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3,55

sur 228 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La chambre aux échos
La lecture de ce lourd roman demande de l'effort, de la patience et de la concentration.

L'un de ces paramètres vous manque par distraction et vous retournez à la case départ (sans toucher 20 000)

Mark a un accident de camion et verse dans un fossé. Après un coma il ne reconnait plus sa soeur ni son chien et doute même de la réalité de ses amis, compagnons d'abattoir. On est dans le Nebraska à l'époque Où Georges W. attaque Saddam.

Reginald Weber un neuroscientifique fatigué vient s'occuper de Mark victime du syndrome de capgras (oui c'est moche comme syndrome).

Reginald est marié, il a cinquante ans. Mark est celib' et a dans les 28. Ils sont tous les deux amoureux de Bonnie, une pseudo infirmière. La soeur de Mark, Karin ,se persuade peu à peu qu'elle n'est pas elle-même. Daniel ex-ami écolo de Mark couche avec Karin qui couche avec Bob qu'elle a déjà quitté après avoir quitté Daniel….qui aime Mark. Pfiou!!!

Ça dure plus d'un an pour déboucher sur une vérité floue et improbable ou l'on compare l'immigration des grues du Canada et les massacres irakiens.

Il y a l'apparition d'un cygne blanc parleur, d'une Ford Taurus.

« Bon Dieu mais c'est bien sûr » aurait dit l'Inspecteur Bourrel dans « les cinq dernières minutes ». Hélas il est mort depuis longtemps comme Sherlock Holmes ou Poirot.

Alors je vous laisse comprendre si tout cela n'est qu'un incroyable mélo ou autre chose difficilement identifiable.

Quoiqu'il en soit dans notre merveilleux monde littéraire international ce truc a reçu « un prix »

A lire « du rang(sic) » sept cents pages. le traducteur n'en peut plus lui non plus


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Moins enthousiasmant que Au temps où nous chantions, plus stimulant et intéressant que Trois fermiers s'en vont au bal, La Chambre aux échos est néanmoins un beau livre.

L'accident de voiture, le motif récurrent des grues migrantes, l'étude minutieuse du fonctionnement cérébral et spécifiquement du syndrome de Capgras dont est atteint Mark après son accident, tout suscite l'intérêt et stimule la lecture.

D'où vient pourtant qu'on n'est pas aussi passionné qu'on l'espérait et que pour ma part on est même un peu déçu(e)?

J'ai personnellement trouvé trop de ruptures de ton pour y trouver mes repères: tantôt on est pris comme dans un thriller par une accident brutal et un message troublant, tantôt on est presque dans un récit fantastique , puis voilà que tout est remis dans une perspective scientifique assez pointue-neurologie du cerveau oblige!- et pour couronner le tout, le leit-motiv des grues apporte sa couleur poétique au récit.

Comme Mark, j'ai donc un peu perdu ma route..et surtout, je n'ai pas retrouvé la rigueur de construction et le magnifique élan symphonique de Au temps où nous chantions...
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Personnages attachants, histoire prenante, style poétisant un peu pénible. On apprend des choses intéressantes sur le fonctionnement du cerveau. Mais la pseudo révélation finale n'a aucun intérêt et crée une fausse résolution d'énigme qui n'explique rien et ne résout rien sinon qu'elle précipite la fin de l'histoire.
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Un soir, sur une route déserte du Nebraska, Mark Schulter est victime d'un grave accident de voiture. Sa soeur Karine abandonne tout pour se précipiter à son chevet, ce qui la contraint à revenir dans la ville de son enfance.

Pavé de plus de 700 pages, La Chambre aux échos est un ouvrage complexe, bien construit, mais impossible à résumer en quelques lignes. Ce qui vaut sans doute mieux, car il est préférable de l'aborder en en sachant le moins possible pour se laisser emporter par l'histoire. le rythme de l'intrigue est un peu lent, au service d'une écriture soignée. L'auteure compose ainsi de très belles scènes, comme toutes celles qui mettent en scène des grues, oiseaux au coeur de l'intrigue de manière symbolique mais aussi en tant que protagonistes.

Le problème, c'est que je ne me suis pas attachée aux autres personnages (c'est à dire aux êtres humains, en fait) de l'histoire, à commencer par Karine et son frère. À travers eux, l'auteur dépeint de manière impitoyable les membres de la société américaine actuelle, ne cherchant jamais à les rendre aimables. Cela sonne juste, mais je suis restée du coup totalement indifférente à leurs pérégrinations, ce qui m'a fait ressentir durement les longueurs du texte.

Bref, un bon roman, mais touffu et qui n'offre pas vraiment un moment de lecture agréable.
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La chambre aux échos est notre boîte crânienne où notre cerveau avec ses synapses, ses méandres, ses matières blanches, grises, son amygdale etc…nous permet de nous souvenir de ce que nous étions, nous sommes et de nous projeter dans l'avenir. Tout va bien tant que la machine fonctionne mais dès l'instant où un rouage débloque c'est notre monde qui s'effondre.
C'est ce qui arrive à Mark suite à un accident de voiture, il est atteint du syndrome de Capgras et pour lui la réalité devient fiction, il ne reconnait plus sa soeur Karin et se persuade que le monde dans lequel il vit est un ersatz de sa vie passée, qu'un immense complot se trame contre lui et sa ville et il mène son enquête afin de découvrir ce qui lui est réellement arrivé au moment de l'accident et qui est l'ange gardien qui lui a laissé un message sur sa table de chevet d'hôpital.
C'est ce qui arrive à Karin, sa soeur, avec une remise en cause de ce qu'elle fut et de ce qu'elle est devenue. L'ingénuité de son frère la renvoie à elle-même, à l'image que celui-ci lui raconte « ma soeur était comme cela…. »
C'est ce qui arrive à Weber, le spécialiste des neurosciences, c'est la remise en cause de son travail, de sa perception des patients, le sentiment d'imposture, d'échec qui l'envahit.
Ce long livre de 700 pages en poche, nous relate les doutes de chacun, nous renvoie à notre propre perception des choses en tant que lecteur mais qu'humain qui fonctionnons aussi avec notre « chambre aux échos ». Ce livre est un peu long, beaucoup de citations neurologiques et le tout ponctué par une étude des grues et de leur mémoire en terme de migration
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Une rencontre entre Weber, neurologue, et son patient Mark qui ne reconnait plus sa soeur... et c'est toute leur vie qui change de façon étonnante ! Bon suspens !
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