AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B005R4HDCC
(29/09/2011)
3.75/5   38 notes
Résumé :
LA TEMPÊTE DE NEIGE :
En 1811, Maria Gavrilovna et Vladimir Nikolaïevitch sont amoureux en dépit de l'opposition des parents de la jeune fille. Ils décident de se marier dans le plus grand secret et imaginent un moyen de se rendre discrètement à l'église chacun de son côté. En chemin cependant, Vladimir est pris dans une tempête de neige.
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine : Le Coup de Pistolet - La Tempête de Neige - Le Marchand de Cercueils - Le Maître de Poste - La Demoiselle paysanneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Voici un gentil petit recueil de cinq nouvelles d'Alexandre Pouchkine qui se laisse lire tout seul mais qui ne m'a pas non plus procuré le plaisir qu'il m'est arrivé d'éprouver à la lecture d'autres oeuvres de l'auteur. On y trouve, dans l'ordre :

1 - LE COUP DE PISTOLET
Alexandre Pouchkine avait un rapport de quasi fascination pour cette pratique qu'est le duel d'honneur et à laquelle on doit sa mort prématurée. Il n'est donc pas surprenant qu'il soit question ici de duel au pistolet ; un panache à la Cyrano doublé d'un esprit qui confine au lyrisme propre au western.

Pouchkine nous brosse en quelques pages toute l'ambiance des garnisons. Pour l'aristocratie russe masculine d'alors, on allait à l'armée dans sa jeunesse, comme on participe à un programme Erasmus de nos jours ou faire quelque stage professionnel à l'étranger et l'on rentre chez soi ennobli d'une patine et d'une expérience qui feront des histoires à raconter aux belles d'abord et aux petits-enfants ensuite.

Ainsi, Silvio — nom étranger mais âme russe comme le décrit Pouchkine — vit dans une modeste bourgade. C'est un ancien hussard mais contrairement à l'ordinaire, il n'a pas cherché à se caser après ces années dans l'armée. Les jeunes officiers qui s'invitent régulièrement chez lui ont un respect sans borne pour cet homme d'expérience et qui excelle au maniement du pistolet. Personne n'aimerait avoir affaire à lui avec l'arme à la main.

Pourtant, lorsqu'un jeune officier fraîchement arrivé provoque Silvio, chacun se doute déjà du sort qui l'attend, mais… stupeur ! Silvio ne dit rien et ne réclame pas de duel pour laver l'affront que vient de lui faire subir le godelureau. Beaucoup s'en étonnent car la virilité de Silvio n'est pas en cause. Qu'est-ce qui peut bien réfréner ainsi l'ardeur duelliste de cet homme ? À vous de lire…

2 - LA TEMPÊTE DE NEIGE
De loin pas ma préférée du recueil. On y voit une adorable jeune fille qui se consume d'amour pour un jeune et beau soldat. La réciproque est vraie mais l'homme est sans le sou ce qui disconvient à la famille de la demoiselle.

Tant est si bien que Maria Gavrilovna, ne songeant qu'à son Vladimir et Vladimir qu'à Maria Gavrilovna, les deux jeunes tourtereaux échafaudent de s'échapper du nid comme des malfrats sans l'accord des parents. Vladimir a tout réglé au millimètre pour célébrer la noce en pleine nuit et en catimini mais… c'est une vraie bourrasque dehors, que dis-je, une tempête de neige, que dis-je, un blizzard, oui. C'est à y perdre sa route… il fait nuit… il neige très fort… la route a disparu sous la neige… tout se ressemble… mais où diable suis-je ?…

3 - LE MARCHAND DE CERCUEIL
Ici, ambiance très différente pour ce qui est très certainement ma nouvelle préférée du recueil. Autant La Tempête de Neige peut faire penser à des nouvelles de Tolstoï (Maître et Serviteur, par exemple), autant celle-ci m'évoque immanquablement le grand Gogol des Nouvelles de Pétersbourg et en particulier l'inénarrable saveur du Manteau. On y retrouve tout l'esprit malicieux, drôle, parfois inquiétant et surnaturel qui ressort de la littérature russe des XIXème et XXème siècles (Boulgakov, entre autres).

