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Les enquêtes de Victor Dauterive tome 6 sur 7
EAN : 9782824617718
480 pages
City Editions (30/09/2020)
4.45/5   42 notes
Résumé :
Été 1792. Les Prussiens envahissent la France pour tenter de mettre fin à la Révolution. Ils assiègent Verdun, dernière ville forte avant Paris.
Victor Dauterive, missionné par Danton, doit convaincre le commandant de la garnison de tenir bon jusqu’à l’arrivée des renforts français. Mais dans la ville, l’agitation est à son comble et un mystérieux jeune homme vêtu parvient peu à peu à persuader les habitants qu’il est dans leur intérêt de capituler. Le comma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman historique pour les amateurs de policier.

J'avais déjà été séduite par le tome précédent, et le talent de conteur de l'auteur ne se dément pas avec ce nouvel opus.

A travers 3 enquêtes entremêlées, le jeune Victor va encore devoir faire preuve de bravoure et montrer sa malice et son intelligence. Tout ceci avec l'aide providentielle de son très jeune ami Joseph.

L'auteur a fait un travail remarquable sur les personnages. Victor qui a l'art de collectionner les ennuis a cause de son impulsivité et parfois de son imprudence va devoir faire face a de nombreux périls. Mais ce personnage évolue au fil du temps et apprend beaucoup de ses erreurs.

L'auteur maîtrise l'époque et nous retrace cette période révolutionnaire avec brio. Ces descriptions permet au lecteur une immersion totale.

J C Portes est aussi maître du suspens avec des chapitres qui maintiennent le lecteur en haleine.

Je passe toujours un très bon moment en compagnie de Victor.

Un auteur qui est une valeur sûre dans le roman historique.
Je le remercie au passage pour sa confiance.
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Ce roman est le 6ème d'une série qui se déroule pendant la Révolution française et met en scène les enquêtes policières d'un jeune aristocrate Victor Brunel de Saulon, chevalier d'Hauteville dit Dauterive, ayant épousé les idées des Lumières sur la liberté et l'égalité. Je n'ai pas lu les autres tomes mais ce n'est pas gênant pour la compréhension de l'intrigue.

Nous sommes en septembre 1792 et les Prussiens sont devant Verdun. Pour éviter que cette place forte tombe, Danton charge Dauterive de se rendre sur place pour convaincre le responsable de ne pas céder à la panique et d'attendre l'arrivée des volontaires de l'armée de Dumouriez. A son arrivée, Dauterive s'aperçoit que la population est plus pressée de céder aux prussiens que de leur résister, encouragés par un mystérieux jeune homme qui disparaît dès que la ville capitule. de retour sur Paris, alors que la population parisienne massacre des prêtres et des aristocrates, Dauterive aperçoit de nouveau le jeune homme au milieu de la populace en colère. Qui est-il, que cherche-t-il ? Dauterive est alors entraîné dans un tourbillon d'intrigues qui va le mettre plus d'une fois en danger.
Ce roman s'adresse à ceux qui aiment l'histoire et notamment la Révolution française car l'enquête policière m'a semblé bien légère, j'ai eu du mal à comprendre de quel crime on parlait au départ. Sa résolution est même tirée par les cheveux. Il n'empêche, j'ai beaucoup aimé le contexte historique et l'écriture de l'auteur qui nous fait vivre ces jours de septembre 1792 particulièrement houleux et dangereux. Les pages consacrées aux massacres de septembre et celle de la fameuse bataille de Valmy sont particulièrement saisissantes. Un auteur que je ne connaissais pas et que je vais suivre désormais.

Challenge Multi-défis 2020



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N° 1541 – Avril 2021.
L'assassin de SeptembreJean-Christophe Portes. City Éditions.

