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EAN : 9782361561239
Les petits polars du monde (01/07/2013)
4.05/5   19 notes
Résumé :
Foutu lumbago. Dix ans déjà que notre héros, journaliste localier, traîne cette douleur lancinante. Il a tout essayé, mais rien n'y fait. Jusqu'au jour où un rebouteux normand, amateur de peinture, s'occupe de son cas. Le bonhomme est il un sorcier ou un charlatan ? A coup sur, il n'a pas que des amis, et son nouveau patient ne tardera pas à comprendre pourquoi.
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Notre narrateur en a plein le dos, c'est le cas de le dire. Voilà dix ans qu'il partage sa vie avec un lumbago qui le fait atrocement souffrir. Il a coutume d'appeler ce dernier Alain Bago (bon là, c'est sensé être drôle donc vous pouvez, je ne dirais pas rire mais du moins sourire), comme un vieil ami avec qui on reste éternellement en contact. Il a tout essayé : médecins, ostéopathes et même la médecine parallèle mais rien n'y fait...jusqu'au jour où un médecin, bien qu'il insiste sur le fait qu'il n'y croie pas particulièrement lui-même prononce le nom de Raymond Mézin.
Journaliste à Paris, enfin plus exactement photographe de métier, le héros va donc profiter d'un reportage qu'il doit effectuer à Dieppe sur la grève des ferries pour aller voir, par simple curiosité -du moins au départ - ce fameux Monsieur Mézin sans savoir ce qu'il pourrait bien faire pour lui...
Ce qu'il n'imagine pas le moins du monde, c'est que ce dernier puisse lui apporter non seulement une bénédiction en le guérissant de son lumbago mais lui offrir bien plus que cela, le pouvoir de nuire à autrui...surtout envers ceux que le narrateur trouve malfaisants. Bénédiction ou, au contraire, malédiction ?

Notre héros va l'apprendre à ses dépens car il va lui-même risquer plusieurs fois sa vie et se sait filer et espionner. Mais que veulent au juste ses traqueurs ? Récupérer la tableau que Raymond lui a offert, et qui vaut probablement une petite fortune ou tout autre chose ? Comment savoir ?
Un court ouvrage rondement bien mené, bien écrit et que je vous recommande vivement de venir, tout comme moi, découvrir ! A cela s'ajoute des dessins assez grotesques (ne vous en faîtes pas, c'est fait pour donc lorsque je dis cela, il ne faut pas le prendre au pied de la lettre, disons simplement que ces derniers collent parfaitement avec l'histoire qu'ils illustrent) et humoristiques de Florence Cestac qui m'ont fait un peu pensé à ceux de la bande-dessinée "Léonard".
Un ouvrage très vite lu, donc ce serait dommage de passer à côté, à vous de voir !
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Comment le mal du siècle (selon mon médecin) à savoir un fichu mal de dos peut être le support, sorte de fil rouge d'une histoire extravagante (dans le bon sens du terme ).
Cette collection propose des petites histoires (Nouvelles ) dont un des critères du cahier des charges est de faire moins de cinquante page. Ce qui fait qu'en une soirée, vous avez terminé votre bouquin. Et qu'ici, à la fois vous êtes heureux parce que vous avez lu quelque chose de très agréable, de captivant, et vous êtes aussi frustré, parce que vous en vouliez encore. Avec ce même sujet, traité comme cela, on aurait certainement pu faire un roman bien plus complet.
Mais le parti-pris de l'auteur a été autre, et il a développé son idée dans un style extrêmement sympathique, agréable et plaisant. On lit avec le sourire, et avec avidité : Que va-t-il se passer ensuite ?
Pour moi, ce petit livre est une réussite et me donne envie de découvrir ce que Jean-Bernard Pouy a pu écrire d'autre.
A lire donc !


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En mode vacances,
Je viens de découvrir sur l'application Radio France ces enregistrements de nouvelles policières.

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-les-petits-polars-du-monde

Je commence mon exploration par un auteur que j'apprécie : Jean-bernard Pouy

Le narrateur, un journaliste, souffre depuis une dizaine d'années d'un lumbago chronique.
De passage à Dieppe pour une enquête il consulte un rebouteux qui le remet d'aplomb et semble lui transmettre un don fantastique…
J'ai beaucoup aimé ce premier opus (épisode 15/15 dans cette série)
Un peu moins d'une heure d'écoute, le personnage principal a une voix sympathique et un peu gouailleuse, j'ai moins aimé certaines voix (comme celle de la réceptionniste de l'hôtel). le podcast apporte également toute une ambiance (cri des mouettes totalement immersif, je me suis retrouvée dans le pays De Caux en restant chez moi en Haute-Savoie.
La chute (de rein) de la nouvelle est réussie.
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Un minuscule roman plutôt rose que noir, j'en ricane encore. Alors, on pourrait comme ça faire disparaître en un clin d'oeil tous les nuisibles : mystérieux pouvoirs de rebouteux ou délires alcooliques aux abords de Dieppe. Jouissif !
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Pouy Jean-Bernard (1946-), Cestac Florence (illustration) – "Plein le dos" – Soc. éd. du Monde, 2014 (ISBN 978-2-36156-123-9)
– inclus dans l'emboîtage "Les petits polars du Monde - SNCF" (ISBN 978-2-36156-115-4)

Génial – comme toujours avec Jean-Bernard Pouy, qui plonge franchement dans le loufoque en y ajustant l'écriture voulue...

NB : L'un des treize fascicules vendus sous emboîtage par "Le Monde" sous l'ISBN 978-2-36156-115-4 et l'intitulé "Les petits polars du Monde - SNCF", réunissant treize "nouvelles noires inédites" plus ou moins policières écrites par des auteurs sélectionnés d'après ce que "Le Monde" pense être les meilleurs dans le genre (i.e. respectant les normes de la bien-pensance prêchée par ce quotidien bo-bo, qui s'abstient d'indiquer la date de naissance des auteurs de sexe féminin).
Le texte est précédé d'une préface (qui est la même pour tous les fascicules), entrelardé d'illustrations, et suivi d'une courte biographie de l'auteur et du dessinateur.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ce foutu lumbago. Dix ans, bientôt que je le traine. Il me laisse relativement tranquille la nuit, mais dès que je reprends la station debout (c'est normal, c'est ce qui me différencie du serpent), ça y est, il se rappelle à moi. Et dans le genre cisaillant, éclairs blancs dans le bas du dos, coup de yatagan dans les reins. C'est presque un copain. Alain, je l'appelle. Alain Bago. Oui, je sais....
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"On venait de loin pour consulter le sorcier. La superstition n'avait pas de frontières."
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J'étais un peu comme un jeune indien qui vient d'enterrer le chaman qu'il connaissait depuis toujours. Et je repensais au nom que donnaient les guerriers à leur sorcier tribal : l'homme - médecine.
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Et puis je me suis retrouvé en plein vent, face à la Manche, aussi glauque et troublée que moi.
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Je n'aime pas les chiens qui, pour moi, se divisent en deux catégories. Ceux qui ont la queue en l'air et ceux qui l'ont pendante. C'est à dire ceux dont on voit le trou du cul et pas les autres
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Marc Villard nous raconte les différents procédés d'écriture pour les livres écrits avec Jean-Bernard Pouy.
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