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3,5

sur 265 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai mis du temps à lire ce roman qui n'était pas sans évoquer certains éléments d'angoisse et de stress en parallèle avec l'actualité. Mais la tension littéraire de ce roman' tient en haleine car le lecteur a besoin de savoir ce qui va advenir des personnages… L'auteure utilise une écriture très efficace Pour nous plonger dans une atmosphère mystérieuse et angoissante, pleine de suspens, jouant avec nos peurs. Il est vrai que le huis-clos sur l'ile est particulièrement efficace, et les enchaînements d'événements sont véritablement addictifs. et l'univers de cette école et de ses pensionnaires rend ceci particulièrement attachant pour le lecteur. Au fil de la lecture, le lecteur sent différentes pistes qui permettent l'élaboration de multiples scenariii mais malgré cela tout reste incertain. . Rory Power n'est, également, pas avare en détail, ce qui renforce tout l'aspect horrifique du roman. Après cette tension, la chute est un peu rapide et laisse envisager une suite potentielle. Bref une lecture en tension efficace dans le genre voire même un peu trop.
#wildergirls #netgalleyfrance
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C'est une dystopie "yound adults" d'horreur dans laquelle une mystérieuse contagion se répand dans un pensionnat pour jeunes filles isolé sur une île. le hasard a voulu que ce livre soit publié au début de la pandémie, et c'est peut-être ce qui explique qu'autant de personnes s'y soient reconnues à sa sortie. Pour ma part, j'ai été moins emballée que je ne m'y attendais.

J'ai un peu l'impression d'avoir été flouée par la quatrième de couverture, qui compare ce roman à "Sa majesté des mouches", alors qu'on est très loin du compte! On m'avait aussi promis un "roman féministe", mais je l'attends toujours! Ha ha! Il y a beaucoup de personnages féminins, certes, mais c'est tout...

Je suis donc restée sur ma faim, mais ce n'était pas complétement mauvais pour autant. J'ai fini par me laisser embarquer dans l'intrigue. le sujet aurait pu être mieux exploité, mais le huis clos est intéressant et le petit côté gore est divertissant!
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Dans "Wilder Girls", nous allons suivre Hetty et toutes ses camarades qui vivent recluses dans l'île de Raxter. En effet, ici se trouve le pensionnat qui les accueille toute l'année. Mais voilà le problème depuis un peu plus d'un an, elles n'ont plus de contact avec le monde extérieures, car une mystérieuse maladie, appellée la Tox, touchent les filles les unes après les autres. La tox transforme les corps, dotant ces jeunes filles de main en acier ou de corps difformes entre autres. Bien que la Marine et le reste de l'Etat, leur aient promis un vaccin, et donc une fin de leur souffrance, cela fait maintenant des mois qu'elles vivent dans la peur de nouvelles crises et surtout de leur mort prochaine.
J'ai été très attiré par la couverture et le résumé. Malheureusement, je n'ai pas accroché tant que ça. Déjà je trouve que l'explication à propos des conséquences de la Tox n'a pas été très claire. Je n'ai toujours paq compris totalement comment on peut l'attraper par exemple ni l'histoire des crises chaque moi. Je trouve ça fort dommage car c'est ce qui constitue toute l'intrigue et en plus l'idée avait l'air pas mal du tout. Ensuite, il y a les soi-disants les deux meilleures amies d'Hetty. Je dis soi-disant car au final je n'ai pas trouvé leur relation si complices et fortes que cela en tout cas au début. Et même si après cette relation est renforcée par les évènements je trouve que justement cela ne colle pas avec le début. En parlant du début, je l'ai trouvé un peu long et je me suis même demandée si l'histoire allait prendre une autre tournure au final ou pas. Et puis certaines explications n'étaient pas très compréhensibles je trouve, enfin pour moi beaucoup de points sont restés sans réponses ou un peu trop flous. Enfin, pour finir avec les points négatifs la fin m'a un peu....déboussolée. Je la trouve un peu trop sans informations, je me suis même demandée si il y avait une suite pour finir l'histoire comme cela. En fait, tout le milieu de l'histoire s'est concentré sur cette fin pour qu'au final on n'en apprenne pas grand chose et qu'il ne se passe que cela. Pour les points positifs, je dirais que l'idée de base de l'histoire était vraiment bien si elle aurait été mieux exploitée peut-être. La personnage d'Hetty m'a assez bien plue, sa résistance et aussi parce que c'était la plus gentille et sympathique des trois. Quant à l'écriture quoi qu'un peu long parfois, il y a pas mal de description et on arrive totalement à s'immerger dans ce paysage et on a même l'impression de faire partie de ce groupe de filles à la fin ( enfin pour ma part ).

