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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Troisieme roman de cet auteur qui m'etait alors inconnu , la lecture de ce dernier m'a fortement donné l'envie de decouvrir ses deux p'tits freres !!

Les premiers chapitres ont vite donné le ton ! Une ecriture facile ( ne voulant pas dire simpliste , attention !! ) ponctuée de traits d'humour plutot bien amenés et je me suis tout de suite senti tres a l'aise , impliqué dans cette histoire qui , sans etre forcément novatrice dans le genre, m'a immediatement et positivement embarqué ( en meme temps , positivement pour un ecrivain Hollandais , enfin , j'me comprends...) . de plus , un gars clamant haut et fort s'inspirer énormément des freres Cohen a d'ores et deja toute mon attention !
Losers-nés , le bien nommé , c'est l'histoire d'une petite communauté , celle de la drogue . le boss , Sean Withers , est le type meme du gars qu'on sent pouvoir lacher prise a tout moment ! Etonnant de la part d'un gars vouant une reelle passion pour un thé... réputé pour ses vertus aphrodisiaques , un peu moins pour sa faculté a vous rendre dépendant et legerement atteint de schizophrenie paranoide sur les bords ! C'est lui qui dirige son petit monde de main de maitre . Une erreur , une seule et vous n'aurez pas l'occasion de la rééditer car ce petit artisan n'hesitera pas une seule seconde a palier a votre carence en fer , aidé en cela par son fidele ami : Beretta ! Pour faire tourner la boite , il est épaulé par Elizondo dit le Cubain , veritable souffre-douleur et conseiller-docteur es thé a ses heures perdues...Ses problemes , exceptée l'equipe de bras cassés sous ses ordres , se nomment Zebra , Troy Dexter et Murino ! Zebra n'est autre que le petit chien dont s'est entiché sa compagne Vivian , veritable cauchemar sur pattes a la vessie defaillante et au poil aventureux .
Troy , lui , représente le concurrent fraichement débarqué voulant devenir calife à la place du calife .
Quand a Murino , il est le flic tenace guettant la moindre erreur pour le faire tomber ! de quoi vous mettre sur les nerfs a coup sur !
Venons en maintenant a la dream-team , la creme de la creme dans le milieu de la drogue : Manuel , sous-fifre de Sean pour qui il livre ou revend , un caid a coté duquel un flamby passerait pour le leader charismatique du duo ( oups , pas de marques !! c'est pourquoi je m'empresserai de citer Danone , Paturages et Yoplait pour contrebalancer !) . Incapable de prendre une seule décision valable sans courir au désastre dans le cas contraire ! de plus , éminemment lucide sur sa relation affective ...pas de pognon , pas de nana...
Si tous ces personnages pretent a sourire par leur coté caricatural , deux d'entre eux sont véritablement attachant : Russell et Romeo .
Russell , frere ainé et protecteur de Romeo , bosse également pour Sean afin de subvenir aux besoins de sa petite famille , notamment son alcoolique de mere qui sans cette manne financiere se retrouverait illico presto a la rue et n'y ferait pas de vieux os..Un gars pas vraiment méchant qui a juste mal choisi son employeur..
Romeo , quand à lui , a décroché . Il s'est émancipé du "parrain" pour devenir vendeur de bouquins d'occases et s'enticher d'une de ses clientes , amour unilateral tournant a l'obsession !

