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Marine , crinière rousse et yeux verts, est rentrée à Québec. Elle a voyagé, beaucoup voyagé, terminé ses études, enfin elle est traductrice ... mais qui traduire?
De rencontre littéraire en rencontre littéraire son choix se porte sur Monsieur Waterman, un éditeur à Arles lui a offert son dernier livre.
de rencontre en rencontre , Marine croise le chemin de Monsieur Waterman. Nos deux solitaires vont à travers les mots, leur amour de la langue unir leurs deux solitudes et notre orpheline va commencer à revivre . Alors lorsque ils unissent leurs efforts pour venir en aide à une jeune fille qui a du abandonner un chaton noir ...

Une fois encore j'ai retrouvé avec un immense plaisir la plume de Jacques Poulin. Il m'a emmenée sur la Grosse-Ile, dans les rues de Québec, initiée à la faune et à la flore du Québec , fait découvrir les ouaouarons... et surtout présenté Marine et Monsieur Waterman, magique.



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"D'un seul coup, j'étais transportée dans la vieille maison du langage, à mi-chemin entre la terre et le ciel. J'ai l'air de divaguer, mais il n'en est rien: je venais d'entrer dans un lieu, un domaine, un univers où j'étais à l'abri des malheurs de ce monde et où, monsieur Waterman et moi, malgré la différence d'âge, nous avions la possibilité de nous rejoindre." (p. 77)

Une très émouvante histoire entre un vieil écrivain, dont l'existence entière est vouée à l'écriture, et une très jeune femme, traductrice, et admiratrice de cet auteur dont elle rêve de traduire les textes. Ce qui se fera; Par cette entreprise intellectuelle, on voit se construire une complicité entre ces deux personnes d'âge et de caractère différents...
A travers ce goût , cette passion commune du travail sur les mots, se crée un apprivoisement étonnant et lumineux...

Alternent de très belles descriptions de la nature, des animaux, de vieux chevaux de course retraités auxquels notre traductrice lit des textes d'Isabelle Eberhardt....; Chevaux écartés de la vie active comme les humains, semblent savourer , eux aussi, la musique des mots !!...

Comme dans "Chat sauvage"...une enquête surgit, à partir d'un petit chat noir abandonné par une vieille femme, avec un bref mot ,énigmatique dans son collier... Notre écrivain et notre traductrice partiront à la recherche de cette femme , de son histoire, et tomberont sur une très jeune fille, malmenée par les circonstances de la vie... Je n'en dirai pas plus !!

Un très bon moment de lecture, pleine d'humanité et de bienveillance...qui réchauffe le coeur et la tête !!
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Une femme et un homme pour qui les mots sont essentiels… Ils les partagent en toute passion mais ne verbalisent pas le lien amoureux qui les unit. L'une est la traductrice des oeuvres littéraires de l'autre. Ils vivent des quotidiens étrangement communs et indépendants.
La rencontre d'une mystérieuse jeune fille, en perte d'équilibre, cristallise leur relation.
C'est un roman des paradoxes : jeunesse et maturité, nature et urbanité, liesse et tristesse cohabitent en ces pages. Ainsi que les chats et les ratons laveurs…
Poétique et subtil, ce livre d'où montent les accords savoureux du dialecte québécois nous fait revivre à nous même !
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Ce livre est une véritable merveille. Il y a un clin d'oeil à Volkswagen Blues.Dans son livre "Volkswagen Blues", Jack Warteman partageait sa traversée avec une jeune fille d'origine indienne, métis "La Grande Sauterelle".
Là, dans son dernier roman nous restons à Québec, mais Marine est d'origine Irlandaise. On retrouve Jack Waterman quelques années plus tard, il se lie d'amitié avec Marine. Elle est traductrice et elle est entrain de traduire son livre sur la piste de l'Oregon (Volkswagen Blues justement). Autre clin d'oeil San Francisco, ville qu'affectionne Jacque Poulin : "J'étais très heureuse, presque sur un nuage, au moment où je suis partie de San Francisco dans un camping-car..."
Le petit clin d'oeil à son éditeur français , Marine a fait un séjour en France à Arles, elle a rencontré Hubert Nyssen (l'éditeur d'Actes Sud), le petit homme moustachu qui fume la pipe. Il lui parle de l'auteur de la piste de l'Oregon, Jack Waterman.
Jacques Poulin nous cite au passage le destin de nombreux irlandais qui ont quitté l'Irlande à cause de la famine, pour échouer à la Grosse -île.
Marine est un personnage terriblement attachant, c'est le personnage central du roman. Elle habite dans un châlet au bord d'un étang, en compagnie de chats, d'un héron bleu, d'un renard roux, ratons laveurs...sur l'île d'Orléans.
Ce livre me rappelle mes vacances à Québec dans une maison au bord d'un lac, mais sans chats ...
Très beau passage sur l'apprivoisement clin d'oeil à Saint-Exupéry: le Petit Prince.
Jack Waterman la rejoint le week-end, mais il habite dans le vieux Québéc, dans une tour.
Très mignon aussi comme une petite intrigue policière se profile dans ce récit feutré. Un petit chat noir échoue chez Marine. Marine et Jack découvre dans son collier un message. Ils vont devoir mener une petite enquête sur une mystérieuse adolescente qui leur met le coeur à l'envers.
Dans ce livre on retrouve pour notre plus grand bonheur la petite musique de Jacques Poulin, les chats, l'amitié, l'amour pour les mots la littérature etc ... Jacques Poulin est un auteur très attachant car de livre en livre, il nous fait aimer son pays.

Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Fidèle à ses habitudes, voire ses obsessions, Poulin nous parle ici de littératures, d'un vieil homme fragile et d'une belle jeune fille, ainsi que, bien sûr, de chats. le mélange a bien fonctionné cette fois-ci, donnant lieu à un conte envoûtant, bien dosé, presque crédible. Si certaines coïncidences semblent un peu tirées par les cheveux, on pardonne à l'auteur; nous ne sommes tout de même pas dans un roman policier! Il y a une quasi suite à ce livre et j'espère y retrouver la magie qui a si bien opéré dans celui-ci.
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Jacques Poulin, ce québécois de Quebec City, possède une écriture dont la simplicité cache la profondeur de la réflexion sur l'humain. Comme Pierre Morency (lui aussi de Québec), ce poète de la nature, aviaire notamment, il traduit en quelques mots et en prases toute simples des sentiments complexes, mais non tourmentés. Que ce soit dans Volkswagen Blues ou dans La tournée d'automne, Poulin réussit à décrire un amour ou une amitié qui se développe lentement, à la vitesse des saisons qui passent. On ne retrouve pas dans La traduction est une histoire d'amour les kilomètres et les mouvements, le voyage et la route, mais son écriture demeure poétique tant elle est dépouillée.

Les protagonistes de ce roman (monsieur Waterman, un écrivain solitaire, Marine, une traductrice et Limoilou, une adolescente délaissée) se retrouvent dans la plus récente livraison de Jacques Poulin, L'anglais n'est pas une langue magique que j'espère lire sous peu pour retrouver l'atmosphère qu'il sait si bien peindre.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Lu il y a déjà de longues années, mais j'en ai gardé un bon souvenir, et surtout, ce livre m'a marqué car très bien écrit au niveau syntaxe, au niveau grammatical, avec des phrases bien formées, utilisant la ponctuation à bon escient .... une mine de richesse.
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j'ai adoré ce livre. Très belle écriture.
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(...) Nous suivons un moment de vie entre un écrivain, sa traductrice et une nature québécoise toujours préservée. Un nouveau venu arrive, un jeune chat noir. Un message est caché dans son collier. Interloqués par le malaise présent entre les lignes du billet, les deux amoureux des mots, amis intimes, vont aller à la recherche de sa propriétaire.(...)

l'avis complet ici http://iam-like-iam.blogspot.com/2007/09/les-mots-roux-et-doux.html
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Roman plein de charme et de subtilité, qui me rappelle un peu "les années douces" de Hiromi Kawakami, tant par la simplicité du style que par le thème: les liens de tendresse entre un vieux monsieur et une jeune femme. La nature et les animaux sont extrêmement présents autour de ces deux personnages solitaires.
Un petit bémol cependant concernant le style, pourtant très travaillé dans sa simplicité: le recours trop fréquent à l'interpellation du lecteur, du genre, au milieu du récit, de: "si vous voulez savoir", ou bien "si vous voyez ce que je veux dire". Cette fausse allure de style parlé, qui cherche peut-être la connivence du lecteur, a le don de m'agacer!
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