Une histoire qui est agréable à lire quand même mais un peu trop fade et le peu de péripéties de la fin, finissent en suspense total avec trop de questions laissées sans réponses et quelques incohérences.
PS: Evidemment je ne suis pas écrivaine donc cela reste mon avis PERSONNEL mais je ne suis personne pour juger de cette façon.



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« Wilder Girls » est clairement un roman très spécial. C'est un livre d'horreur/post apocalyptique qui m'a fascinée. C'est un vrai roman d'ambiance où l'auteure prends tout son temps pour installer son univers. On débarque sur une île, où on découvre un pensionnat pour filles. Ces filles sont en quarantaine car un mal les touche et leur provoque de terribles crises. On l'appelle la Tox. J'ai vraiment adoré cette ambiance très sombre et très dangereuse. C'est pour moi le gros point fort de ce bouquin. On est totalement immergés avec ces filles sur cette île, isolés de tous, sans comprendre ni pourquoi ni quand frappera la prochaine crise, qui pourrait si la chance n'est pas avec nous, être mortelle.


Attention à ceux qui ont du mal avec les romans d'horreur, il y a ici, beaucoup de descriptions de ce qui leur arrive pendant leur crise. on ne nous épargne rien. Les modifications qui s'opèrent dans leur corps nous sont décrites de telles manières que ça rend la lecture extrêmement visuelle. Il y a pas mal de sang, de détails qui peuvent secouer, clairement il faut avoir le coeur bien accroché et savoir dans quoi on s'embarque.
C'est un récit qui prends son temps. Si vous aimez les histoires qui vont à 100 à l'heure, ce n'est pas ce que vous allez retrouver ici. Il se passe des choses, mais ce n'est pas aussi rythmé que ce j'avais espéré. On prends le temps de nous présenter leur quotidien, leur vies avec la Tox, leur conditions de vie. Et tout se mets en place très doucement. Ca ne m'a pas vraiment dérangé car j'ai apprécié cette lecture, j'ai passé un chouette moment avec Hetty et ses amies mais c'est vrai qu'un récit un poil plus dynamique m'aurait davantage pris aux tripes.


J'ai néanmoins eu un peu de mal à m'attacher à ces filles, je les ai trouvés très sauvages. le fait qu'elles doivent survivre à la quarantaine, qu'elles soient rationnées pour la nourriture, pour le confort etc, ça fait réellement ressortir chez les filles leur côté animal… cet aspect est terriblement bien fait cela étant dit, mais ça ne m'a pas aidé à m'attacher elles.
D'un côté elles font des choses terribles, mais je n'ai pas réussi à leur en vouloir, on leur pardonne très facilement étant donné la situation critique. Elles survivent, elles n'ont pas choisi de vivre comme ça. Elles se battent pour avoir ce qu'elles veulent et se protègent à la manière d'une meute de louves. Rory Power à vraiment réussi à faire ressortir ces émotions brutes.
Leur réaction sont lier aux fait qu'elle doivent survivre. Concernant cet aspect survie justement… Et bien c'est un sans faute. C'est super bien traité par l'auteure, qui fait ressentir au lecteur toute l'urgence de la situation.


