Ce livre est conforme à la qualité habituelle des ouvrages des éditions Osprey. Les illustrations, signées Peter Denis, sont à la fois très belles et scrupuleusement basées sur les données historiques. le texte de Lindsay Powell n'est pas en reste et parvient à transmettre de nombreuses informations de manière concise.
J'aurais toutefois aimé une plus grande précision dans le sourçage du texte, car j'ai été confronté quelquefois à des affirmations dont je ne trouve pas l'origine dans les sources (notamment sur l'organisation tactique des armées germaniques).
Un autre inconvénient est qu'en format numérique on profite un peu moins des dessins, du fait que les illustrations en double-page ont été coupées en deux (j'ai déjà eu en main des éditions numériques mieux faites où les illustrations double pages étaient en trois partie: deux moitiés plus une image avec l'illustration complète).
Ce livre ravira les amateurs de la période ne cherchant pas à devenir spécialistes, ainsi que ceux qui découvrent le sujet, notamment les reconstituteurs commençant à se documenter sur ce thème.
Toutefois cela reste un ouvrage grand public et il ne pourra guère servir que de beau livre ou d'introduction aux historiens ainsi qu'aux reconstituteurs cherchant à aller au fond des choses.
PS: je ne l’ai pas mentionné, parce que cela m’a paru évident sur le coup, mais cet ouvrage (comme tout ceux des éditions Osprey il me semble), n’existe qu’en anglais. J’ai trouvé néanmoins la langue assez simple et je pense que la lecture de cet ouvrage devrait être assez aisé dès le niveau B1 (voir A2+ mais vous risquez d’avoir souvent recours au dictionnaire).
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As emperor, Tiberius adopted an approach of strategic patience, preferring to conduct proxy war through Rome’s Germanic allies, rather than direct intervention, in order to keep potential threats to her interests in check. Had he acceded to Germanicus’ wishes, Tiberius’ forces could – some say would– have retaken Germania. That outcome would have changed the course of world history. Instead, the Rhine became Rome’s de facto north-western frontier and the legionaries withdrew to camps along the left bank to guard against incursions of Germanic warriors from the other side.