C'est Adrian Prokhorov qui en fait les frais. Il est dépeint comme un croque-mort pas drôle du tout et qui supporte même assez mal la plaisanterie, surtout si c'est lui qui en fait les frais. Récemment emménagé dans un nouveau quartier, ce dernier accepte l'invitation d'un artisan allemand qui célèbre ses noces d'argent. La soirée est copieusement arrosée, beaucoup de corporations d'artisans sont représentée et on lève un toast à la santé de chacune.

Le hic, vous l'avez deviné, c'est que quand arrive le tour d'Adrian Prokhorov, il peut sembler déplacé de lever un toast à la santé de sa clientèle ; c'est pourtant ce qui se produit, le tout agrémenté d'une salve de gros rires bon enfant. Lui décide de le prendre mal et s'en retourne chez lui vexé, désireux maintenant de ne s'entretenir qu'avec ses clients qu'il trouve moins désagréables…

4 - LE MAÎTRE DE POSTE
On fait la connaissance d'un brave maître de poste, c'est-à-dire l'homme qui occupait jadis la fonction d'aubergiste et de palefrenier dans un relais de poste, Samson Vyrine, qui accueille donc dans son établissement un voyageur qui n'est autre que le narrateur.

La cinquantaine rayonnante, l'homme est veuf mais vit avec sa charmante fille de quatorze ans, Dounia. le narrateur est agréablement surpris par la bonne humeur qui règne ici et par le teint prometteur de la jeune fille. Quelques années plus tard, alors qu'il est à nouveau de passage sur cette route, le narrateur se réjouit à l'idée de faire étape dans ce relais de poste et d'y rencontrer à nouveau la charmante fille du maître de poste.

Toutefois, c'est un scénario différent qui l'attend : la bonhomme vit désormais seul et a pris un siècle sur les épaules. Dounia, quant à elle, n'est plus là depuis plusieurs années. Qu'est-il arrivé entre temps ?…

5 - LA DEMOISELLE PAYSANNE
Pouchkine déploie encore d'incroyable talents de conteur dans cette nouvelle. Il nous transporte dans la campagne russe d'avant la libération des serfs, dans les propriétés contiguës de deux barines voisins, c'est-à-dire des propriétaires terriens appartenant à l'aristocratie d'alors.

Ces deux voisins, Beretsov et Mouromski ne peuvent pas se voir en peinture. le premier est un bon gestionnaire traditionnel dont la fortune a tendance à l'accroître, le second, un fantaisiste flambeur toujours en quête de nouveauté, dont la fortune suit exactement la pente inverse.

Lorsque le fils de Beretsov revient d'une période de service dans un régiment de hussard, tout le monde — à tout le moins la gent féminine — s'intéresse à son cas car il a la réputation d'être fort charmant bel homme. Tout le monde l'imagine déjà engagé avec unetelle ou unetelle. La fille de Mouromski, elle aussi, aimerait bien avoir le loisir de voir ne serait-ce qu'une fois ce phénomène dont tout le monde parle. Mais, au regard des relations qu'entretiennent leurs pères respectifs, l'opération semble compliquée.

Lisa, tel est son prénom, brûle d'envie de le rencontrer fortuitement. Mais comment faire ? C'est peut-être sa femme de chambre qui va lui donner une idée. On sait qu'Alexeï, c'est le prénom du fils, est assez coureur sur les bords (et même au milieu) et qu'il n'hésite pas à tâter de la paysanne quand l'occasion se présente.

Lisa, demoiselle raffinée et trilingue de l'aristocratie russe, entreprend donc de se travestir en demoiselle paysanne. Pour le meilleur ou pour le pire ? Ça, je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même.