Par contre, gros bémol pour la fin du roman ! Je n'ai absolument pas compris ! Je déteste les fins ouvertes et pour le coup c'est même plus que ça. Il manquait clairement plusieurs chapitres à mes yeux. On nous laisse sur notre faim. Je n'ai pas eu toutes les réponses à mes questions et j'étais vraiment déçue car tout le reste du roman était vraiment captivant.
Malgré cette fin en demi teinte, c'est un roman que j'ai pris plaisir à découvrir, un young adult horrifique cauchemardesque réussi qui, j'en suis certaine, en fascinera plus d'un… Je recommande !


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Avant toute chose, je tiens à préciser que "Wilder Girls" est le premier roman young adult que je lis depuis longtemps (7 ans environ), et que ce type de littérature ne m'attire pas plus que ça. C'est un roman que l'on m'a prêté, et le côté fantastique et féministe de l'intrigue me donnait envie de le découvrir.

Dans cette histoire, on va suivre de jeunes adolescentes coupées du monde dans un pensionnat, sur l'île de Raxter, et atteintes d'une mystérieuse maladie : la Tox. Cette Tox les transforme, les stigmatise (et au passage leur fait pousser des choses abominables sur le corps), avant de les tuer brutalement. L'intrigue se concentre sur un trio d'amies, Hetty, Byatt et Reese, qui vont être amenés à soulever les nombreux mystères qui planent sur cet étrange virus.

Honnêtement, j'ai passé un moment de lecture "moyen". Ça n'a pas été excellent, et loin d'être mauvais, mais chaque fois que j'adorais un élément de ce livre, un autre contrebalançait mon avis.
Pour mieux vous expliquer, laissez moi vous faire un schéma (nan jdéconne) :

- J'ai adoré le fait que l'on n'aborde que le point de vue des femmes tout au long du roman, et que l'on parle également de relations homo/bisexuelles. C'est un livre qui se veut féministe, et c'est d'autant mieux qu'il est destiné à un public plutôt jeune, qui sera sensibilisé (et parfois intéressé) par ces questions.
MAIS
Je n'ai pas compris les réactions de certains personnages par moments. Je sais que le livre est destiné à des adolescents qui se cherchent et qui ne prennent parfois pas les bonnes décisions à cause de ça, mais ça ne m'a pas empêché d'être déstabilisé par des décisions peu logiques (et parfois incohérentes au vu du contexte). En plus, cela m'a fait ressentir tout au long du roman un détachement émotionnel pour les personnages et ce qui leur arrivait.

- La plume de Rory Power est simple, fluide et les 100 premières pages m'ont captivés : l'ambiance est posé rapidement, des personnages sont introduits efficacement et beaucoup de mystères sont posés, ce qui fait qu'on est tout de suite plongé dans l'histoire.
MAIS
Je n'ai pas compris l'utilité de certains personnages, et l'intrigue au fur et à mesure du roman me semblait moins solide : je ne savais pas où l'auteur voulait nous emmener, et c'était déconcertant. J'aurais d'ailleurs apprécié qu'on se concentre sur l'intrigue plutôt que sur certaines divagations de Hetty qui ne faisaient que ralentir celle-ci et ne m'intéressaient pas du tout (c'est dans ces moments là que j'ai fortement ressenti le côté young adult du roman).

- Enfin, j'ai beaucoup aimé tous les mystères qui planaient sur la Tox et le côté très gore/horreur de l'histoire (qui peut choquer un lectorat sensible). Ces passages captivaient mon attention, et le gore reste quand même très explicite.
MAIS
Toutes les résolutions de ces mystères ne m'ont pas convaincu. Soit ça allait trop vite, soit c'était trop invraisemblable, et la fin nous laisse en plan.