Le point de départ de ce polar , c'est l'arrestation de Curtis Perlin , petite main de Sean , immediatement emprisonné et étendu pour le compte sur les ordres de ce dernier afin d'eviter toute fuite ( et je ne parle pas du chien , là ! ) compromettante ! Tout ce petit monde va gentiment perdre les pedales , rien ne va se passer comme prevu , une livraison finissant en bain de sang , un meurtre prémédité mais foiré dans les grandes largeurs , des retournements de veste , de situation...C'est un petage de plombs en regle qui va logiquement s'installer , que l'on va sentir venir , tout au long du bouquin , une longue mais inevitable montée en puissance de la parano , debouchant inexorablement sur une vengeance salvatrice mais totalement infondée ! Ce bouquin est un bouquin d'ambiance ! L'auteur a su , avec brio , instaurer un climat empreint de noirceur , de violence , mais toujours avec humour et c'est egalement cela l'autre force de ce livre , etre tragique tout en restant leger ! Chaque personnage est un tableau a lui tout seul . On est loin , ici , des Tontons Flingueurs ( Happy Birthday to youuuuu...) , mais l'auteur a su trouver un juste milieu entre drame et légereté sans jamais tomber dans l'exces !
Losers-nés , c'est l'histoire d'un puzzle sanguinolant , réalisé par Sean la tendresse , dont toutes les pieces s'imbriquent tant bien que mal mais qui , au final , ne ressemble en rien a la photo originale..
Vous prenez un soupçon de malentendu ,une grosse pincée de paranoia , vous secouez et vous obtenez cette tragi-comédie plutot bien enlevée !
Un grand merci a Babelio et aux éditions du Seuil pour m'avoir permis , dans le cadre du jury du polar , de decouvrir cet auteur talentueux .

De la Hollande , je connaissais les moulins , les tulipes , les fromages , les coffee shop (pas bieeeen..) , j'y rajouterai désormais Elvin Post !
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Ni roman, ni policier. Mais une musique, un Blues. le Blues de Washington Eights. le Blues des Eights.

A coups de crayon rapides et précis, naissent, vivent et meurent les notes de la mélopée des Roméo,Russell et Vernon, de Sean et Vivian, de Troy, Curtis ou Murino… Ce blues rendant familiers des personnages que, jamais, notre regard n'aurait croisé hormis l'annonce d'un fait divers lors de la messe de 20h.

Au risque de vous déplaire, il me faut dire mon admiration. Comment, sous la trame d'un polar noir, vous avez su glisser un conte métaphysique questionnant chacun sur sa relation aux autres ?

Peut-être est-ce votre vie que vous interrogez ainsi par l'intermédiaire de cette ribambelle de personnages interlopes mis en scène dans un road calami où chacun, aspirant à quelque bonne fortune, craignant de perdre quelques acquis fragiles, voit dans les autres les frontières invisibles de ses espoirs et de ses peurs.


Je vous crois, à 250 ans de distance, proche d'André Chénier qui décrivait les frontières invisibles avec fougue et talent* : “Qui ne sait être pauvre est né pour l'esclavage. Qu'il serve les grands, les flatte, les ménage. Qu'il plie, en approchant de ses superbes fronts, sa tête à la prière et son âme aux affronts, pour qu'il puisse, enrichi de ces affronts utiles, enrichir à son tour quelques âmes serviles”.

Votre allégorie de Karen Summers et Roméo Weasley montre avec tendresse et rudesse comment chaque couche de la société se regarde sans se voir. Finalement seuls les flics, les assistantes sociales ou les hôpitaux créent des lieux de rencontre et d'opposition, de vie en fait, entre des mondes qui se découvrent très imparfaitement grâce à l'instrument ultime de la socialisation : la télévision et sa fille internet.

De l'histoire elle-même, bien servie par la belle traduction d'Hubert Galle, point de scénario alambiqué, juste un moment de déséquilibre créé par une décision (le meurtre de Curtis) et une guerre de territoire (le jeune Troy. Vos quelques charges sur la société vous honorent tant elles sont discrètes et bien exprimées. Sur Russel, récemment libéré de prison : il doit “apprendre à vivre avec des cons est, hélas!, essentiel pour une réinsertion réussie dans la société”ou sur la police devant faire son boulot alors que“depuis le 11 Septembre tout ce qui est inscrit au budget est inscrit à la lutte anti-terroriste, faudra apprendre à vivre avec la réalité- cette réalité où l'on sait exactement qui contrôle le trafic de drogue sans pouvoir y changer quoique ce soit. du moment qu'on cueille de temps en temps quelques gamins du coin de rue, un politicien pose en souriant pour la photo dans le journal avec quelques kilos de came devant lui, tout le monde est content.”


