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Le prêtre Zombi à la tête d'une armée de morts-vivants, veut prendre le pouvoir en ville. Mais malgré tous ces efforts, son gang n'est que deuxième. Qui l'empêche de détrôner le gang de Labrazio ? le bras droit de Labrazio bien sûr : le Goon ! Personnage au format gorille, brute à l'état pur, il dézingue du zombi de ses poings. Balafré, les dents en avant, le regard dissimulé par sa casquette, le Goon n'est pas vraiment un parangon de beauté. Quelle importance ? Sa violence et son humour de déménageur suffisent à attiser notre affection pour ce personnage hors normes.

Eric Powell autodidacte, a déjà travaillé sur d'autres personnages à la cage thoracique avantageuse, aux biceps surdimensionnés et aux jambes surprenamment courtes, les génialissimes Hellboy et Hulk. Sa propre création ne manque donc aucunement de maîtrise. Les techniques sont nombreuses, encre, crayon, peinture, l'auteur en fait sa marque de fabrique ; longtemps brimé par des éditeurs qui lui imposaient de travailler dans l'uniformité, il s'épanouit aujourd'hui dans la mixité. L'encrage vif et précis rend des planches vivantes, les couleurs vives mais choisies avec soin s'épanouissent dans des tonalités ou le vert gluant est roi. le scénario, simpliste de prime abord, visite intelligemment les turpitudes et blessures de l'âme. Trash, drôle, glauque, Eric Powell délivre un univers imprégné des classiques de l'horreur et nourrit de série B qui lui a valu rien de moins que le prix Eisner.
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The Goon alias l'homme de main, le sbire mais aussi l'abruti, le nigaud, est une bande dessinée américaine que l'on doit à Eric Powell dont il faut bien avouer que je ne connaissais pas grand chose et même rien du tout. Mais les couvertures des magazines originaux étaient suffisamment soignées pour attirer mon attention et la retenir assez longtemps pour me donner envie de me faire une petite idée du contenu. C'est fait. Pas de déception. Travail correct. On sent bien l'influence d'un maître incontesté, Will Eisner, bien sûr, et l'ombre du Spirit plane sur toutes les histoires. Ne serait-ce que dans la recherche d'un mode de narration original et l'ambiance, surtout : façon année 30/40, roman noir, film noir... mais avec des zombies à tire-larigot, un loup-garou, un vampire, un shérif maudit, le père noël et ses lutins (pourquoi pas ?), tous les thèmes du cinéma de série b sont écumés avec quelques hommages appuyés à des classiques comme l'antique Freaks de Tod Browning ou le plus récent Usual Suspect de Bryan Singer. Dans l'ensemble pas désagréable mais j'ai vu des histoires bien mieux ficelées en matière de parodies et de caricatures dans Mad sous la signature de Mort Drucker. Reste les illustrations de couvertures, de véritables petits tableaux bourrés d'humour et de talent. Voilà un petit bouquin original mais pas exceptionnel et je ne vais pas me précipiter sur le tome 2.
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J'avais lu la série « The Goon » il y a bien des années et n'en ayant aucun souvenir, si ce n'est celui que j'avais apprécié, j'ai eu envie de la relire. Cette relecture du 1er tome a été plaisante.

« The Goon » est un chouette divertissement. le concept et les personnages principaux sont très cool. On ne s'ennuie pas une seconde et l'humour horrifico-rigolo fonctionne très bien. Dans certaines histoires de ce 1er tome, il y a de bonnes trouvailles (par exemple le type qui reçoit la malédiction vaudou sans être mort et qui devient une créature vivante qui se repait des morts, à l'inverse des zombies qui sont des morts qui se nourrissent de vivants). Globalement, la mécanique de chaque histoire est un peu la même à chaque fois mais pour l'instant ça passe sans lassitude.

Energique, drôle, trash, gore, « The goon » est un divertissement sympathique. Contente de ma relecture, en tout cas sur ce 1er tome.
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The Goon, c'est un homme de main. Un gros balèze avec un look de docker, un tricot de corps d'un blanc douteux et une casquette carrée vissée sur le crâne. Et surtout de gros biceps. de gros poings. Une endurance à toute épreuve. Et un sens de la répartie.