En somme, un recueil agréable mais sans plus, qui peut être intéressant pour découvrir l'univers littéraire d'Alexandre Pouchkine en un minimum de temps tout en gardant à l'esprit que ce n'est probablement pas ce qu'il a fait de mieux. Bien évidemment, ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.
Commenter  J’apprécie          851
Il s'agit de petites histoires qui ont été racontés par un auteur appelé Ivan Pétrovitch Bielkine dont la préface nous retrace la brève biographie. « Ivan Pétrovitch était de taille moyenne, avait des yeux gris, les cheveux blonds, un nez droit, le teint clair, le visage maigre. »

Ces histoires sont au nombre de cinq et je les ai trouvées assez inégales. Dans « le coup de pistolet », il s'agit d'un homme qui s'entraîne à tirer sur tout ce qui bouge, y compris les murs de sa maison, visant le tir parfait pour mettre enfin un terme à un duel avorté : il avait refusé de tirer sur son adversaire car celui-ci ne prenait pas le duel au sérieux et s'était présenté, mangeant nonchalamment des cerises. le héros s'entraîne pour terminer enfin ce duel.

Dans « La tempête de neige », nous avons deux amoureux qui veulent se marier en secret et se perdent à cause du mauvais temps… une jolie petite histoire avec une fin inattendue.

« le marchand de cercueils », est assez cocasse : un homme qui ne pense qu'à enterrer ses comparses pour leur fabriquer un cercueil, qui est socialement très grincheux et se retrouve invité chez un voisin et il s'ensuit une soirée alcoolisée lui laissant une gueule de bois mémorable avec un cauchemar très drôle, où l'on voit batifoler les morts…

le maître de poste est ma préférée car elle décrit le quotidien d'un homme qui assure le relais de poste et se fait plus ou moins accablé de reproches par les clients (retard dans l'équipement des chevaux, certains mieux élevés dans la société qui ont des passe-droits… sa jolie fille étant le rayon de soleil de chacun, lorsqu'un jour un beau jeune homme arrive… elle décrit de manière très poétique la dureté du travail et la détresse de cet homme, à la recherche de sa fille.

Enfin, nous avons « La demoiselle paysanne », où l'auteur nous raconte une histoire d'amour un peu tirée par les cheveux, un peu à la « Roméo et Juliette », où l'héroïne se travestit en paysanne pour approcher le fils du voisin et bien-sûr les parents se détestent.

J'ai eu du mal à rédiger cette chronique car je ne savais pas par quel bout l'attraper, les nouvelles n'ayant pas un thème commun qui pourrait les relier… l'auteur nous décrit bien la société de l'époque, la situation des serfs, les inégalités et surtout on retrouve cette fascination pour le duel en ce temps-là et l'auteur lui-même y laissa la vie.

On reconnaît la poésie de l'écriture d'Alexandre Pouchkine, mais les textes ont pris un coup de vieux… J'ai pris du plaisir à les lire mais sans plus.

Note : 7/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          320
"Récits de feu Ivan Pétrovitch Belkine" est un recueil de nouvelles d'Alexandre Pouchkine écrites à l'automne 1830 et publié en automne 1831 .
C'est la première oeuvre en prose publiée par l'auteur, qui s'était consacré jusqu'alors à la poésie. Elle a été écrite à l'automne 1830, dans la propriété familiale de Boldino, où une épidémie de choléra retenait Pouchkine. L'oeuvre débute par un avis de l'éditeur (A.P., soit Alexandre Pouchkine), qui présente les nouvelles comme celles d'un gentilhomme campagnard, dénommé Ivan Petrovitch Bielkine.
Le texte commence par un Avis de l'éditeur dans lequel celui-ci donne une brève notice biographique fictive d'un certain Ivan Petrovitch Belkine.
Cinq textes composent les Récits de feu Ivan Petrovitch Belkine

1 – le coup de pistolet
2 – La tempête de neige
3 – le marchand de cercueil
4 – le maître de poste
5 – La demoiselle Paysanne

