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3,49

sur 90 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Un homme banal, 36 ans, vendeur de téléphones mobiles, sans amis, des relations occasionnels avec des femmes de passage et une relation distante avec son père veuf,retraité. Il vient d'apprendre le décès de ce dernier. Il se rend dans la petite ville où vivait le défunt et s'installe le temps des obsèques dans la maison paternelle. le jour méme,"pour ouvrir une de ses fameuses bouteilles" pour honorer la mémoire de son père ,il descend tranquillement dans la sombre cave. Et là il va faire une découverte renversante........s'en suit les cinq jours qui le conduiront au désastre. Dans ce court récit de 125 pages, c'est ces cinq jours qu'il raconte à un psychiatre.
Tout est morbide et apathique dans ce livre, méme le ton et le rythme, qui dans un sens renforce le tourbillon infernal où cet homme se retrouve malgré lui.Bien sûr, on se pose la question, comment aurait-on procédé à sa place ,mais là, du moins moi, on se retrouve dans la méme apathie, sans solution. Donc dans ce sens , le livre est réussi, mais bon, je ne sais pas, quelque chose manque dans le fond. On ne saura jamais la vérité derrière l'Inimaginable, tout reste trop en surface,méme cette image du père qui entre dans le corps et la tête du fils, révélant la fragilité de son identité.Peut-être est-ce le but de l'auteur? Donc avis mitigé......
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Un homme de 36 ans, plutôt discret et solitaire apprend la mort de son père, qu'il ne voit qu'épisodiquement.
Il se rend alors à son domicile afin d'effectuer toutes les démarches.
Mais là, dans la cave, il fait une découverte époustouflante.
L'histoire nous est racontée alors qu'il s'entretient avec un psychologue.
Quel étrange ovni littéraire !
Les réactions de l'homme sont plutôt étonnantes.
On a un petit goût d'insatisfaction en refermant le livre.
Il nous manque pas mal d'éléments de compréhension, pas mal d'explications.
C'est ce qu'on peut appeler une lecture ouverte.
Une histoire surprenante, hors des codes classiques.
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J'avais été conquise par la plume d'Alexandre Postel avec son précédent roman. J'ai retrouvé dans celui-ci beaucoup des éléments qui m'avaient alors plu. Une écriture fluide et sans fioritures, facile et agréable. Un univers très ordinaire excellemment décrit.

Il y a quelques parallèles entre les héros des deux romans de Postel. Deux hommes en fin de trentaine, plutôt solitaires, sans amis ni famille proches. Des hommes assez discrets, des hommes ordinaires qui se retrouvent du jour au lendemain confrontés à une situation qui n'a rien d'ordinaire.

Ici, suite au décès de son père, le narrateur revient dans la maison de son père pour organiser les funérailles et tout ce qui doit être fait dans ces moments là. Il n'a jamais été très proche de son père, ne s'est jamais vraiment intéressé à cet homme banal et peu bavard. Ce qu'il va découvrir alors va bouleverser totalement sa vie, ses certitudes et lui faire perdre tous ses repères.

J'ai été moins emballée par ce roman car je n'ai pas vraiment compris l'attitude du narrateur. Mais j'ai tout de même apprécié cette lecture.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Alexandre POSTEL parle dans ce court roman de la communication et la culpabilité à travers le drame que vit un petit vendeur de téléphone mobile (ironie appréciable) après le décès de son père.
Dans notre société dite de " communication ", l'on ne se parle plus, ne se voit plus, nous n'avons plus que de pseudos échanges via tous ces outils de " com " que sont le mobile, les courriels, les réseaux sociaux.
En permanence, dans notre société, la culpabilité est instillée aux individus par les élites, les médias : coupables aujourd'hui de ne pas penser comme la majorité (i.e. comme il faut) ; coupables d'avoir hier pensé comme la majorité ; coupables via les excuses d'un pays, d'une religion pour ce qui s'est passé bien avant que ces individus ne naissent ; etc.
Le narrateur (individu lambda dont on ne connaît même pas le prénom) endosse, malgré lui, la responsabilité (au sens plein du mot) des actes qu'a pu commettre son père décédé. Ceci à cause de son sentiment de culpabilité, son incapacité à communiquer (un seul coup de téléphone dès la découverte et tout était réglé) ; mais aussi par mésestime de soi, lâcheté, veulerie, procrastination, inconscience ; parce qu'il ne peut imaginer que son père ai pu faire ce qu'il a déduit de ce qu'il a vu (comme on ne peut imaginer ses parents en train de faire l'amour). La conjonction de tous ces facteurs négatifs l'entraînent vers le désastre final comme cela risque de se passer pour notre société qui souffre de ces mêmes maux.
Ce roman est dérangeant mais aussi un peu terne : l'auteur ayant réussi à rendre la narration parfaitement à l'image du narrateur. Cela peut ennuyer certains lecteurs.
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Autant j'ai été enthousiasmé par le premier autant le deuxième m'a ennuyé. Je n'ai pas aimé du tout ce bouquin heureusement très court ! 

Le narrateur dont on ne connait pas le nom apprend le décès de son père avec il entretenait des rapports très lointains depuis la mort de sa mère. 

Il retourne toutefois dans la maison de son père afin d'organiser les obsèques.

Lors de ses rares visites,  le jeune homme avait l'interdiction de se rendre à la cave où son père gardait des bouteilles de vin de grand prix ! 

Son père n'étant plus là pour le lui interdire, il décide de boire un bon vin et descend donc dans la cave...

Là, quelle n'est pas sa surprise de découvrir une cage dans laquelle vit une jeune femme ! 

Que fait-elle là? Qui est vraiment son père? le connait-il vraiment? Depuis quand la jeune femme est-elle là? Pourquoi? Son père est-il un violeur? A-t-il kidnappé cette femme? 

Le lecteur se pose plus de questions que le narrateur ! 

Et le jeune homme qui devrait appeler la police ne fait rien..., rien pendant plusieurs jours ! Et c'est ce rien qui m'a ennuyé pour ne pas dire énervé. 

Un sujet intéressant, selon moi, mais mal exploité. 

Une déception ! 
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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C'est un livre passionnant, très surprenant. On a de l'empathie pour le héros mais aussi de l'exaspération parce qu il fait tout de travers... Beaucoup de suspens. C'est bien mené.On ne peut qu'être entraîné par le court texte de Alexandre POSTEL.On s'interroge sur la personnalité de ce fils qui subit une situation cauchemardesque s'y enfonce,ne fait rien pour en sortir.
L'ascendant posthume d'un père avec lequel il a peu échangé; nous sommes dans la grisaille de vies.Seule,la dernière phrase nous éclaire.
Kafkaïen,l'on pense aussi au Meursault de Camus.Un livre sombre qui suscite un malaise.C'est bien "ficelé " mais cela reste en surface,c'est pour ça que je n'ai mis que trois étoiles!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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A la mort de son père, avec qui il n'avait plus vraiment de relation, le narrateur prend possession de sa maison. Il fait alors une découverte à la cave, "la situation", qui va l'entrainer dans une succession d'événements incontrolables.
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