Nous sommes en septembre 1792, Danton, ministre de la justice, est l'homme fort du moment et les Prussiens sont déjà entrés sur le territoire français, se rapprochent de Paris pour mettre un terme à cette révolution et remettre Louis XVI sur le trône. En face d'eux, l'armée révolutionnaire mal formée, mal commandée, indisciplinée, mal préparée à un long conflit, peine à contenir cette avancée ennemie. Seule une ville résiste, Verdun (déjà). le lieutenant de gendarmerie Victor Dauterive, toujours accompagné de son fidèle Joseph, un pauvre orphelin qu'il a tiré de la rue, qui est son valet-espion et dont il s'occupe comme un père et qui, malgré son peu d'éducation, a parfois des réflexions d'adulte, pénètre à grand peine dans la ville. L'officier est chargé par Danton d‘un message à l'intention du commandant de la garnison lui enjoignant de résister à l'envahisseur dans l'attente de renforts. Pourtant des rumeurs de reddition courent à travers la ville infestée d'espions. Cette mission ne sera pas la seule que « le tribun du Peuple » va lui confier.
Dans Paris l'ambiance est au complot et on voit des suspects partout. L'ancienne justice royale à été remplacée par des juges autoproclamés et cruels, qui emprisonnent et condamnent à tout de bras. La ville est à feu et à sang, c'est le « Terreur » et, comme c'est souvent le cas dans ces périodes troublées, entre l'ancien monde de la royauté et cette République qui naît dans le chaos, les arrivistes et les assassins et les opportunistes corrompus pullulent, la délation, la trahison, le meurtre et l'espionnage sont quotidiens. Victor est un aristocrate qui, comme il s'en est trouvé à cette époque, a embrassé la Révolution et son idéal de liberté et d'égalité. Pour cela il a renié sa famille jusqu'à modifier son nom pour en cacher la noblesse, devenant ainsi un Patriote, un combattant. Il est cependant t bien obligé de prendre conscience que cette période troublée est entachée d'exactions et d'anarchie qui sont bien loin de l'esprit des « Lumières » qui a présidé à ce changement salutaire de société. Il s'interroge sur la mort qui frappe nombre de ses amis mais l'épargne, illustrant l'idée un peu oubliée que nous ne sommes que les usufruitiers de notre propre vie qui peut nous être enlevée sans préavis. Certes il croise de grandes figures que l'histoire a retenu, mais surtout il est seul (à l'exception de son cher Joseph). Il y a bien Olympe de Gouge, cette femme héroïque et visionnaire que la Révolution sacrifiera, mais elle est davantage sa conscience, son refuge que sa véritable compagne. Elle lui ouvre les yeux et l'accompagne dans ses luttes et ses enquêtes, préfigurant le rôle futur des femmes dans la société et annonce l'importance qu'elles auront, plus tard, face au pouvoir des hommes. Pour autant Victor n'est pas insensible à la beauté des femmes.
Cette période est restée dans L Histoire sous le nom peu glorieux de « massacres de septembre » où les « sans-culottes » et autres révolutionnaires massacrèrent les prêtres réfractaires et les royalistes emprisonnés, sans doute à cause de la crainte d'un complot des aristocrates et sans doute par peur de l'armée autrichienne et prussienne qui vient d'entrer en France et menace la capitale. Ce roman est basé sur un de ces crimes rendu un peu mystérieux par les circonstances et Victor s'y trouve mêlé. Cette enquête, ainsi d'ailleurs que d'autres, donnent à ce roman historique sa dimension policière. A la frontière, la victoire de Valmy, tout énigmatique qu'elle soit, sonne comme le triomphe de la République.
Certes cette période troublée semble être du goût de notre auteur qui en restitue l'ambiance malsaine mais aussi palpitante. En tout cas il ballade son lecteur dans ce vieux Paris désormais oublié. On y rencontre une multitude de personnages qu'une liste, en tête de volume, aide heureusement le lecteur à s'y retrouver. Jean Christophe Portes évoque certes le carnage de cette époque mais aussi un Paris populaire loin des palais et des hôtels particuliers, avec ses bruits de rue, les cris des petits métiers, le rire des femmes, les auberges qui offre au lieutenant de quoi améliorer son ordinaire parfois bien maigre. A titre personnel je continue de suivre l'auteur dans son exploration de cette période de notre histoire qui me passionne. J'ai toujours plaisir à retrouver sa belle écriture bien documentée (avec de nombreux détails précis notamment d'ordre vestimentaire et culinaire), son style attachant d'une lecture aisée, avec même des moments poétiques et des descriptions bucoliques. Il s'approprie l'histoire qui fait partie intégrante de notre culture et y mêle de la fiction tout en indiquant, en fin d'ouvrage pour son lecteur, à la fois ses sources et les chemins de son imagination, cette période troublée donnant par ailleurs lieu à moult interprétations.
Le lire est toujours pour moi un moment d'exception.
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Ceux qui, comme moi, suivent assidûment les aventures de Victor Dauterive retrouveront ici avec plaisir, dans ce sixième opus, les personnages déjà rencontrés dans les précédents épisodes. Mais que ceux qui abordent la série par ce nouveau roman ne s'inquiètent pas, l'auteur nous résume en quelques lignes qui ils sont : Olympe de Gouges, le petit Joseph, Charpier, les père et frère aîné de Victor, Duperrier, le docteur Mariette, Marie-Anne … ainsi que les ténors de la Révolution, Billaud-Varenne, Jean-Marie Roland, et bien entendu l'homme fort Danton.
Septembre 1792 : les armées coalisées et les émigrés sont aux portes de Paris. La Prusse, l'Autriche, l'Angleterre en sous-main ont pour objectif d'envahir la France, d'anéantir la Révolution et de remettre sur son trône Louis XVI, enfermé à la prison du Temple. Verdun assiégée se rend très vite, et si Châlons tombe, la route de Paris est ouverte.
Dans Paris, l'effervescence règne : les sans-culottes prêts à se porter aux frontières, travaillés par des agitateurs, ne veulent laisser derrière eux aucun traître. On enferme à tout va, des aristocrates et surtout des prêtres. La Force, L'Abbaye, les Carmes regorgent de monde … jusqu'au carnage, l'histoire retiendra cette furie sous le terme de massacres de septembre.
Victor apprend que son père, qu'il ne porte pourtant pas dans son coeur, a été arrêté. Mais où, et comment le faire sortir ?
Trois quêtes entremêlées, des complots parmi les dirigeants de la Révolution, une affaire de vengeance familiale vont le conduire plusieurs fois aux portes de l'enfer … ainsi que les amis qui lui apportent leur concours, souvent malgré lui.
Il faut dire qu'il a un talent certain pour se mettre dans des situations impossibles. Roué de coups, assailli, emprisonné et prêt d'être passé par les armes, Victor saura se tirer avec courage – et la malice de son jeune protégé Joseph - de tous ces pièges.
Du 31 août au 27 septembre, une aventure haletante qui teint le lecteur en haleine sans répit. Un roman encore meilleur que les cinq précédents !