Cinq nouvelles écrite dans une prose à la fois limpide et élégante. Elles nous font tour à tour, frémir, sourire, pleurer ou rire.
Elles font parties du répertoire classique russe et j'ai beaucoup aimé la plume de Pouchkine, à la fois enlevée, rapide, sensible,et pleine d'émotions. Il nous parle de l'âme et de la sensibilité de ses personnages et c'est l'âme russe qui ressort. C'est plein de charme, les personnages sont haut en couleur, et les aventures racontée mettent les personnages dans des situations inhabituelles qui font ressortir leurs caractères.
Lecture très plaisante.
Commenter  J’apprécie          180
« Récit de feu Ivan Petrovitch Bielkine de Alexandre Pouchkine (1830) traduit par André Gide et Jacques Schiffrin
J'ai lu sur kindle mon premier e-book, hum ! je préfère toucher le papier et l'entendre bruire, mais je voulais essayer ! C'est une nouvelle de Pouchkine « Tempête de neige ».Pouchkine nous relate le drame de deux êtres amoureux à qui les parents refusent l'union. Bravant l'interdit ils décident d'un rendez-vous. Ce soir là, ils vont être pris dans la tourmente d'une tempête de neige. La campagne est engloutie, plus de traces, plus de chemin, le ciel et la terre se confondent, on se perd et finalement leur amour aussi est englouti !
Un rebondissement nous réveille pour mieux nous asséner une fin étrange. le Style est simple mais efficace.
Commenter  J’apprécie          120
Pouchkine nous tient en haleine avec des histoires simples, et le fait que l'un des deux traducteurs français soit André Gide, et que Pouchikine a la réputation d'écrire à la française pour un Russe... n'y est certainement pas pour rien...
Premier recueil écrit en prose il a pris prétexte d'un auteur qui n'existe pas pour écrire des nouvelles dans une revue pro tsariste! Et pour cela, il invente un voisin du pseudo écrivain qui raconte en début d'ouvrage, les quelques souvenirs de son voisin et ami qu'il lui reste.... car l'auteur est déjà mort....
Et dès le premier récit, on est emporté dans une curieuse histoire de duel! le meilleure des tireurs du régiment, n'est pas Russe, mais un étranger du nom de Sylvio... je vous passe les détails... se bat-il ou ne se bat-il pas ? En fait, tout est dans le romanesque du personnage qui a finalement sa façon de prouver sa bravoure à tout le monde à sa manière.... héroïque quoiqu'il arrive, il impressionne tout son entourage.... curieuse histoire dont on ne peut se faire une idée quand la lisant.... car vraiment.... on ne peut raconté, juste présenter le tableau.... et pour cela Pouchkine nous parle de tous les vices du combattant russe ! l'ivresse, le jeu et le duel! Et pourtant, tout est avant tout psychologique, de la façon dont le narrateur, simple observateur nous le raconte.... le héro est surtout porté par son audience et les réactions qu'il suscite!
La seconde nouvelle est une étonnante histoire d'amour contrarié par les parents.... de deu jeunes gens trop amoureux de littérature française... jugés sans doute hors du temps et de la réalité par les parents....

Vraiment, comme il est étonnant que Pouchkine tombe si juste dans ses descriptions psychologiques, nous parle des travers de son temps.... on reste confondu....

Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Dès lors, les toasts se succédèrent : on but à la santé de chacun en particulier, à la santé de Moscou et d'une bonne douzaine de petits villes d'Allemagne, à la santé de toutes les corporations en général et de chacune en particulier, à la santé des artisans et des apprentis. Adrian buvait avec zèle et devint gai au point de proposer un toast cocasse. Soudain, l'un des invités, un gros boulanger, leva son verre en s'exclamant :
— À la santé de ceux pour qui nous travaillons, unserer Kundleute* !
Comme toutes les autres, cette proposition fut accueillie avec une joyeuse unanimité. Les invités se firent de grands saluts, le tailleur au cordonnier, le cordonnier au tailleur, le boulanger à tous les deux, toute l'assistance au boulanger et ainsi de suite. Au milieu de ces courbettes, Yourko cria à son voisin de table : « Eh bien, mon ami, qu'attends-tu pour boire à la santé de tes trépassés ? »
Un éclat de rire général lui répondit, mais le marchand de cercueils, vexé, se renfrogna.
(* " de nos clients ", en allemand dans le texte)