Je souhaite longue vie au Blues des Eights, à cette mélopée des temps modernes, à cette oeuvre écrite hors les standards de l'édition, avec le coeur et l'esprit, une oeuvre d'écrivain en somme.

Puis-je vous l'inspecteur Murino conclure ainsi :“De voir sa fille endormie le rendit mélancolique. Elle aussi un jour devrait cesser d'y croire. Elle lirait les journaux, apprendrait à connaître un monde qui n'avait rien de l'univers de Winnie l'ourson et de Bourriquet où elle faisait la loi d'une main ferme et tendre.”


*In Élégies (19) André Chénier (1762 – 1794)

Lectori Salutem, Pikkendorff
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A New York, après avoir dealé pour le compte de Withers, un caïd, Roméo travaille chez un bouquiniste. Il rêve de la jeune femme qui vient boire un café tous les jours en face, mais s'inquiète aussi pour son grand frère resté fidèle à Withers et pour sa mère, femme de ménage maltraitée par son patron. En plus, le caractère de Withers empire et Troy, un autre caïd a déterré la hache de guerre.
Ce troisième roman d'Elvin Post vient confirmer son remarquable talent pour la comédie policière. Et on sent parfaitement ici ses sources d'inspiration éclectiques : Tom Petty, les frères Cohen, Chester Himes…. Et avec un humour décapant, il vous embarque dans son histoire et celle-ci vous empêchera de trouver le sommeil tellement sa lecture est Jouissive !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Roméo est un ancien guetteur pour le big boss de la drogue : Sean ! Aujourd'hui, Roméo vend des magazines d'occasions et se serait bien passé de retourner dans les galères liés à son passé. En effet, Curtis, un des guetteurs de Sean s'est fait coincé par les flics. Sean prend peur que Curtis parle, il s'arrange donc pour y mettre un terme... Et c'est à partir de là que les ennuis commençent ...

Je n'avais jamais lu d'auteurs hollandais (enfin je crois) et bien voilà c'est chose faite. J'avais découvert ce roman grâce à l'avis et au concours de Filou ! Je ne l'ai pas gagné (sniff sniff) mais j'ai eu la chance de le recevoir grâce à Lucie de Libfly (que je remercie encore une fois au passage).
Tout d'abord le personnage de Sean m'a fait rire. Imaginez le gros dur, le boss, qui voue une addiction à du thé censé être aphrodisiaque et qui -disons le- est un peu soumis vis à vis de sa copine. Tiens, en parlant d'elle, une vrai bimbo qui ferait n'importe quoi pour son petit chien chien, une vrai Paris Hilton en puissance ;) Bref, l'auteur nous présente des personnages amusants au beau milieu d'un polar où les gangs et la drogue règne en maître ! C'est rare et c'est ce qui m'a fait apprécié ce livre !
Au fur et à mesure de la lecture, on y retrouve un concentré de parano, de vengeance et tout par en vrille ! Autant dire qu'il est difficile de lâcher le bouquin avant de savoir ce qui va se passer pour les différents personnages !

J'ai aimé le style de l'auteur et j'aimerais (si l'occasion se présente) suivre les prochains livres de ce monsieur !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Voilà bien le genre de titre qui a priori ne m'inspire pas confiance et m'incite plutôt à prendre mes jambes à mon cou et à chercher ailleurs… Il faudra penser à lutter contre ses premières impressions, car on est souvent agréablement surpris ! Et, une fois n'est pas coutume, la quatrième de couverture n'est pas que pure marketing, et je suis d'accord avec la présentation qui est faite de l'auteur :

Ce troisième roman traduit en français vient confirmer son remarquable talent pour la comédie policière.

