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sur 90 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un jour qu'il travaille dans une boutique de téléphonie mobile, le narrateur reçoit un appel d'un médecin lui annonçant le décès de son père, mort d'hémorragie cérébrale, suite logique d'une rupture d'un anévrisme. le narrateur prend donc le train, vers la maison ou vivait son père. Il se retrouve dans une situation improbable. Son père cachait un très lourd secret dont il deviendra malgré lui prisonnier et complice.
Cette oeuvre en est une qui se lit très rapidement. Tout d'abord, parce qu'elle est très courte (à peine 125 pages), mais également parce qu'elle se lit bien. Alexandre Postel écrit bien. Des phrases sans ambiguïté, sans détour. Une écriture fluide et une histoire très intéressante. Les pages se tournent, et le lecteur ne veut pas déposer le livre, parce qu'il a envie de savoir, de comprendre. Mais Postel ne donne pas tout, ne répond à rien. Ce fait peut peut-être agacer certains, mais moi, ça m'a plu. le livre reste ouvert, plein de questionnements et chacun est libre d'y donner le sens qu'il souhaite.
J'ai beaucoup aimé.
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C'est une entrée plutôt remarquée qu'avait faite Alexandre Postel en 2013 avec son premier roman, intitulé Un homme effacé (paru aux éditions Gallimard et disponible en livre de poche dans la collection « Folio »). Lauréat du prix Landerneau et Prix Goncourt du premier roman, ce roman mettait en scène un professeur de philosophie, veuf et menant une vie monotone et isolée, qui se voyait accusé par la police après que des images à caractères pédophiles aient été retrouvées sur son ordinateur. Sur un fait divers d'actualité, Alexandre Postel, professeur de lettres en classe préparatoire à Paris, nous livrait un thriller servit par une plume impeccable. le deuxième ouvrage est, dans une carrière, une véritable épreuve, qui déçoit souvent après un premier coup magistral. Ici, il n'en est rien et confirme le réel talent de son auteur.

« Vous autres gens méthodiques, il vous faut toujours un début » [page 7]. C'est par ces mots que le narrateur, dont nous ne connaîtrons jamais le nom, débute son histoire, face à une psychiatre qui n'interviendra jamais dans le récit. Il entreprend de raconter ce qu'il s'est passé durant cinq jours, lors du week-end prolongé du 1er mai et qui modifiera en profondeur son existence.

La suite de la critique sur mon blog :
https://unepauselitteraire.wordpress.com/2015/08/10/lascendant-dalexandre-postel/
Lien : https://unepauselitteraire.w..
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🌺Alexandre POSTEL signe ici son deuxième roman, le premier par son titre "un homme effacé" décrit parfaitement ce qui caractèrise le personnage de "l'ascendant". le narrateur qu'on appellera "le narrateur", puisqu'on ne connaît pas son nom, mène une vie assez monotone, est vendeur de téléphonie mobile et a peu de contacts amicaux. Cet homme nous raconte la situation inextricable dans laquelle il s'est trouvé.

Il s'adresse à nous et commence son récit quelques jours avant qu'un appel lui annonce le décès de son père, il doit donc se charger des formalités administratives et va se rendre au domicile de son"ascendant". La relation entre les deux hommes était distante, voire tendue, le père ne s'étant pas remis du décès de son épouse.


                Arrivé dans la maison de son paternel, dans laquelle il va passer quelques jours le temps de régler les démarches liées au décès, le narrateur qui n'a jamais accédé à la cave de cette maison, va s'y rendre et y faire une découverte terrifiante...sa réaction va être stupéfiante et de là l'enlisement dans une suite d'actions inadaptées sera irréversible.


                 Vous comprendrez aisément que je ne peux développer davantage au risque d'atténuer le choc de cette effroyable découverte. Ce que je peux dire c'est que le personnage principal ne vous laissera pas indifférent et suscitera en vous un agacement grandissant au fur et à mesure de son enlisement.

Il conserve une apparente indifférence qui donnera envie  au lecteur de le "secouer". La narration peut paraître terne, en parfait accord avec l'image du narrateur qui donne une impression de passivité, de détachement, d'être assez effacé, peu entreprenant; cela dit peut-on lui accorder un peu de compréhension compte tenu de la situation inattendue à laquelle il est confronté? Pourquoi ne réagit-il pas de façon cohérente? Pourquoi subit-il cette "situation"? 

                   le titre "l'ascendant" est à double sens, d'une part il signifie le parent dont on descend, d'autre part (et c'est cette acception là qui éclaire le caractère du protagoniste) l'autorité morale/la grande influence que l'on exerce sur quelqu'un. L'image du père l'empêche d'agir, d'être un homme à part entière et cela révèle la fragilité de l'identité du narrateur. le pouvoir exercé par le père, même mort sera compris dans les toutes dernières lignes du roman.  