LE MARCHAND DE CERCUEILS.
Commenter  J’apprécie          340
Mais, depuis la malheureuse soirée, je ne pouvais cesser de penser à cette tache faite à son honneur, tache qu'il négligeait volontairement de laver, et qui m'empêchait de me conduire avec lui comme autrefois ; j'avais honte de le regarder. Silvio était trop intelligent et trop fin pour ne pas s'en apercevoir et ne pas deviner les raisons de ma réserve.
Commenter  J’apprécie          152
« Et comment vont les affaires de votre seigneurie ? demanda Adrien.
– Eh ! Eh ! couci-couça, répondit Schultz. Je n'ai du reste pas à me plaindre ; encore que ma marchandise diffère en ceci de la vôtre : qu'un vivant peut bien se passer de bottes, mais qu'un mort ne peut pas vivre sans cercueil !
– Ça, c'est vrai ! dit Adrien. Un vivant qui n'a pas de quoi se payer des bottes peut bien, ne vous déplaise, aller pieds nus ; mais le plus gueux des morts aura son cercueil, qu'il le paie ou non. »
Commenter  J’apprécie          40
« Depuis longtemps, Aliocha, tu ne parles plus
d’entrer dans l’armée. Pourquoi ? L’uniforme de
hussard ne te séduit donc plus ?
– Mais, mon père, répondit respectueusement
Alexeï, je sais qu’il ne vous plaît pas que je
devienne hussard ; mon devoir est de vous obéir.
– Parfait, répondit Ivan Pétrovitch ; j’ai plaisir
à te savoir docile ; cela me rassure. Mais je ne
veux pourtant pas te contraindre : je ne t’oblige
pas à te... à accepter tout de suite... un poste dans
l’administration. Mais en attendant j’ai l’intention
de te marier.
– Avec qui donc, mon père ? demanda Alexeï,
étonné.
– Avec Lisavéta Grigorievna Mouromski,
répondit Ivan Pétrovitch ; une fiancée qui n’a pas
sa pareille ; n’est-il pas vrai ?
– Mais, mon père, je ne songe pas encore au mariage !
– Tu peux bien ne pas y songer, mais moi, j’y
ai pensé et repensé pour toi.
– Tout à votre aise, mon père ; mais Lisa
Mouromski ne me plaît pas.
– Elle te plaira plus tard. L’amour vient avec
le temps.
– Je ne me sens pas capable de faire son
bonheur.
Commenter  J’apprécie          10
Tempête de neige
Galopant entre les talus blancs, les chevaux foulent la neige profonde. A l’écart, voici qu’apparaît une chapelle solitaire. Soudain la bourrasque s’élève ; la neige tombe en flocons épais. Au-dessus du traîneau le corbeau tournoie et fait siffler son aile ; sa voix augurale prédit le malheur ! Les chevaux que talonne l’angoisse scrutent des yeux le lointain noir et leurs crinières se hérissent.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Alexandre Pouchkine (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandre Pouchkine
Je me souviens d'un instant merveilleux... - Alexandre PPOUCHKINE
autres livres classés : littérature russeVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (96) Voir plus



Quiz Voir plus

Boire un chocolat chez Pouchkine

Je me suis mis en ménage avec ma logeuses, la Marousenka, une veuve encore jeune, "Quand je me grisais, elle me couchait et me faisait la soupe à l’oignon. Je n’avais qu’à faire un signe : Hé ! la commère !... La commère ne disait jamais non.", parole de ............?............

Moujik
Cosaque
Hussard
Grognard
Koulak

10 questions
41 lecteurs ont répondu
Thème : Alexandre PouchkineCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..