AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 205 notes

Ce n'est pas si souvent que l'on puisse admirer un jeune couple du XVe siècle en couverture d'un roman récent, d'investigation qui plus est.

C'est absolument incroyable le nombre de spécialistes et connaisseurs qui ont pu se pencher, depuis sa création par Jan van Eyck en 1434, sur cette oeuvre d'art. Il a fallu 7 pages à Jean-Philippe Postel pour citer les livres et articles relatifs à ce tableau exceptionnellement célèbre, il est vrai. Déjà le conservateur du fameux musée Groeninge à Bruges, Till-Holger Borchert, avait consacré, en 2008, comme historien d'art réputé une monographie au maître peintre médiéval, avec en couverture le même couple Arnolfini.

De la vie de l'artiste peu est connu avec certitude. Jan van Eyck serait né vers 1390 dans le Limbourg belge, à ou près de la ville de Maaseik, appelée avant Maeseyck : Maes signifiant la rivière la Meuse et "eyck" un chêne. Il aurait eu 2 frères artistes-peintres comme lui, Hubert et Lambert. En 1432 ou 1433, Jan a épousé la "damoiselle Marguerite" de qui il a fait le portrait en 1439 et qui se trouve actuellement au musée Groeninge précité à Bruges.
Le couple a eu 2 enfants : un fils Philippot, né en 1434 et dont j'ignore ce qu'il est devenu, et une fille Lyevine ou Livina, qui est entrée au couvent de Sainte-Agnès à Maaseik. Cette vile, qui abrite une impressionnante statue des frères Jan et Hubert van Eyck, se trouve à 120 kilomètres à l'est de Bruxelles, près de la frontière hollandaise et la ville de Maastricht et à côté de Liège et Aix-la-Chapelle en Allemagne.

Première question : c'est qui au juste ce couple sur le tableau avec leur petit griffon ? Il y a des experts d'art qui ont soutenu qu'il s'agissait tout simplement de Jan et Margriet van Eyck. Faux ! Disent d'autres experts, qui ont épluché les archives. Ce sont Giovanni di Arrigo Arnolfini, un riche "businessman" toscan avec son épouse Constanza Trenta. Encore faux, nous assurent d'autres experts, puisque la signora Arnolfini-Trenta venait de mourir, fin 1433.
Il s'agit bel et bien de Giovanni Arnolfini, car le nom du commanditaire du tableau "Hernoul-le-Fin" ne laisse pas de place au doute, selon encore d'autres experts et la beauté enceinte à sa gauche est Marguerite van Eyck. D'ailleurs, Giovanni est triste de la perte de sa bien-aimée et ne daigne même pas regarder cette dame... Dont il tient pourtant la main ... ! Bref, ne vous affolez pas trop en prétendant qu'il s'agisse du couple Arnolfini.

Non seulement l'attitude de monsieur et madame Arnolfini, qui ne se regardent pas du tout, tout en se tenant par la main, a fait couler, au cours des siècles, pas mal d'encre, mais aussi leurs vêtements - les patins abandonnés sur le sol par exemple - et le riche intérieur flamand.

Je ne sais pas si Jean-Philippe Postel à raison en affirmant, à la page 87, : "Les moindres aspects du tableau sont.. pleins de sens", mais ce qui est reflété dans le miroir entre les Arnolfini l'est incontestablement. C'est à coup sûr ce qui m'a le plus fasciné dans cette oeuvre d'art. Utilisez une loupe pour admirer à sa juste valeur les talents de van Eyck. Dommage que le charmant griffon bruxellois a réussi à ne pas être reflété dans ce miroir. Je me demande d'ailleurs comment il a fait ?

Ce serait délicieux d'apprendre comment le peintre réagirait s'il pouvait revenir sur terre et lire tous les commentaires sur son oeuvre contenus dans cet ouvrage. Je présume qu'il serait probablement fort étonné de certaines constatations et conclusions de la part des experts. Et c'est ce qui fait à la fois le charme et la faiblesse de ce petit "roman d'investigation". Mais peut-être qu'il me manque de la fantaisie ?

Si fin octobre il y aura le Brexit, je trouve que l'exécutif flamand devrait se débrouiller pour récupérer le superbe tableau des Arnolfini par Jan van Eyck, qui se trouve actuellement au National Gallery à Londres, et aller l'accrocher à une place d'honneur du musée Groeninge à Bruges. Je promets le futur ministre de la culture d'être personnellement présent à cette grande occasion.

Entretemps, chers ami-e-s, Joyeuse fête de Pâques.
Commenter  J’apprécie          515
Ce tableau, peint par Jan van Eyck, l'un des maîtres flamands du XVe siècle, a fait couler beaucoup d'encre, et se trouve, encore actuellement, au coeur de nombreuses discussions.

