vincent l'adulescent, les Mazet, leur peur de l'échec, leur attachement au patrimoine viticole familial.

L'auteure décrit avec finesse, dans un suspense bien présent, la noirceur des uns ; la naïveté de certains, la cruauté d'autres, la beauté des paysages. J'ai beaucoup aimé le couple d'enquêteurs Dambérailh-Amblevert qui pourrait constituer des personnages récurrents.

Je remercie les éditions Calmann-Levy pour cette belle découverte.

Une collection "Territoires" prometteuse à la lecture de ce premier roman captivant qui vous embarque jusqu'à l'épilogue totalement inattendu.
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Sorti en 2020, ce premier tome d'une série policière se passe dans le bordelais. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on a l'impression d'y être très bien reçus... en chambres d'hôtes dans un chateau et une abbaye.

Après des épisodes de gel, les propriétaires du château du Haut Ménac, se sont lancés dans un nouveau projet sensé leur apporter un complément de revenu, et c'est toute une bande de trentenaires qui débarque pour une petite semaine. Ils se connaissent tous car ils ont fait leurs études ensemble à Clermont- Ferrand. ils sont amis, mais n'ont pas grand-chose en commun, à première vue. Seul un des leurs devra dormir dans une maison voisine, car il n'y a pas assez de chambres. Dans cette maison, se trouve déjà une jeune cliente.
Au quatrième jour, un cadavre est retrouvé dans la chambre froide du chateau...
Plouf, plouf !
Et c'est la brigade de gendarmerie locale qui est chargée de l'affaire, dont le major n'est autre que le neveu de Daphné celle qui loue à la jeune fille et au jeune homme. Ici, tout le monde se connait..


Si l'enquête est comme dans un cosy mystery, (assez "douce") , on s'éloigne du genre par la précision du vocabulaire local et les images merveilleuses qu' elle renvoient de cette région. Il y fait chaud , mais l'orage gronde, étouffant. La poussière de craie virevolte, on passe de l'ombre bienfaitrice , à la chaleur écrasante dés qu'on met un pied hors de ces batisses anciennes, les fruits des vergers n'attendent que d'être cueillis, les tartes aux myrtilles y sont noires et fondantes et sont un délice (virtuel !) dans la bouche (frustrée du coup..) du lecteur...
Les vignobles, le chateau, tout est merveilleusement décrit, on s'y croierait...

N'eut été ce crime , on se sentirait presque bien dans cette location, presque invité, presque en vacances, presque en été ...


Une écrivain à suivre , le tome suivant ( Piqüre de rappel) m'attend sagement.
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Tentée par "Piqûres de rappel" d'Agathe Portail, je me suis laissée guider par ma bibliothécaire qui m'a conseillé de lire le 1er roman de cette auteure "L'année du gel".
Des romans policiers qui se passent dans le sud-ouest (ma région), ça me parlait bien.
"L'année du gel" se situe donc dans un château du bordelais (château du Haut Méac) que les propriétaires ont transformé en chambres d'hôtes, où se réunit chaque année une bande de copains trentenaires.
Tout allait bien jusqu'à ce que l'on découvre un cadavre, pas dans le placard, mais dans la chambre froide, par le boulanger du village poussé par la curiosité. Que se cache t'il derrière cette porte ? Un abri antiatomique ? Surprise ! La découverte est plutôt macabre !
Agathe Portail brosse avec talent les portraits psychologiques des différents personnages présents dans le roman, et ils sont nombreux, distillant des indices qui sèment le doute sur la culpabilité des uns et des autres. Des allers retours entre passé et présent nous apportent une bonne connaissance de la personnalité des protagonistes.
Cette enquête, menée par le major Dambérailh, nous fait découvrir les difficultés du monde viticole liées notamment aux intempéries, gel, grêle... et la pénibilité de ce métier où on ne compte pas ses heures de travail dans le froid ou la chaleur, ainsi que les difficultés économiques rencontrées.
Les descriptions des paysages bordelais offrent un superbe cadre à ce roman policier qui en fait en même temps un roman de terroir très intéressant.
Je vais donc poursuivre la découverte de cette auteure avec "piqûres de rappel" qui se passe en Dordogne et qui va, je pense beaucoup me plaire !
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"L'année du gel" car Bernard Mazet et sa famille, viticulteurs appauvris cette année particulièrement par le gel, a dû transformer des chambres de son château en chambres d'hôtes ainsi que Daphné Dambérailh, propriétaire d'une ancienne abbaye.
L'été très chaud, voit arriver des amis trentenaires qui seront répartis dans les deux logements.
Daphné accueille une pensionnaire mutique. Elle l'envoie loger au château Mazet en espérant que la compagnie va réussir à la décoincer.
Quatre jours après leur arrivée, un cadavre est découvert dans la chambre froide sinistre du château par le boulanger, très tôt le matin. Cet évènement est présenté au début du roman, ce qui laisse supposer une atmosphère très animée.
D'autant plus que dans l'ancienne abbaye, une pendule d'officier a disparu.
C'est le major de gendarmerie Géraud Dambérailh, neveu de Daphné qui sera chargé de l'enquête mais ça traîne avant la mise en place des évènements de l'enquête.
Une trop grande partie est réservée à l'installation des trentenaires.
L'auteure a beaucoup traîné avant que l'enquête commence. Dommage car elle se révèle intéressante avec ce personnage fantaisiste, Daphné Dambérailh.
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Pour inaugurer sa nouvelle collection Territoires Calmann Levy a invité une nouvelle venue, Agathe Portail, jeune auteure bordelaise de 32 ans- qui travaille dans la communication et dont le roman l'année du gel est paru le 8 janvier dernier.