Donc oui, ce roman m'a diverti, mais c'est tout. En revanche, je l'ai trouvé assez original, et je pense qu'il peut convaincre et être apprécié d'un public habitué à la littérature young-adult. Ce n'est pas mon cas, et c'est pour ça que mon avis est à prendre avec des pincettes.
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J'avais TELLEMENT envie de découvrir ce roman ! Paru il y a deux ans chez Collection R, j'étais ravie de le voir rejoindre ma PAL. Comme tout le monde en parlait, j'ai laissé passer un peu de temps, et je l'ai enfin sorti dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 2022. Malheureusement, tout ne s'est pas passé comme prévu…

Emballée par la couverture et le résumé promesse de frissons, je me suis lancée dans ce roman qui m'avait tant hypée. Mais je me suis vite rendue à l'évidence : la plume (ou la traduction) était trop détachée, pas assez fluide, les tournures de phrases ne m'emportaient pas. J'avais un souci de rythme. Je lisais des mots, sans forcément vivre d'histoire. Même si certains moments étaient plus immersifs et entraînants, les mots et/ou leur agencement ne me portaient pas et ne me parlaient pas particulièrement.

Je salue toutefois l'ambiance oppressante, malaisante, organique et poisseuse. Cette sensation d'isolement, de solitude et d'acceptation qui se dégage de ce pensionnat pour jeunes filles sous quarantaine. L'univers m'a plu, mais je n'ai pas été embarquée. le fait que l'auteur garde une part de mystère tout au long de son récit donne envie de lire, mais la forme ne m'y a pas encouragée. Honnêtement, j'aurais même abandonné si ce n'était pas CE livre, et pour le PAC. J'ai mis 12 jours pour lire ses 440 pages. Je suis déçue, et déçue d'être déçue.

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Wilder Girls, c'est plus 400 pages que j'ai eu du mal à finir, une histoire qui avance peu et tourne en rond. J'ai pris deux semaines pour terminer ce livre qui se lit pourtant bien par son style concis (un peu trop peut-être ?). Un vrai paradoxe. Contrairement à mes autres lectures, je comptais les pages avant la fin des chapitres et je n'étais jamais pressée de me remettre à ma lecture. Alors, pourquoi ?

Pourtant, Wilder Girls partait gagnant. Ce roman me donnait envie depuis la première fois que j'en ai entendu parler sur la sphère littéraire. On me vendait un roman horrifique féministe, un huis-clos encore plus glaçant que Sa Majesté des Mouches (ce sont les mots de l'éditeur, pas les miens). Certes, le concept est prometteur : sur une île au large du Maine, un pensionnat de jeunes filles isolé du monde suite à une terrible épidémie qui ravage ses occupantes. La Tox tue dans d'horribles souffrances. le peu de survivantes s'en sort avec de terribles mutations et difformités : apparition de branchies, de pustules, d'une seconde colonne vertébrale sortant de la peau… Condamnée à vivre en quarantaine depuis plus d'un an, les filles luttent pour survivre grâce au peu de vivres envoyés par l'armée, au coeur d'une nature hostile. En effet, la Tox a également infesté la forêt et les animaux sauvages, transformant l'endroit paisible en détour mortel. Ne partez pas en randonnée, si vous ne voulez pas croiser la route de chevreuils cannibales !

La description de certaines scènes pourra peut-être vous retourner le coeur. Si vous n'appréciez pas le body horror, passez votre votre chemin ! Cependant, ce concept horrifique est, selon moi, pas assez exploité. Je n'ai jamais frissonné, je ne me suis jamais inquiétée pour les personnages. Plus glaçant que Sa Majesté des Mouches ? Loin de là ! L'autrice tenait une idée en or avec la Tox (qui par certains aspects me rappelait l'un de mes épisodes préférés d'X-Files), sans jamais aller plus loin que la surface. En tant que lectrice, j'imaginais des tonnes de théories concernant l'origine de la Tox, pour au final… Rien du tout ! Et je ne parle pas des pistes dessiminées dans l'intrigue, mais qui finissent sans réponses, oubliés par la romancière. Si j'apprécie d'habitude les fins ouvertes, celle-ci l'est trop à mon goût. Elle m'a semblée trop abrupte, arrivant après certaines révélations qui en demandent plus, mais que nous n'obtiendrons pas. Frustrant, donc.

