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EAN : 9782879297217
389 pages
Editions de l'Olivier (03/04/2014)
3.31/5   52 notes
Résumé :
Houston, Texas. La famille Harding est en crise. Les parents Elson et Cadence viennent de se séparer, et leur fils Richard, récemment diplômé, attiré par la poésie et les garçons, est en plein doute existentiel. C’est alors que Chloe, la plus jeune fille, est exclue de la fac et disparait mystérieusement. Autour de cette nouvelle inquiétante, les membres de la famille, enfermés dans leurs histoires personnelles, vont tenter de s’unir pour la retrouver. Entre les jou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre bien construit et prenant. Une famille dont les parents viennent de divorcer voit leur fille Chloé disparaître. Alors qu'elle vient d'être renvoyer de son université, Chloé disparaît et laisse son frère et ses parents menés leurs vies comme ils peuvent.
J'aurais peut être eu un coup de coeur pour ce roman si l'héroïne ne m'avait pas à ce point agacée.Je ne suis, peut-être, pas arriver à la comprendre.
Un auteur à suivre tout de même.
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Chloe revient dans sa famille auprès de son frère et de ses parents, divorcés de fraîche date, temporairement (?) renvoyée de l'Université pour un fait semi-obscur, dont la révélation progressive va montrer peu à peu la gravité et expliquer l'ampleur du bazar qui s'ensuit alors. Remise en question pour chacun, à la lueur de cet événement, la donne d'arrivée sera différente de la donne de départ.

C'est un roman américain assez typique : une famille, un campus, un fait de société impliquant le racisme, la culpabilité et la responsabilité, une situation qui n'est pas sans rappeler le dîner de H Koch, et ses interrogations (protéger ses proches quand ils sont coupables?), en plus subtil sans doute. La complexité des faits et les angoisses qu'ils génèrent expliquent que chacun réagisse souvent de travers, et que l'engrenage broie peu à peu chacun des personnages dans un suspense mené sans complexes, à grand renfort de flash-backs et d'interruption d'histoire au moment crucial. Il n'y a pas de happy end, à proprement parler, c'est appréciable, mais un nouvel équilibre qui va bien finir par s'imposer.
Les relations interpersonnelles et le sens de la vie sont au centre du roman, qui donne alternativement la première place aux quatre membres de la famille.

C'est assez rondement mené, d'une écriture ordinaire mais pas bâclée, que je qualifierais d'efficace, sans fioriture, sans pathos. Quand Andrew Porter aura compris que les personnages ne sont pas tous obligés de vomir, de se raccrocher le téléphone au nez et d'oublier les faits en raison de l'alcool, se sera parfait dans son genre. Car le livre est finalement conduit à son terme avec dextérité dans une montée en puissance progressive, pose quelques questions, fait passer un plutôt bon moment.

