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Critique de Bruno19


Roman reçu dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE, merci à Babelio et à l'éditeur.

A la lecture du quatrième de couverture, pas de doute, il s'agit d'un roman d'espionnage où l'auteur va nous promener dans les arcanes du pouvoir et des services secrets entre mensonges, dissimuilations et activitées non avouables. La référence à Orwell en fin de résumé est elle aussi tout à fait justifiée et revendiquée par l'auteur dans sa postface -roman écrit en 2009 exactement soixante ans après la publication du 1984 d'Orwell et reprenant sa thématique d'une société sous surveillance constante -. le thème est donc d'actualité et prometteur: doit on sacrifier les libertés individuelles pour une sécurité accrue? Quelles peuvent être les dérives d'un tel sacrifice?

Au long de 560 pages, l'auteur va donc progressivement nous expliquer comment sur la base d'une législation existante dans la réalité une dérive vers un état policier est possible. Pour cela il commence son histoire par la mort filmée d'un homme (David Eyam) qui a quitté le gouvernement quelques années auparavant dans des circonstances mystérieuses et qui a légué plusieurs choses à sa vieille amie Kate Lockhart. Très vite on comprends que cet héritage est en fait composé de clés pour trouver le véritable héritage: ce qui s'est passé avant sa mort, ce qui l'a conduit à sa démission et peut être à mettre en scène sa propre mort (le mystère n'en est pas vraiment un, il ne s'agit pas là de spoiler l'intrigue). Kate va vite s'appercevoir aussi que quelqu'un la surveille et ne veut pas que l'heritage d'Eyam soit révélé (à n'importe quel prix).

Tout cela semble faire de ce roman un bon roman d'espionnage et pourtant...

Je n'ai vraiment pas accroché à ce roman pour plusieurs raisons:

Les personnages tout d'abord. Autant n'importe quelle histoire peut donner envie d'être lue grace au charisme de ses protagonistes, autant je n'ai rien trouvé d'attachant à Eyam ou Kate.

L'action ensuite. Un bon roman d'espionnage pour moi va précipiter ses acteurs dans des phases d'infiltration, de fuite, de combat ou de tromperie, de faux semblants. Or pendant plus de 400 pages il ne se passe pas grand chose, à peine un cambriolage un peu (très peu) musclé, un assassinat (évoqué) et quelques filatures et surveillances. C'est peu enthousiasment, rendant toutes ces pages longues à lire pour apprendre que Eyam est vivant (on s'en doute de puis le début) qu'il a simulé sa mort (pas d'explication détaillée de la manière dont il a fait qui aurait pu rendre un chapitre interessant) et qu'il doit à présent rendre public le secret que tout le monde veut voir disparaitre malgré la traque engagée contre lui.

Seules les 100 dernières pages du roman ammènent un peu de suspens dans la course contre la montre pour faire éclater la vérité.

Dommage le thème était alléchant.

A reserver aux lecteurs assidus que le thème interesse et qui ne chercheront pas d'excitation ou d'action dans le récit

Lien : http://leslivresdemavie.over..
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