Son boss, mafieux notoire, se nomme Labrazio. Il est la bête noire d'un prêtre zombi. The Goon se balade avec Franky, son pote, un maigrichon très branché sexe, fan de Rita Hayworth à l'humour ravageur. le prêtre zombi a un réservoir inépuisable de main d'oeuvre.

Lire The Goon, c'est plonger dans un grand délire régressif. Cela bastonne en permanence. Les réparties niveau "Starsky et Hutch" fusent. On est dans le degré Z. The Goon lance toujours une grosse vanne pourrie, même quand la situation est désespérée. Puis il règle tout avec ses poings.

On croise aussi Merle, un loup-garou, alcoolique sous sa forme humaine. le Père Noël, pas du genre à aimer les enfants. Un ancien shérif maudit, et condamné à vivre en mangeant de la chair morte. Des monstres bicéphales zombis. Un singe énorme... zombi... etc.

C'est régressif. Enormément régressif. Mais c'est tellement bon.

Eric Powell est un ancien de chez Marvel ou Dark Horse. Les comics "hard boiled", il connaît ça. Niveau dessin, c'est maîtrisé. Niveau scénario, il s'en donne à coeur joie dans le minimalisme. Bien sûr, la répétition des intrigues semblables (méchant-baston-méchant-baston...) fait partie de la rhétorique d'Eric Powell. Mais on en vient quand même rapidement à bout.
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Le Goon (la brute), personnage central de cette série de comics est à l'opposé des habituels super-héros qui envahissent les écrans et les bacs des librairies.
Truand, ayant grandit dans un cirque, élevé par une tante Herculéenne assassinée par un mafieux, le goon évolue dans un univers de créatures plus ou moins torves ou monstrueuses,zombies (ou morves vivantes, comme dit son pote Frankie) sorciercs vaudoux, etc... Heureusement, tout cela est tempéré par un humour déjanté et souvent référentiel (les lecteurs attentifs, pourront retrouver un clin d'oeil à la série " Monthy Python flying circus"). Graphiquement, Powell, est influencé par Jack Kirby, et les comics "EC" d'horreur des années 50, du tout bon donc !
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Eric Powell est un scénariste et un dessinateur de comics, de nationalité américaine. On lui doit notamment Buffy contre les vampires (saison 1, tome 2), New Avengers (tome 2) et la série The Goon. The Goon est une série composée de dix tomes.
Rien que de la misère est le premier tome de la série .Dans ce premier volume,la ville est infestée de zombies, de goules, de monstres... et d'un prêtre déjanté à la tête d'une armée de morts-vivants, bien décidé à conquérir le monde. Accompagné de Franky, son meilleur ami, The Goon est le seul capable de rétablir un semblant d'ordre dans ce drôle d'univers pris de folie.
Je dois dire que j'attendais beaucoup de son comics et de son personnage présenté comme le demi-frère de Hellboy. Ma déception est à la hauteur de mon espérance. Bien que j'ai aimé les personnages, l'univers et l'humour noir de ce comics, je n'ai pas du aimé l'histoire et j'ai trouvé que certains passages n'avaient ni queue, ni tête. Déçue.
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Un univers délirant et cartoonesque génial pour ceux qui ont envie d'un "super-vilain" un peu plus complexe que la moyenne et surtout moins stéréotypé. Allez-y et marrez vous.
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The Goon, où le combat d'une brute épaisse contre un gang de zombies qui tente de conquérir la ville ! Un scénario étoffé et plein d'humour, des personnages tous plus tarés les uns que les autres, un dessin superbe... Tout y est pour passer un excellent moment !
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The Goon la série la plus connue crée par Mr.Powellà ce jour le style graphique dans le premiers numéros reste timide, mais une fois bien lancée dans son style pour moi, c'est une énorme régalade surtout pour les fans de dessin style cartoon/caricature
Dans ce tome, vous découvrez quelques personnages ainsi que l'heure histoire, mais sans réel fils conducteur la plupart des histoires peuvent se picorer par tranche de 10 pages.
En bref pas le tome du siècle, mais par la suite, je peux vous assurer que ça va bien péter.
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Série incontournable de l'auteur autodidacte, humour trash et décalé, hommage aux films d'horreur de série B, extrêmement bien dessiné.
Ça part un peu dans tous les sens, tous les styles, il y'a du moins bon, moins drôle, du meilleur aussi.
Bref, c'est dans l'ensemble c'est bourré d'humour et de talent.
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