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Critique de Ladybirdy


Je sors totalement éprouvée par cette lecture du coeur blanc. Mes aïeux ! Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir. Mes impressions ont joué aux montagnes russes ici: plaisir, ennui, écoeurement, longueurs.

Le coeur blanc relate l'histoire de plusieurs saisonniers travaillant sous un soleil de plomb ou sous un froid polaire dans les champs de Provence. Entre les asperges, les abricots et les lavandes, des petites mains s'attellent à la tâche au bord de l'épuisement, au bord de la peur dans un monde violent et sans scrupule. Dans ce monde, il y a surtout Rosalinde, une jeune femme rousse à la peau aussi blanche que la neige. Elle porte en elle le jour et la nuit, assiégée aux portes des loups qui tels des chacals halètent pour la dévorer.
Le monde de Rosalinde et des saisonniers tournent autour de l'alcool, de la drogue, du sexe, des maladies, comme autant de fléaux propres à l'échappatoire de chacun dans leur travail harassant. J'ose espérer que la société telle que je la conçois offre un peu plus d'humanité que j'en ai lu ici. J'ai eu l'impression de côtoyer des bêtes assoiffées de viande fraîche au milieu certes de coeurs blancs bercés par une envie de liberté, mais quel monde bestial!
Le roman vascille entre lyrisme et noirceur. Beaucoup de descriptions un peu trop longues à mon goût sur une nature terre mère de ces naufragés. Surtout quand l'action est quasi absente si ce n'est durant les dix dernières pages.
Vraiment, je reste très mitigée sur ce coeur blanc...

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