MON AVIS/


Ce roman m'a dérangée, d'une part par ce que va découvrir Monsieur X (le narrateur) dans la cave et par d'autres aspects de cette découverte liés au narrateur, vous me suivez toujours? 
D'autre part, parce qu'il nous met face à un personnage qui ne fait pas preuve de discernement et qui ne parvient pas à agir de façon cohérente...ce qui lui aurait évité de s'enfoncer dans les problèmes.
La force de ce roman est de créer de la tension en si peu de pages, et je suis impatiente de savoir ce que l'auteur nous réservera pour son prochain roman. 
Alexandre POSTEL nous dit que "les lecteurs font aussi le roman dans leur tête", c'est là que réside un des grands intérêts de la lecture...ouvrir les champs de notre imagination, de notre interprétation, de notre réflexion. 

Lien : https://www.Instagram.com/au..
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Le narrateur, un jeune homme vendeur de téléphones mobiles, apprend le décès de son père. le psychiatre lui demande de raconter les événements qui se sont déroulés suite à l'annonce de la mort se son père. Une chronologie de cinq journées qui ont basculé sa vie.

Le narrateur et son père n'étaient pas proches. Bien sûr, le fils lui envoyait un SMS par politesse à l'occasion de son anniversaire et le voyait quelquefois mais rien de plus. Un père retraité ancien fonctionnaire des impôts. Un homme sans histoire visiblement. Les papiers à se procurer, les obsèques à organiser : le fils se rend à la maison paternelle. La maison respire le quotidien de son père et ses habitudes.
Sauf qu'il découvre l'inimaginable et cherche d'abord une explication comme pour disculper son père. Tout ce qu'il croyait sur son père, ses certitudes s'écroulent comme un château de cartes et lui aussi. le décès, la terreur de ce qu'il va vu l'assomment et le paniquent. Il faudrait prévenir la police mais sous le choc, il remet son appel au lendemain. Premier faux pas qui l'entraine dans un engrenage où la logique n'a plus sa place, où il a l'impression d'avoir été piégé par son père.

la suite sur : http://claraetlesmots.blogspot.fr/2015/04/alexandre-postel-lascendant.html
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Un roman très court mais intense, très réaliste quoiqu'un peu trop "littéraire" que pour être une vraie confession d'accusé.
Mais un très bon moment tout de même !
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L'ascendant est un thriller psychologique aux allures de policier publié aux éditions Folio. Un récit à suspense qui allie drame et angoisse, de quoi nous faire hérisser le poil ! Ce roman a attiré mon attention, dans un premier temps, par le fait qu'il ai reçu le prix du deuxième roman, ce qui n'est pas rien ! Et dans un deuxième temps, par la critique qu'il a reçu de la part de Bernard Pivot dans le Journal du Dimanche : « Un roman d'épouvante raconté avec une écriture simple, tranquille, bonhomme« .Le terme « épouvante » étant mentionné, je ne pouvais évidemment pas, passer à côté de ce livre. le synopsis nous annonce un récit plutôt lugubre et quelque peu énigmatique.

Dans ce récit, nous découvrons un jeune homme, dont nous n'apprenons d'ailleurs, jamais l'identité. Vendeur de téléphones mobiles, célibataire ayant quelques aventures par-ci et par-là, ne semble pas posséder de véritables amis et qui entretient une relation distante avec son père depuis la mort de sa mère. Nous avons donc un personnage principal banal qui semble avoir une vie quelconque, jusqu'au jour où il apprend le décès de son papa qui l'amène à se rendre dans le patelin où vivait sa figure paternelle afin d'y organiser les obsèques. Ces quelques jours, où il va crécher dans la maison de son père défunt vont bouleverser sa vie de manière tragique. En effet, en arrivant sur les lieux, il fait une découverte des plus surprenantes dans la cave de cette maison. Une mystérieuse jeune femme, retenue captive dans une cage, qui semble avoir des habitudes encrées en elle dans les sous-sols de cette maison nous laissant comprendre qu'elle se trouve ici depuis un certain temps. Une jeune femme craintive mais pas tant que ça finalement, qu'on pourrait penser muette. Face à cette troublante découverte, notre personnage principal se comporte de manière étrange, en effet, il ne cherchera pas joindre les autorités directement, mais à trouver la clé, qu'il ne trouvera pas, de la cage qui prive cette jeune femme de sa liberté. Sans s'en rendre compte, il va continuer à retenir cette jeune femme captive comme le faisait son père avant lui. Un enchaînement d'événements, de mauvais choix va faire basculer notre personnage principal dans une situation terrible sans retour possible…

