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Critique de Kerrun
Ce texte de 1936 est présenté comme un récit autobiographique, qui devait être suivi par une seconde partie, qu'il annonce mais qui n'a jamais paru. On y parcourt les premières années de la vie d'un jeune bourgeois, depuis l'époque de son enfance, jusqu'à son embarquement pour l'Afrique du Nord, en 1935, à la suite d'une affaire de moeurs, pour être relégué au très dur et très sexualisé Biribi.
Les goûts homosexuels de l'auteur forment le sujet principal de son livre, marqué par une franchise et une liberté assez contemporaines. le titre du livre renvoie sans doute davantage à la vie affranchie que se construit le personnage principal qu'à son origine nîmoise possible et aux protestants cévenols. La localisation de plusieurs épisodes importants du récit dans des lieux marqués homo-érotiquement, caserne ou prison, amène à s'interroger sur la part fantasmée de cette histoire. Elle comporte aussi beaucoup de traits originaux et forme un récit très bien mené.
Les goûts homosexuels de l'auteur forment le sujet principal de son livre, marqué par une franchise et une liberté assez contemporaines. le titre du livre renvoie sans doute davantage à la vie affranchie que se construit le personnage principal qu'à son origine nîmoise possible et aux protestants cévenols. La localisation de plusieurs épisodes importants du récit dans des lieux marqués homo-érotiquement, caserne ou prison, amène à s'interroger sur la part fantasmée de cette histoire. Elle comporte aussi beaucoup de traits originaux et forme un récit très bien mené.