Autre point faible de ce roman : la narratrice, Hetty. En plus, de prendre des décisions idiotes qui mettent en danger ses camarades (même si elle n'est pas le seul personnage à agir de façon stupide), elle souffre du syndrome du personnage principal sans vraiment de personnalité marquante. Elle est lisse, fade, même sa mutation n'est pas intéressante (elle a simplement perdu un oeil). C'est assez caractéristique du genre, pour que le lecteur puisse s'identifier plus facilement à la narratrice, puisque celle-ci ne fera pas clivage au sein du lectorat. Moins elle a de personnalité, moins elle aura des chances de déplaire. Cependant, moi il m'en faut plus, et c'est pour ça que je préfère souvent les personnages secondaires aux principaux. C'est le cas ici avec Byatt, la meilleure amie d'Hetty. Même si elle manque de développement comme toutes les autres, j'ai décelé en elle un peu plus de profondeur, un brin de noirceur, peut-être un côté mythomane sous-exploité. Les quelques pages de son point de vue, où la ponctuation se bouleverse dans le flux tumultueux de ses pensées troublées, étaient mes préférées, les seules où je ne m'ennuyais pas.

A part le fait que le casting complet soit féminin, je ne vois pas pourquoi certains qualifient ce roman de « féministe ». Rory Power choisit de mettre en scène une « histoire d'amour ». Même si elle reste secondaire à l'intrigue, elle me semble inutile. Au début, j'attendais avec intérêt la relation F/F car je croyais qu'elle serait entre Hetty et Byatt, leur relation étant la plus forte et la plus intéressante. L'autrice choisit de mener Hetty vers un autre personnage avec qui elle a peu d'alchimie, tombant dans le cliché du « je ne t'ai jamais calculé pendant tout ce temps, mais en fait j'ai des sentiments pour toi », avec en plus du « je suis violente avec toi car je ne contrôle pas mes émotions ». Bref, le cliché du bad boy transformé en bad girl. Je n'apprécie pas cet archétype, même la romance lesbienne ne l'adoucit pas, si bien que celle-ci m'a laissé indifférente, jusqu'à devenir oubliable. Et puis, quand on voit tout ce qu'Hetty est prête à faire pour Byatt, on se demande 1) pourquoi elle ne finit pas avec elle vu comment est construite leur relation, 2) la relation avec l'autre fille est encore plus plate en comparaison.

Je pense avoir mis le doigt sur le problème, ou plutôt le mien : ce roman est du Young Adult, et c'est une catégorie d'âge qui me correspond de moins en moins. Ici, on retrouve des éléments typiques que je considère comme des défauts altérant ma lecture : la narration à la première personne, le style simple et familier, l'utilisation du présent, des facilités scénaristiques, des révélations dans l'intrigue que l'on voir venir à des kilomètres… Ce roman est une déception car je ne suis sûrement plus le publique cible. Si vous aimez le YA, alors il y a des chances qu'il vous plaise beaucoup plus !
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Dans ce roman à deux voix,nous allons suivre l'histoire 3 copines : Hetty, Byatt et Reese.
Hetty nous expliquera dans un premier temps l'apparition de ce qu'elles appellent "la Tox" - cette maladie sortie de nul part, qui s'est mise à influer d'abord sur la faune et la flore de l'île de Raxter, puis à infecter les jeunes filles du pensionat qui en occupe la pointe, leur infligeant diverses mutations physiques - et comment elles ont appris à vivre avec.
Jusqu'à ce que sa copine Byatt disparaisse de manière plus ou moins mystérieuse. le récit se divise alors en deux : on va commencer, par fragments, à suivre ce que vit Byatt de son côté et en parallèle accompagner Hetty et Reese dans leur quête pour retrouver leur copine.

Dernière lecture et dernière déception du mois d'avril. Pas qu'il m'ait profondément déçue, mais disons que ... j'en attendais plus, alors que je n'en attendais pourtant pas grand chose. Vous voyez le genre ?