Lorsque j'ai commencé ma lecture, je ne m'attendais pas à quelque chose de complètement aboutit étant donné la finesse de cette ouvrage qui ne fait que 130 pages environ. Ai-je eu tort ? Et bien oui et non. Oui car d'un côté, nous avons une intrigue prenante, bien travaillée avec une psychologie du personnage principal bien développée. Et non, car j'avoue être restée sur ma faim. Je ne dirai pas que la chute de ce récit a été bâclée, bien au contraire d'ailleurs (j'y reviendrai) mais c'est le ressentis que l'on peu en avoir. Cependant, nous pouvons envisager que la rapidité à laquelle se déroulent les évènements, et à laquelle les explications sont données concernant le dénouement de l'histoire est voulue par l'auteur, pourquoi ? Sans doute, pour donner plus d'impact au soudain basculement de l'existence de notre personnage principal qui, du jour au lendemain, se retrouve dans une situation que lui-même a du mal à comprendre. On ressent clairement que le personnage se retrouve déboussolé entre ce qu'il devrait faire, c'est-à-dire prévenir les autorités de ce qui se passe dans la cave de son père, et entre la prise de conscience de la cruauté de celui-ci. Notre personnage principal, sans le vouloir, reprend le flambeau de son père en ne faisant rien de concret pour libérer cette jeune femme. On peut voir en cela, une forme de déni, le refus d'admettre que sa figure paternelle a pu commettre un tel crime. L'intrigue est également présente du côté de la captive qui enfermée depuis un certain temps, ne semble pas réellement souffrir de cette situation, comme si elle n'avait rien connu d'autre que l'enfermement… Je suis assez mitigée sur ce récit, puisque je le trouve extrêmement malin dans sa narration et d'une certaine manière dans sa construction, ce qui rend l'intrigue d'autant plus poignante et d'un autre côté c'est comme si il manquait quelque chose pour nous permettre de comprendre ce qui s'est passé dans la tête du père. Si le but de l'auteur est de semer le trouble dans l'esprit du lecteur et ainsi de le laisser libre d'y donner le sens qui convient le mieux selon lui, et bien nous pouvons dire que l'objectif est atteint. En ce qui me concerne, j'ai décidé de penser que le père a été confronté comme son fils à une situation infernal qui a été mal géré et qui donc, a entraîné une suite d'évènements tragiques. Je suis arrivée à cette conclusion en me basant sur le fait que l'auteur fasse sous-entendre à plusieurs reprises que le fils reprend véritablement le flambeau, une sorte de transmission entre génération, on peut donc émettre l'hypothèse que l'histoire se reproduit.

Alexandre Postel est un auteur que je découvre avec ce roman dans lequel il expose un style d'écriture très descriptif, simple et fluide. Un style d'écriture très journalistique, si je puis dire, qui m'a beaucoup plu puisque c'est cet aspect là qui nous permet de rentrer directement dans le vif du sujet, et qui rend cette lecture d'autant plus additive. Je pense lire d'autres ouvrages de ce même auteur, je pense notamment à « un homme effacé » et voir, du coup, si ce style d'écriture est propre à l'intrigue de ce roman-ci ou non.

En résumé, Ascendant, est un thriller psychologique que j'ai apprécié dans le sens ou l'on sent qu'il y a un réel travaille derrière où rien n'est laissé au hasard. de quoi vous remuez les méninges, je peux vous l'assurer. Je vous recommande évidement cet ouvrage énigmatique !
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Un jeune homme est prévenu de la mort de son père avec lequel il n'avait que peu de contacts depuis de nombreuses années. Afin d'organiser les obsèques, il se rend dans la ville de son père et dans sa maison. Là il découvre dans la cave un élément qui va bouleverser sa vie. On suit le héros pas à pas dans sa découverte de la vie de son père et on découvre à notre tour cette histoire que le héros raconte à quelqu'un dont on ne découvre l'identité qu'à la fin. Très intéressant par sa construction, se roman tient en haleine jusqu'au bout.
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Un vendeur de téléphones mobiles orphelin de mère perd son père dont il n'était pas très proche . Appelé par l'hôpital, il se retrouve seul dans la maison de celui-ci . C'est là que la situation dérape pour le jeune homme . Son père lui a laissé ce qu'il faut bien appelé un drôle d'héritage . . .
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L'ascendant, c'est le père, c'est aussi ce qui marque son emprise sur vous. Ainsi le narrateur, à la mort de son père, se trouve confronté à une situation imprévisible, douloureuse, fatale.
Un récit bien mené qui jongle entre le fantastique et l'intrigue policière.
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128 pages pour transformer le destin d'un homme banal en une spirale infernale ! Alors que l'histoire commence simplement par le décès de son père, le narrateur embarque pour une série d'actes manqués, de quiproquos, de révélations sur son "ascendant" et s'enferme dans un scénario où il ne maîtrise plus rien et où, malgré la mort, son père le manipule, le contraint, l'enfonce plus profond dans l'irréparable.
La narration est impeccable, intelligente, l'ambiance habilement décrite, l'angoisse monte par crans et ferait de ce roman un très bon polar !
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