"Caresser des yeux ou désirer ne font qu'un" disait
Sartre. L'objet du désir "passe au premier plan", car le désir change tout.Qui dit plan, pense art.Et c'est l'art cinématographique avec ses artifices (gros plans,zoom,mise en scène,agrandissement, ombres et lumières..) que va utiliser
Ollivier Pourriol (agrégé de philosophie,normalien,romancier et essayiste) dans son essai
Vertiges du désir "pour comprendre le désir" et éclairer le lecteur.
J'ai trouvé cet essai très enrichissant (émaillé de citations de grands philosophes, des réflexions pertinantes explicatives de l'auteur,d'anecdotes cinématographiques) et intéressant car entrecoupé des dialogues de films culte liés au désir.
Que le désir soit: objets du désir (ex:
Brigitte Bardot hautement désirable dans le Mépris de Godard),désir de reconnaissance (ex: James Dean qui "joue à la poule mouillée" dans
La fureur de vivre de
Nicholas Ray), désir d'absolu,mimétique,des autres,de distinction,folie,drogue...
Ollivier Pourriol en fait le tour, le dénude et le caresse d'une plume tour à tour enjouée et cruelle pour le plus grand plaisir du lecteur!