Riche de détails et de symboles, il permet en effet de nombreuses interprétations. Jean-Philippe Postel prend ici son lecteur par la main, et, grâce à son érudition, l'entraîne dans une folle enquête, parfois ardue à suivre, mais ô combien passionnante !

Au carrefour du roman policier, de l'essai historique et du roman d'investigation, cet ouvrage est une parfaite illustration de ce en quoi consiste le travail d'un chercheur. On navigue entre différentes légendes, divers faits historiques – sur plusieurs époques – et, surtout, on s'attache à l'exploration de toute la symbolique picturale de la Renaissance. Page après page, dissection après dissection, j'ai eu l'impression que les secrets de ce tableau se dévoilaient et que finalement, l'auteur parvenait à me faire toucher du doigt la signification profonde de cette oeuvre – ce qui n'est pas une mince réussite, je ne peux pas prétendre m'y connaître en peinture…

Cette lecture est passionnante, vibrante, envoûtante. Au premier abord, je dois vous avouer que j'ai vraiment craint que ce livre soit fait par et pour des spécialistes, et qu'il soit nécessaire, pour accéder vraiment à sa richesse, de faire partie du cercle des initiés. Mais tout est tellement bien expliqué, je n'ai pas eu de difficulté à suivre. Je dois dire que les illustrations, et en particulier les images zoomées de certaines parties du tableau, sont vraiment utiles pour permettre aux lecteurs de bien suivre les thèses développées par l'auteur.

Après avoir refermé ce livre, j'ai l'impression d'avoir participé à un jeu de piste, à une sorte de grande chasse au trésor tout au long de l'Histoire. Et je retiens de cette enquête fascinante que, pour comprendre, il suffit parfois de regarder, simplement.

Si vous avez envie de suivre un cours d'histoire de l'art sans craindre d'être largué par un exercice de style à l'occasion duquel l'auteur nous assommerait de son savoir, je vous recommande chaudement ce livre ! J'espère vraiment que vous voyagerez autant que moi. Alors, à vos pinceaux !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
Commenter  J’apprécie          350
L'affaire Arnolfini est l'enquête très fouillée que consacre Jean-Philippe Postel à cette peinture à l'huile sur bois - Les époux Arnolfini-, peinte par Jan van Eyck en 1434. Elle représente un couple dans un intérieur bourgeois et fascine le spectateur par l'aspect mystérieux du couple. Ils ne se regardent pas, la jeune femme semble enceinte, regardant vers le bas et l'homme, tout de noir vêtu, semble particulièrement triste. Après l'étude de nombreux documents, l'auteur analyse tous les éléments du tableau, de l'intérieur de la pièce, au miroir convexe reflétant le couple de dos et d'autres personnages, en passant par les objets épars (chaussures, fruits) ainsi que la présence d'un petit chien, en restituant ces détails dans le contexte et les traditions de l'époque.
Grâce à ces informations, Jean Philippe Postel élabore ou échafaude des hypothèses qu'il étaye, qui paraissent raisonnables...

Trop détailler les oeuvres d'art, explicitant tel ou tel élément, finit par en enlever tout le charme et l'attrait. C'est ce que j'ai ressenti à la lecture de cette enquête presque policière. Alors beaucoup d'informations sont intéressantes sur le mode vie de l'époque dans la bourgeoisie, le mariage, le deuil, les tenues vestimentaires qui permettent de qualifier assez rapidement le veuvage, mais au final je me suis ennuyée et j'ai presque pris le tableau en grippe, l'étude étant trop réaliste et enlevant à l'oeuvre justement tout le mystère dont elle est porteuse et qui fascine.
Je suis perplexe sur le besoin ou la nécessité de passer au crible ou décortiquer à outrance les oeuvres d'art, au risque de détruire la surprise ou le plaisir émotionnel du spectateur, qui est ce que l'on recherche en premier et qui fait que l'on aime sans raison l'oeuvre d'art en question.
Cette enquête peut séduire les curieux qui ont une âme scientifique, mais je ne suis pas sûre qu'elle plaise aux amateurs d'art...
Commenter  J’apprécie          290
L'affaire Arnolfini ! Qu'ils sont nombreux à s'être penché sur ce tableau, à avoir essayé de le décrypter . Qui ? sans doute un Arnolfini , quand ?1434 de cela on est sur, le peintre ? Jan van Eyck pareil c'est une certitude ..
Je crois que c'est la première fois que je pénètre dans l'intimité d'un tableau guidée par la plume enthousiaste de Jean-Philippe Postel. le livre dans une main, le regard passant d'une page à une image- là je ne critique pas Internet-, je me suis glissée dans cette chambre, je suis allée jusqu'au miroir, et j'ai observé ... et je me suis régalée.
Si par curiosité vous vouliez découvrir vous aussi Les époux Arnolfini je vous propose un lien :
https://www.museumtv.art/artnews/oeuvres/zoom-sur-les-epoux-arnolfini-de-jan-van-eyck/
et bien sur un détour par la National Galery ..