En effet, participer au jury Seuil Polar, aura eu au moins l'avantage de me permettre de mieux me rendre compte de la diversité du genre, et que décidément Polar est un terme un peu trop global, qui ne laisse nullement présager du bouquin qui va nous passer entre les mains. Pour ma part, j'étais resté à la définition classique de l'enquête et du meurtre à élucider. J'ai bien essayé les thrillers, mais ce n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement…

Ici, comme dans Les Leçons du mal, on est plutôt dans un roman « anthropologique » à la manière d'un BALZAC ou d'un ZOLA qui décrirait un quartier et ses habitants, que la plupart des lecteurs ne côtoieraient jamais… de même que le héros, romeo, qui s'amourache d'une jeune inconnue sur son lieu de travail… Seule ombre au tableau, romeo n'a pas un job « conventionnel » : il vend des magazines et des bouquins récupérés ici et là, sur un bout de trottoir de la 6ème Avenue. Autre petit souci : la demoiselle n'est pas de la même classe sociale. L'a-t-elle d'ailleurs seulement remarqué ? Mais un problème plus grave pointe déjà le bout de son nez : Sean Whiters, le caïd de la drogue de la ville. Même si son passé d'ancien guetteur semble loin, et qu'il tente de s'en sortir, il faut croire que les ennuis, il est tombé dedans quand il était petit, et ça le poursuit. Même si son frère essaye de le protéger et de le maintenir à l'écart. Mais Sean ne l'entend pas de cette oreille, et est prêt à tout pour ne pas être inquiété par la police. Qui a des soupçons sur son implication dans un homicide… Déjà, qu'il avait d'autres soucis en tête avec ce nouveau gang qui menace son territoire (l'oeuvre de toute une vie…), sans oublier sa copine qui a la langue trop pendue… Et ce n'est pas son nouveau breuvage miracle – le thé de yohimbehe, censé décupler sa vigueur sexuelle – qui va arranger sa paranoïa grandissante…
Lien : http://www.iti1801.net/blog/..
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Roméo est un ancien guetteur pour le big boss de la drogue : Sean ! Aujourd'hui, Roméo vend des magazines d'occasions et se serait bien passé de retourner dans les galères liés à son passé. En effet, Curtis, un des guetteurs de Sean s'est fait coincé par les flics. Sean prend peur que Curtis parle, il s'arrange donc pour y mettre un terme... Et c'est à partir de là que les ennuis commençent ...

Je n'avais jamais lu d'auteurs hollandais (enfin je crois) et bien voilà c'est chose faite. J'avais découvert ce roman grâce à l'avis et au concours de Filou ! Je ne l'ai pas gagné (sniff sniff) mais j'ai eu la chance de le recevoir grâce à Lucie de Libfly (que je remercie encore une fois au passage).
Tout d'abord le personnage de Sean m'a fait rire. Imaginez le gros dur, le boss, qui voue une addiction à du thé censé être aphrodisiaque et qui -disons le- est un peu soumis vis à vis de sa copine. Tiens, en parlant d'elle, une vrai bimbo qui ferait n'importe quoi pour son petit chien chien, une vrai Paris Hilton en puissance ;) Bref, l'auteur nous présente des personnages amusants au beau milieu d'un polar où les gangs et la drogue règne en maître ! C'est rare et c'est ce qui m'a fait apprécié ce livre !
Au fur et à mesure de la lecture, on y retrouve un concentré de parano, de vengeance et tout par en vrille ! Autant dire qu'il est difficile de lâcher le bouquin avant de savoir ce qui va se passer pour les différents personnages !

J'ai aimé le style de l'auteur et j'aimerais (si l'occasion se présente) suivre les prochains livres de ce monsieur !

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Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier Libfly et les Editions Seuil pour ce partenariat.