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Aout 1792. alors que la France va mal et que la Révolution peine à installer une véritable autorité sur le territoire, les Prussiens sont aux portes de Paris, bien décidés à remettre le roi légitime sur le trône. C'est dans ces conditions que Victor Dauterive, le lieutenant de gendarmerie et personnage principal de la série de romans, se trouve mandaté par Danton pour persuader le commandant de la guérison de tenir le siège. Peine perdue! A peine arrivé, le commandant est assassiné, la ville tombe, et Victor n'a d'autres choix que de se replier en catastrophe sur Paris. Sur place, une autre mission l'attend, plus périlleuse encore, entre intrigues et jeux de massacres des révolutionnaires: retrouver les bijoux dérobés au Garde-meuble, un trésor pouvant servir à acheter le général Brunswick et le convaincre de retirer ses troupes…
Sixième roman de la série des enquêtes de Victor Dauterive, si je compte bien, C'est avec l'Assassin de septembre que je découvre la plume de son auteur Jean Christophe Portes. Pas par choix, quoique, je le confesse volontiers, je n'avais jamais été spécialement attiré par les histoires mêlant policier et historique. En gros, j'en étais resté à Vidocq… Bien m'en a pris de me pencher sur ce roman, l'auteur a réussi à me réconcilier avec le genre. le tour de force de l'Assassin de septembre, c'est d'être avant tout un formidable polar, prenant en toile de fond une réalité historique, la Révolution Française et la guerre interne que se livreront ses leaders. Il y a du Paul Feval et du Alexandre Dumas chez cet auteur, mais un Dumas moderne, et cela ne nuit pas à la qualité du récit! le personnage de Danton à cet égard est particulièrement bien troussé, figurant le personnage campé par Depardieu dans le film de Wajda. On s'imagine presque le rire de l'acteur. Tantôt émouvant, tantôt crispant, Dauterive est le personnage parfait de jeune homme qui n'a pas perdu totalement ses illusions, un idéaliste certain qui cadre mal à cette époque trouble. Autour de lui gravite une foule d'individus, aimables protecteurs ou menaçants, réels ou imaginaires. Mention spéciale à celle qui dans la réalité fut une ardente défenseuse des droits de la femme, Olympe de Gouges, amie de Victor.
Cette découverte va sans doute m'obliger à me procurer les précédents épisodes en les liant à rebours, mais ce sera avec plaisir, je n'en doute pas.
Je remercie les éditions City pour cette belle découverte et pour leur confiance.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La République, pensa-t-elle en portant un verre à ses lèvres ... Personne n'en voulait vraiment de cette république, personne n'en parlait. Et maintenant, elle paraissait la solution à toutes les divisions, une sorte d'idéal qui constituerait une fin en soi, un accomplissement . Elle, si optimiste, en doutait un peu.
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Des coups à la porte l'interrompirent. Des coups, et le piétinement caractéristique d'une troupe, le cliquettement de sabres et de carabines et, avant même d'ouvrir, il sut de quoi il s'agissait : des gendarmes, leurs uniformes et leurs épaulettes perlés de pluie, les visages rouges et mouillés, tous identiques sous leurs bicornes à plumets tricolores
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Dans l'ancien régime, l'homme n'était pas grand chose, la femme presque rien. Les privilèges, l'argent et les relations faisaient tout, même la justice. On avait voulu tout renverser, mais combien de pauvres gens resteraient broyés pour toujours, comme ce pauvre intendant?
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Je dormirai quand je serai mort, dit-il, la voix un peu rauque.
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Vidéo de Jean-Christophe Portes
La disparue de Saint-Maur de Jean-Christophe Portes aux éditions City Poche https://www.lagriffenoire.com/les-enquetes-de-victor-dauterive-la-dispa-rue-de-saint-maur-t.3.html • Brillant comme une larme de Jessica L. Nelson aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/brillant-comme-une-larme.html • A Dieu vat de Jean-Michel Guenassia aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/a-dieu-vat.html • Au fil des bords de Marne: D'hier à aujourd'hui de Jean-François Tifiou aux éditions Feed Back https://www.lagriffenoire.com/au-fil-des-bords-de-marne-d-hier-a-aujourd-hui.html • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture @editionscitypoche #editionsalbinmichel #editionsfeedback
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