Commenter  J’apprécie          250
Chaude vêture ourlée de martre zibeline pour ce couple de belle allure posant sur la toile devant un toutou dans l'intérieur cosy d'une chambre flamande opulente. Couvre chef à larges bords pour monsieur, « huve blanche des épousées » et plis lourds d'un drapé vert pour madame qui semble sur le point de « gésir » (on s'instruit). Une gestuelle étrange. Improbable mise en scène dont le sens a déserté le tableau… et qui laisse le spectateur du XXIe siècle dubitatif. Jean-Philippe Postel orchestre dans ce livre la rocambolesque traversée de l'histoire de cette oeuvre célèbre - signée Jan van Eyck et portant la date de 1434 - et le récit concomitant des innombrables péripéties soulevées par ses différentes interprétations. Très amusant d'en prendre connaissance par le biais de ce petit essai aussi brillant que la peinture dont il prétend décortiquer tous les mystères. « Les époux Arnolfini » ainsi qu'on les nomme depuis longtemps ont rejoint la National Gallery en 1843. Il fut un temps où derrière deux volets de bois leur illustre propriétaire, Marguerite d'Autriche, les tenaient soigneusement verrouillés s'en réservant la contemplation à elle seule. Selon les « arnolfiniens » ce couple appartint à une riche famille de négociants italiens installés à Bruges. Des contradicteurs soutiennent qu'il s'agit là d'un autoportrait du peintre et de sa femme qui accoucha justement en 1434. Un serment de fidélité assurent les uns, un mari trompé et sa femme adultère en train de régulariser renchérissent les autres, rite nuptial mystérieux, hommage funèbre à une épouse défunte, voire scène de chiromancie ont aussi été suggérés ! Ayant fait le tour de toutes les hypothèses Jean-Philippe Postel propose enfin la sienne, plausible et très recevable. Une de plus direz-vous et pourquoi pas ? Il faut aller la découvrir. Pourquoi renoncer au plaisir d'élucider une énigme en redonnant vie à quelques vieux écrits oubliés ? C'est ici qu'intervient la rencontre fortuite entre un petit livre acheté d'occasion par l'auteur et sa curiosité érudite jamais démentie pour le tableau de van Eyck. Investigation passionnante et rudement bien tournée. Chaque détail du tableau, tel un symptôme, passé au crible de l'examen clinique (l'auteur a paraît-il exercé la médecine) se charge d'un sens nouveau qui à chaque étape se dérobe ou se dédouble multipliant les possibilités d'égarement. Leurre et trompe l'oeil en peinture au service de ce qui pourrait être autant une farce qu'une vérité plus sombre. Sur des rabats aux couvertures (recto/verso), l'éditeur a eu la judicieuse idée d'offrir un zoom sur quelques-uns des éléments du tableau ajoutant au plaisir de lecture de l'enquête : le miroir et ses reflets ; une nature morte discrète ; le chandelier de cuivre et ses bobèches ; une paire de socques en bois ; l'insolite griffon bruxellois du premier plan ; et des mules rouges plus raffinées. Les primitifs flamands n'ont pas fini de faire parler d'eux!