On a reçu " l''année du gel " dans une sublime box et on a lu assez rapidement.
L'intrigue de ce polar régional se déroule dans une splendide propriété viticole familiale en pleine de la région bordelaise, le Haut Méac que le couple de propriétaire, Monsieur et Madame Mazet décide de louer en chambres d'hôtes histoire de mettre un peu de beurre dans les épinards, enfin plutôt dans les raisins..

Un groupe de quelques copains d'une trentaine d'années vont alors annexer les chambres de l'établissement. Tout se passe bien jusqu'u jour où un corps est découvert dans une des chambres du château. Qui est la victime et surtout que s'est-il passé ?

Agathe Portail nous donnera la clé du mystère qu'à la fin de ce whodunit bordelais d'une efficacité certaine. Pleinement maitrisé, la jeune romancière joue parfaitement avec les allers retours entre passé et présent et distille les indices comme il faut pour qu'on puisse reconstituer le puzzle du mystère de la propriété du Haut Méac.

« Alors que les ombres commençaient à s'allonger, Pierre et Vincent avaient battu le rappel des uns et des autres tout autour du château et dans les couloirs : l'apéritif se profilait. Alexane Mazet était sorti opportunément de son atelier, un pinceau à la main, et Vincent l'avait invitée à se joindre à eux. Juliette avait dévalé le lourd escalier et couru jusqu'à la cuisine où elle avait tiré sur un plateau de la pile posé sur le frigidaire ronflant »

On s'en doute, secrets dissimulés et rancoeurs inavoués ne tarderont pas à pointer le bout de son nez avec la découverte de ce cadavre.

La romancière privilégie largement la dimension psychologique sur l'action et met évidemment bien en avant le territoire de sa région (d'où le lien évident avec la thématique de sa collection) avec de belles descriptions de paysages oenologiques.

Agathe Portail n'évite certes pas certains stéréotypes et maladresses de style, mais on évite toutefois la grosse saga régionale autour d'une riche propriété comme les chaines de service public avaient tendance à nous abreuver il y a quelques années grâce au mécanisme implacable du thriller et au dénouement plutôt inattendu même pour les adeptes de polar.

Avec ce polar d'atmosphère baigné d'une certaine douceur on a une lecture plutôt idéale pour bien commencer l'année !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Été 2017. le couple Mazet loue des chambres d'hôtes, afin de faire face aux difficultés financières qui menacent leur vigne. Un groupe de trentenaires investit le château. Ils sont amis depuis leurs études, se retrouvent tous les ans et sont très différents. La chaleur et les soirées arrosées font remonter des drames personnels.


Au bout de quelques jours, un corps est découvert dans la chambre froide. N'ayant que peu d'indices scientifiques, le major Dambérailh doit trouver le mobile pour découvrir qui se cache derrière ce crime. Pour cela, seules les auditions peuvent l'aider.


L'enquête repose essentiellement sur l'aspect psychologique : la façon de tuer, le passé de la victime, ses liens avec les autres, la vie des témoins. Nous avons les mêmes informations que le major, aussi, j'ai recherché activement qui avait une raison de tuer. J'ai soupçonné tout le monde, j'ai envisagé tous les mobiles, du moins… c'est ce que j'ai cru. J'ai, parfois, espéré me tromper, car l'attachement s'était créé envers certains suspects. En effet, ce polar doux donne une part importante à la personnalité des personnages. J'ai eu la sensation de les connaître, de les comprendre et je ne voulais pas qu'ils me déçoivent.


Des retours en arrière sont faits. Les policiers sont obligés de revenir sur certains témoignages, de creuser certaines informations et les rivalités se dévoilent au fur et à mesure. Personne ne semble avoir de raisons de tuer la victime et, en même temps, tout le monde en a une. La narration est si bien ficelée que j'ai nagé en pleine confusion. Malgré mes soupçons divers, je n'ai jamais eu de certitudes.


La suite sur mon blog


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Vous reprendrez bien un peu de petits meurtres entre amis ?

Désuet. C'est le mot qui me vient le premier en tête, quand je pense à ce roman. Oui, c'est bien le terme que j'emploierai : du premier roman d'Agathe Portail se dégage un charme désuet.

Un charme désuet à la Agatha Christie. Dès les premières pages, j'ai ressenti cette ambiance à la fois cosy et mystérieuse. On sait que le danger est tapi, là, quelque part… mais on ne peut poser le doigt dessus. Entre les descriptions des lieux et les dialogues, on aurait presque l'impression de se retrouver dans la demeure d'un aristocrate britannique.

Mais non ! Bienvenue dans le Bordelais, au coeur d'un domaine viticole. La demeure est splendide, vestiges d'une vie luxuriante. Malheureusement, aujourd'hui, Bernard Mazet peine à joindre les deux bouts. Entièrement tributaire du temps, l'année passée, il a vu sa récolte de raisins partir en fumée après un épisode de gel. C'est ainsi qu'il accepte l'idée de sa femme : profiter de leur magnifique demeure pour ouvrir des chambres d'hôtes.

Et c'est donc ainsi que quelques amis trentenaires se retrouvent dans cette propriété familiale de Haut Méac. Et que le corps sans vie d'une des hôtes est retrouvée dans la chambre froide du château.

Porté par une écriture fluide et maitrisée, ce roman est mené d'une main de maitre. C'est un primo-roman, et pourtant, Agathe Portail maitrise tous les codes. Elle brouille les pistes, nous fait douter de chacun des personnages. Et, comme dans un bon polar à la Agatha Christie : le meurtrier n'est jamais celui que l'on croit !

Un premier roman très réussi, qui inaugure également la nouvelle collection des éditions Calmann-Lévy : la collection territoire. Et, on comprend facilement pourquoi Agathe Portail y a toute sa place… Pas besoin de partir loin, pour s'évader. le Bordelais est à portée de main !
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