Peut-être que, malgré moi, je me suis trop laissé hyper par sa superbe couverture, pas son synopsis, pas les nombreux avis élogieux que j'ai vu passer...
Comme dit, je n'avais pourtant pas placé la barre trop haut ... mais, je sais pas. Je m'attendais à plus quand même, et plus particulièrement au niveau de l'ambiance générale que j'aurais aimé plus "verte", plus étouffante...
J'ai eu un peu de mal à vraiment entrer dans dans l'histoire, les personnages - trop clichés à mon goût - n'aidant pas.
Après, voilà... c'était pas désagréable non plus, ça reste une roman jeunesse sf intéressant, ça se lit vite et facilement. Mais, pour moi, ça manquait de quelque chose, de piment, d'ambiance...
En fait, j'aurais aimé l'aimer plus que ça, et c'est surtout ça qui me déçoit 😅
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ATTENTION RISQUE DE SPOILERS :
Alors pour commencer, j'ai acheté ce livre car on le disait similaire à “l'année de grâce”. Étant donné mon begun incontestable pour ce Roman j'ai sauté sur l'occasion. Néanmoins je dois avouer que ce livre ne ressemble pas du tout à ce à quoi je m'attendais.

On atterrit sur l'île raxter ravagée par la tox, une maladie qui touche autant l'environnement que les humains. Nos trois personnages principales : hetty, reese et byatt sont trois amies appartenants à l'école située sur l'île. Durant ce roman on suivra majoritairement le point de vue de hetty, même si quelques passages seront consacrés au point de vue de Byatt.

Alors par où commencer ? J'ai trouvé ce livre très dérangeant. L'univers m'a perturbé, notamment avec cette maladie qui n'agit pas de la même façon sur les personnes. D'ailleurs en parlant de cette maladie, la découverte de la fin est horrible... un ver qui s'épanouit dans votre corps. C'était le pompon. Pour ma part toutes ces mutations engendrées par ce ver me font vraiment penser au film annihilation. La nature qui succombe à cette maladie, les humains qui en sortent modifiés, les animaux en transformation... bref vraiment très dérangeant pour ma part.

Ensuite les personnages. Alors commençons par hetty. Pour moi, elle est un femme forte qui mûrit à travers le roman. Même si par moment l'envie de retrouver Byatt l'obsède, elle sait prendre des décisions. Je pense cependant que sans reese elle n'aurait pas réussit à s'en sortir. Elle a besoin de quelqu'un sur qui s'appuyer malgré ses nombreuses qualités. Je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est elle qui est peinte sur la couverture. Ses cheveux coupés courts, sa mèche cachant son oeil droit, et les végétaux qui poussent à l'intérieur d'elle font une sorte de clin d'oeil au père de Reese qu'elle a tué. Une grande culpabilité repose sur ses épaules et ce qui lui coûte cher mentalement. Elle dit souvent être fatiguée mais je ne pense pas qu'il s'agit uniquement d'une fatigue physique. Je suis vraiment épatée par la force de caractère de son personnage en réalité qui a réussit à tenir 1 an et demi sur une île isolée du monde avec une maladie inconnue qui te tue de l'intérieur.

Passons à présent à Reese. Au début elle nous paraît très froide. Je ne l'appréciais pas car je la trouvais inatteignable et distante. Mais après la disparition de Byatt, on se rapproche doucement mais sûrement d'elle. En réalité, c'est une fille qui a besoin de douceur et qui complète bien hetty à mon sens. J'ai été contente qu'elle soit là car elle a vraiment su l'aider. Elle l'a épaulée et elle aussi est dotée d'une puissance intérieure incroyable. Je suis vraiment contente d'avoir eu l'occasion de lire un livre contenant un personnage tel elle. J'ai été touché par la scène de son père, mais pas au point de pleurer. Elle était juste impressionnante dans le sens où il n'avait plus rien d'humain. Une scène à en faire des cauchemars.