Commenter  J’apprécie          200
J'aime énormément la peinture et je me réjouissais de découvrir ce livre et ce que l'auteur nous dirait de ce tableau si connu et si énigmatique.
Le livre m'a indéniablement intéressé, bien que je n'ai pas aimé le style de l'écriture et que j'ai trouvé que les clefs de lecture du tableau que nous donnait l'auteur étaient, parfois, bien tirées par les cheveux...
Je reste donc un peu sur ma faim, car j'espérais en découvrir plus sur cette oeuvre.
Commenter  J’apprécie          183
J'ai lu le récit de cette affaire avec beaucoup de plaisir et à mon sens, il nous invite essentiellement à "regarder, regarder encore, regarder toujours, c'est ainsi seulement qu'on arrive à voir". Cette citation de Charcot a été mise en exergue par l'auteur.
Aussi, avant d'entamer la lecture j'ai regardé sur Internet ce tableau, dont je ne savais rien. Qu'est ce que voyais ?
Un couple dans une chambre, s'apprêtant à prêter serment. L'homme est figé dans une posture hiératique, son expression est hautaine, un brin méprisante, il ne tourne pas même la tête vers la femme à son côté, dont l'expression est à la fois soumise et d'une attention extrême. Va t-il enfin abaisser la main et la sauver ainsi de la panade où elle s'est probablement mise ?
Après avoir commencé l'enquête avec l'auteur, je revins au tableau, qu'est-ce que je voyais maintenant ?
La scène reste identique, les expressions sont inchangées, c'est le point de vue qui diffère : peut-être l'homme est-il figé par une épouvante sans nom, la femme soumise est inquiétante : elle attend un engagement et non une promesse, car "[...] riche de promesses, chacun peut l'être" (vers d'Ovide qui figurèrent sur le cadre), or son intérêt dépasse les conventions terrestres.
Pour nous livrer l'hypothèse qui est la sienne, Jean-Philippe Postel s'appuie sur les travaux d'historiens et de chercheurs, sa propre connaissance du tableau et son érudition : les références qu'il nous donne sont extrêmement nombreuses.
Le livre refermé, le lecteur a vécu une belle aventure, suivi un jeu de pistes fascinant, s'est intéressé à mille choses ou a été surpris par elles. Et la lectrice que je suis a désormais une envie : aller un jour à la National Gallery de Londres, contempler ce tableau énigmatique et toucher du regard le mystère de la Création, qui signe les oeuvres majeures.
Commenter  J’apprécie          153
Souvent les livres traitant d'art sont des polars, où il est question de retrouver une oeuvre volée. Il existe également quelques livres qui centralisent l'action autour d'un tableau, d'un peintre (on pense notamment au Chardonneret de Tartt et à La Jeune Fille à la perle de Chevalier). Mais ce sont là encore des romans assez classiques quant à la forme. le roman – d'investigation – de Postel présente une forme très originale: il ne raconte aucune histoire, si ce n'est celle que le tableau peut raconter. le roman est une désécriture, il déchiffre le code des Epoux Arnolfini. Chaque chapitre est une énigme que Postel, à l'aide d'un travail de recherche en amont très sourcé, essaie de résoudre, de tailler dans les différentes interprétations. Car le livre est aussi une parfaite illustration du travail de recherche: le chercheur est toujours confronté à des interprétations diverses, quel que soit le sujet, et il lui faut à chaque fois être remettre en doute ce qui se présente à lui. Au travers des différents objets, symboles, textes, contextes, Postel s'acharne à faire parler cette peinture sur bois. D'abord entouré d'une opaque brume, d'un lourd brouillard, le tableau dévoile pas à pas ses secrets, et le lecteur voit ce qu'il a à dire d'une époque. La symbolique picturale de van Eyck est à cheval entre deux époques: le Moyen Âge et la Renaissance. Dès lors, si l'interprétation est extrêmement complexe, elle est également très riche et offre un éclairage ludique sur des périodes qui peuvent nous sembler éloignées. Mais le livre est également un véritable roman, car l'intrigue (qui est celle que le tableau offre) tire toujours le lecteur plus loin. C'est une lecture passionnante car on y apprend énormément, mais c'est surtout une lecture plaisante, tout sauf saturée d'érudition.
Commenter  J’apprécie          140
Dans ce "roman d'investigation", le célèbre tableau de Jan van Eyck est envisagé comme une énigme à résoudre dans laquelle chaque détail compte.
Qui sont les personnages, et surtout, quelle est la scène représentée ?
L'auteur s'inscrit dans la succession des chercheurs ayant déjà tenté de répondre à ces questions et mène l'enquête à partir des éléments du tableau.
Le titre d'abord. Qui sont ces Arnolfini et d'où vient leur nom ? Sont-ils vraiment mari et femme ? La vérité est-elle reflétée dans le miroir en face de nous ? Et le chien du premier plan, pourquoi ne s'y reflète-t-il pas ?
Les détails sont scrutés à la loupe pour faire sens et construire sous nos yeux l'interprétation de l'auteur.
La démonstration est brillante, la bibliographie, fournie. L'auteur avance d'hypothèses en justifications, compare cette oeuvre avec d'autres du même peintre et la replace dans son contexte, on ne peut qu'être séduit, même si on n'est pas convaincu, par son analyse si bien menée.
Commenter  J’apprécie          130
Je n'ai jamais passé autant de temps à me référer à la couverture d'un livre pendant sa lecture ! Je lis une page, je regarde la couverture, j'en lis un paragraphe, je regarde la couverture, deux pages plus loin, rebelotte...
En effet cette couverture est au centre de l'oeuvre et présente un tableau du XVème siècle, "les époux Arnolfini" du peintre flamand Jan van Eyck. Ce tableau à premièrement vue anodin - un couple dans sa chambre - regorge de détails pour qui sait regarder, et ces nombreux éléments prêtent à diverses interprétations passionnantes.
J'adore le principe d'une oeuvre d'art sur une autre oeuvre d'art, et ce roman d'investigation, comme l'annonce le sous-titre, est incroyable de précision, de culture et d'hypothèses sourcées avec le plus grand soin.
Je ne regarderai plus les tableaux de la même manière.
Commenter  J’apprécie          130



Lecteurs (404) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1081 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..