AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,13

sur 24 notes
5
2 avis
4
8 avis
3
3 avis
2
7 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Les histoires de drogue, de gangs et tutti quanti, ce ne sont pas celles que j'affectionne particulièrement. Pour autant, ça ne veut pas dire que je n'en lis jamais, d'autant que certaines personnes ont le chic pour m'emmener explorer des pistes sur lesquelles je n'aurais jamais imaginé m'aventurer. C'est un peu comme au ski, si vous voulez. Vous voulez rester sur une verte, allez une bleue à la rigueur, et il y a toujours quelqu'un pour vous faire emprunter une rouge.

Si, si, tu verras, c'est une bleue, y'a peut-être un petit tronçon en rouge mais rien de bien méchant.

Et là, patatras, une fois arrivé sur ledit tronçon qui s'avère être une autoroute inclinée dont vous ne voyez pas le bout, plus question de reculer. S'offrent alors quatre solutions, dont une ne relève pas de votre seule volonté :

1. Vous dévalez la piste complètement crispé.
2. Vous dévalez la piste complètement crispé dans un nuage de neige.
3. Vous déchaussez de votre propre chef.
4. Vous prenez sur vous et descendez la piste avec aisance, en proie à des sensations inouïes qui vous donneront envie de recommencer.

Pour ce qui est de Losers-nés, loin d'être un livre vertigineux, j'ai opté pour la troisième solution. Principalement parce qu'on est dans le registre de la comédie policière et que je n'ai pas trouvé ça très drôle – mon manque d'humour me perdra, je le sais -, et que ça m'a semblé bien mal fagoté.

Qu'est-ce qu'on a là-dedans au juste ? Une ville, Manhattan où Roméo Easley a lâché son activité de guetteur au service du caïd du coin, Sean Withers, pour finalement se mettre à vendre des magazines d'occasion en pleine rue. Quand on découvre le personnage, on se dit qu'il a bien fait. Doté d'une naïveté sans commune mesure, on se doute bien qu'il n'aurait pas fait long feu dans le milieu. Roméo vit dans un appartement minable avec sa mère et son frère, lequel vient tout juste de sortir de prison pour replonger presque aussitôt dans le trafic. Pour ce faire, il est guidé par Sean Withers, très soucieux des retombées que pourrait avoir l'arrestation de l'un de ses transporteurs sur la pérennité des ses affaires.

Le découpage de Losers-nés m'a plus d'une fois laissé perplexe. Il y a beaucoup de personnages en très peu de temps. On en perd certains de vue pendant un moment pour les retrouver ensuite sans qu'on s'y attende vraiment alors qu'on les a presque oubliés. le tout est d'une lenteur incroyable et l'histoire, pas passionnante pour deux sous, ne décolle jamais. Comme je n'ai pas su non plus déceler l'humour prêté à cet ouvrage, je préfère oublier et passer à autre chose.

J'ai déjà la minerve, là, à l'instant où j'écris ces lignes. Au cas où...
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
Commenter  J’apprécie          10
Première réserve : la couverture me déplaît d'emblée, elle laisse imaginer un texte peu sérieux, presque une farce. Probablement le style du dessin, les couleurs… et si on ajoute à cela le titre qui ne m'interpelle en rien, je ne me suis pas lancée avec beaucoup d'envie dans Losers-nés.

Avec l'espoir d'échapper à la rue, le jeune Romeo vend des magazines d'occasion non loin de là où, il y a encore quelques mois, il faisait le guetteur pour le compte de Sean Withers. Son frère aîné, Russell, à peine sorti de prison, a essayé un temps de trouver un véritable emploi mais seuls des petits boulots peu gratifiants et payant mal s'offrent à lui. Souhaitant accéder à un certain statut (pense-t-il) et surtout gagner bien plus, il retombe rapidement dans l'orbite de Withers pour qui il récolte les gains auprès des « petites mains » du deal.
Quant à Withers, il s'agit du stéréotype du gros caïd libidineux, avide et sans intérêt – à qui l'argent permet de s'attacher une superbe et jeune copine, de vivre dans une grande maison hyper équipée, et de rouler dans une voiture hors de prix. À ses côtés, Elizondo, le plus ancien de ses employés, fait penser à un vieux chien fidèle, qui suit et sert son maître malgré les maltraitances.

Ajoutons évidemment quelques flics, certains plus consciencieux que d'autres comme Murino ; la mère alcoolique de Romeo et Russell ; le jeune Curtis Perlin, assassiné en prison ; sa mère, éplorée mais digne ; le vieux et charmant bouquiniste Vernon Baxter…
À l'image de ce dernier, quelques personnages sont davantage originaux et savoureux que les autres. Mais sinon, le tout manque terriblement d'intérêt et de piquant. L'auteur, néerlandais, situe son action à New York mais n'incarne pas la ville comme il le pourrait : résultat, un décor de carton-pâte très attendu.

Pour réussir un roman sur ce thème, il faut trouver de quoi renouveler singulièrement le genre : une écriture (pas mauvaise ici mais pas exceptionnelle non plus, juste agréable et efficace), une intrigue inédite (il n'y en a même pas, en fait), ou un rythme haletant (et là, on s'ennuie beaucoup)…
Malheureusement, mes premières impressions n'ont donc pas été démenties. Comme le laissait présager la quatrième de couverture, c'est une énième histoire de flics, de drogue et de dealers – les méchants gros bonnets, les plus jeunes pris dedans par nécessité, ceux prêts à tout pour se faire de l'argent facile et grimper les échelons…
Qui plus est, l'absence de véritable énigme me fait m'interroger sur la qualification de « roman policier » : il s'agirait plus d'un roman d'atmosphère.
Bref, la lecture de Losers-nés ne m'a pas enchantée…



Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (38) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2858 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}