Quant au titre, je suis incapable de vous l'expliquer.
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Un roman qui commence lentement mais qui peu à peu nous séduit par son atmosphère.
Il s'agit d'une famille américaine : Cadence et Elson sont sur le point de divorcer, leurs deux enfants, étudiants, sont bouleversés par cette nouvelle.
Le fil aîné, Richard, se cherche, il écrit des poèmes et travaille dans un bar. La fille, Chloé, est étudiante à la fac, elle est tombée amoureuse d'un jeune indien appelé Raja, un peu rebelle. Celui-ci se trouve mêlé à une bagarre et doit fuir.
Roman très psychologique, beaucoup de monologues intérieurs, de réflexions sur la vie, l'amour, la mort.
Ce roman brasse énormément de thèmes : homosexualité, drogue, réussite professionnelle, bonheur conjugal.
Pas un chef d'oeuvre mais pas mal et il s'agit d'ailleurs d'un premier roman.
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Un auteur remarquable et talentueux qui décrit avec finesse et sans concession la dégringolade d'une famille, la déconstruction d'un noyau familial où chacun se cherche pour son avenir, où les non-dits, les rancoeurs resurgissent et où l'espoir d'un renouveau ne sera sûrement pas possible. Et pourtant malgré la noirceur de ce livre, j'ai adoré l'histoire.
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Un ennui profond pour le destin des personnages m'a empêché de terminer ce livre, dont le résumé semblait pourtant prometteur. Malheureusement, aucun des protagonistes n'est attachant, tous englués dans leur égocentrisme. Pour ce qui est de la disparition de Chloe, je dois avouer que cela m'a laissé particulièrement de marbre ; dès le début il est facile de se douter de ce qui est arrivé et cela ne donne pas pour autant envie d'en savoir plus.
Malgré des problématiques abordées (racisme, notion de famille et de divorce...) qui auraient pu être intéressantes, ce livre n'a pas réussir à maintenir mon intérêt tant les personnages sont énervants - je pense notamment à un passage où Chloe reproche à ses parents d'avoir divorcé et ne pas avoir fait d'efforts pour rester ensemble pour le respect des enfants ; comment une étudiante, que l'on suppose un minimum réfléchie, peut avoir ce genre de raisonnement digne d'une enfant ? Se croyant maitre en matière d'amour, cela en fait un personnage détestable pour lequel je n'ai ressenti aucune compassion.
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
04 juillet 2014
Une jeune étudiante disparaît, et la vie des siens bascule à jamais. Pour son premier roman, Andrew Porter s’immisce au cœur d’une tragédie familiale. Entre fine analyse de l’intime et suspense psychologique.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Depuis son divorce, Elson a pris l’habitude de s’arrêter au Brunswick Hotel pour boire un verre après le travail. Il aime bien le Brunswick, parce que c’est l’un des hôtels les plus récents de la ville et qu’il sait qu’aucune de ses connaissances n’ira jamais le chercher là. Il aime cette impression d’anonymat, lorsqu’il est assis seul au bar du deuxième étage, près de la fenêtre, et contemple les immeubles de bureaux à l’architecture futuriste de l’autre côté de la rue, leurs élégantes surfaces vitrées, conscient que derrière tout ce verre, des hommes et des femmes en costume ou en tailleur impeccablement repassé ferment sans doute leur serviette et leur attaché-case en prévision d’un dîner ou d’un apéritif. Il aime les imaginer quittant leur bureau, les regarder franchir la porte et monter dans leur voiture. Il y a quelque chose d’étrangement apaisant dans tout cela, dans cette observation routinière, quotidienne, de la ville qui se vide, se tait et s’assombrit.
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- Ecoute, Cadence, j'ai un problème à régler sans tarder, dit-il, relisant de nouveau cet e-mail et se demandant s'il doit en parler. Alors, à moins d'une urgence...
- Chloe est partie.
- Quoi?
- Elle est partie. Elle a disparu.
Il se lève et porte le téléphone à son autre oreille, s'efforçant de digérer ce que vient de dire Cadence.
" Comment ça, elle a disparu?
- Eh bien, elle a pris la voiture et elle est partie.
- Comment le sais-tu?
- Parce qu'elle m'a laissé un mot, Elson.
- Mais où diable est-elle allée?
- Je l'ignore. Si j'en avais la moindre idée, je ne t'appellerais pas, figure-toi." Elle s'interrompt, puis: " Elle t'a contacté?
- Non."
(...)
" Je pense qu'on devrait appeler la police.
- Attends." Il allume une cigarette. "Doucement. Que disait ce mot?
- De lui accorder quarante-huit heures et de ne pas appeler la police.
- Quarante-huit heures pour quoi faire?
- Aucune idée.
- C'est tout?
- Non. Il disait aussi que la "donne" avait changé. Qu'elle nous téléphonerait dans quelques jours pour tout nous expliquer."
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"Il y avait quelque chose d'étrangement réconfortant, d'étrangement apaisant à être dans cette librairie, au milieu de tous ces livres."
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Tu n'as pas idée de ce qu'on ressentait en prenant le métro ou l'avion après ces attentats, expliqua- t- il . La méfiance des passagers blancs, la terreur qui se lisait dans leurs yeux. Sans parler des insultes proférées au lycée derrière son dos, quand elles ne lui étaient pas lancées au visage : terroriste, enturbanné, barbu.
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C'est peut-être une intervention divine, a-t-il dit. La providence.
Ou bien ce qui se produit dans les situations désespérées, a songé Chloe : on perd tout discernement, au point de prendre le plus louche des individus pour un sauveur.
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