Pour finir, le personnage de Byatt. C'est celui que j'ai le moins apprécié et qui me laisse avec un tats de questions. Pour commencer, on se demande si elle n'est pas mythomane ? En effet elle parle d'une maladie dont ses parents avaient honte. de plus elle ment à un jeune homme pour qu'il enlève son masque et qu'elle puisse l'embrasser. D'ailleurs pourquoi faire cela ? Quel en est l'intérêt ? Elle le condamne à une mort certaine alors qu'elle semblait l'apprécier. de plus, tandis que hetty met tout en oeuvre pour aller la retrouver et va même jusqu'à violer la quarantaine, Byatt nous confesse que ses deux amies ne lui manquent pas tant que ça. Ce qui lui manque c'est voir le soleil couchant sur l'île de raxter... j'ai encore d'autres questions. Par exemple, pourquoi ne peut elle pas parler ? Par peur de contaminer les autres ? Ou seulement car elle n'a plus de voix après avoir hurlé ? Elle me fait me questionner et je ne supporte pas les livres qui me laissent sans réponses. Bref, ce personnage n'était pas très attachant à mes yeux, même si hetty dépeint un portait tout à fait touchant d'elle. Son comportement n'est pas à la hauteur de l'idolâtrie de hetty.

Enfin, je dois avouer que je n'ai pas pour habitude de lire des livres de romance LGBTQ. Cela m'a d'ailleurs réfréné au début de ma lecture. J'ai eu du mal à commencer car je ne m'y attendais pas. Mais en m'accrochant un peu, j'ai vraiment apprécié le couple d'hetty et de Reese, car comme je l'ai dit plus tôt je pense qu'elles se complètent bien. On sent l'attachement profond d'hetty par moments, même si parfois elle nous parle de Byatt avec une plus haute estime que de Reese. Après tout cette romance n'était pas prédominante et donc ne m'a pas dérangée.

En bref, un roman se lit vite et qui a une intrigue qui change des romans habituels. Il sait se démarquer. Néanmoins, je suis relativement déçue par la fin qui se termine vite. On ne sait pas ce qui adviendra des filles, ni de leur maladie... même si je dois avouer avoir versée une larme lors des retrouvailles entre hetty et byatt, cette dernière étant presque morte, je n'ai pas compris la toute fin. Hetty s'est mise à cracher un coeur, et ça me laisse encore pleins de questions sur les lèvres. Les fins ouvertes ne me plaisent guère.
En un mot, une lecture pas mal.
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Tout d'abord merci à NetGalley et aux éditions Robert Laffont de m'avoir partagé cette lecture.

Hetty, Byatt et Reese survivent tant bien que mal à la Tox qui sévit depuis quelques mois sur l'île de Raxter où se trouve leur école pour filles.
Depuis le début de l'épidémie on leur promet un vaccin, on leur des rations de vivres, mais jour après jour les conditions deviennent de plus en plus difficiles, et louches. de nombreux questionnements sur la situation et le virus vont faire surface.
Que se passe-t-il à Raxter ? Ont-elles une chance de survivre ? Qu'est-ce que ce virus ?

Rory Power nous projette sans pitié sur l'île de l'horreur. Un récit chargé de tensions. Un texte sombre riche de détails dérangeants sur les effets que le virus peut avoir sur les corps des adolescentes.

Le point fort de ce roman est sans conteste cette descente aux enfers, cette ambiance inquiétante, terrifiante, menaçante qui rôde au-dessus de nos têtes.
Par contre, il m'a manqué un peu de frondeur dans les personnages, j'aurais apprécié les connaître un peu mieux pour pouvoir réellement m'y attacher.
Et le gros hic pour, c'est cette fin. Cette fin tellement trop brutale. Je suis restée sur ma faim. J'avais besoin de plus de réponses... Je trouve qu'il reste beaucoup trop de questions en supsens. Une fin qui m'a vraiment déçue. Dommage étant donnée la qualité du reste du récit.

#wildergirls #Netgalleyfrance
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