Nous nous retrouvons aux Etats-Unis, dans la rue avec un noir qui pour survivre travaillait il y a encore quelques semaines pour un puissant malfrat, mais qui pour s'en sortir suite à l'incarcération de son frère, change d'orientation professionnelle pour vendre des livres d'occasions. Entre règlements de compte, histoires d'amour pourries et trahison, la police essaye de mener son enquête pour faire tomber un gros bonnet.

Les descriptions physiques des personnages, concises, sont frappantes de vérité. Et on se prend facilement à s'imaginer être aux côtés de Sean dans sa Mercedes. Les dialogues sont succulents, au point d'avoir l'impression d'être entre les deux frères Easley avec une caméra par exemple, ou lorsque Vivian parle de son Zebra. le comique des situations grâce une technique bien rôdée de l'auteur pour les dialogues nous fait prendre de réels bons moments.

Vous l'aurez compris en lisant ces quelques lignes, l'attrait du roman passe par le travail sur les personnages. Et c'est un vrai plaisir que de suivre l'enquête dans la tête des différents personnages, du jeune un peu naïf, au chef d'entreprise paranoïaque, en passant par la fille un peu simple mais sincère.

Alors, malgré une couverture peu attrayante, ce roman m'a fait découvrir un auteur à l'écriture fluide et sans lourdeur. Un roman que je n'hésiterais pas à conseiller autour de moi. Un bon roman qui se laisse dévorer facilement.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Losers-nés est un roman d'Elvin Post à paraître aux éditions éditions du Seuil dans la collection Policiers le 28 avril 2011 (307 pages, 20,50 €, ISBN 978-2-02-103044-0). Geboren verliezers (2007) est traduit du néerlandais par Hubert Galle.



Elvin Postest né au Pays-Bas en 1973 et vit près de Rotterdam.

Du même auteur : Jour de paie (2007), Faux et usage de faux (2010).



Romeo Easley (21 ans) était un guetteur pour Sean Withers, un caïd de la drogue. Alors que son frère, Russell (22 ans), était en prison, il a pu décrocher et vend maintenant des magazines d'occasion sur la 6e Avenue avec Vernon Baxter, un SDF qui récupère livres et revues. de temps en temps, Papillon, un junkie se joint à eux. Après avoir vendu deux Marie Claireà une cliente, Romeo est tombé fou amoureux d'elle sans la connaître.

« Vern, tu veux que je te dises ? Ton gamin, là, avec tous ces bouquins qu'il lit, il est complètement à côté de ses pompes. Il a pas pigé que ces écrivains ne tartinent que ce que le public veut lire, exactement comme les mecs du ciné à Hollywood. » (Papillon, page 20).

Ça va bien donc pour Romeo, d'autant plus que Russell vient de sortir de prison.

Mais un après-midi, Sean Withers se pointe avec Ernesto Elizondo, son bras droit, un réfugié cubain, et interroge Romeo sur Curtis... Curtis Perlin, un petit dealer de Sean, qui vient de se faire buter en prison employait Romeo en tant que guetteur encore quelques mois auparavant.

« Russell poussa un soupir de soulagement. Sean n'était pas aller trouver Romeo pour le remettre à la rue. Même s'il ne se l'avouait pas ouvertement, Russell était heureux que son frère ait trouvé une occupation légale quelques semaines plus tôt. Lui-même venait de tirer six mois et il savait parfaitement qu'il était impossible d'être dans le business sans se faire gauler au moins une fois […]. » (page 56).

Mais Romeo qui a suivi Karen Summers jusque chez elle est arrêté et est interrogé par l'inspecteur Frank Murino qui enquête sur Sean Withers.

Puis, une nuit, au cours d'un deal avec le Péruvien, Russell et son équipe tombe dans un guet-apens : les deux frères Landsman et Bobby Oakes sont froidement tués et Russell en réchappe par miracle.

« Il ne s'agit pas de savoir qui a raison. Il s'agit d'être raisonnable. » (page 236).

Mais c'est trop tard : une guerre des gangs oppose maintenant Sean Withers et Troy Dexter.
Lien : http://laculturesepartage.ov..
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