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Difficile depuis quelque temps de ne pas relever la volonté des éditions Bragelonne de miser beaucoup sur Tim Powers, auteur américain de renom considéré comme le père fondateur du mouvement steampunk et récompensé par une multitude de prix. Sont ainsi parus successivement en cette année 2013 « Les voies d'Anubis » (version collector), « Parmi les tombes », et enfin « Le poids de son regard » qui m'a fort généreusement été offert par la maison d'édition via Babélio. Et je ne peux que les en remercier tous deux, car ma lecture fut de bout en bout absolument passionnante. Vampires, lamies, fantômes, sirènes, Muses..., autant de créatures à la fois terrifiantes et attirantes que Tim Powers regroupe ici sous l'appellation de « nephilims », à la fois tout cela et bien plus encore. Car si l'auteur reprend bien quelques éléments appartenant au mythe classique du vampire (la répugnance pour l'ail et l'argent, les incisives allongées, la nécessité de se nourrir du sang d'autrui...), ces êtres surnaturelles se révèlent être bien plus que de simples suceurs de sang, et c'est justement la complexité de leur nature qui fait tout l'intérêt de ce roman.

Tim Powers nous offre avec « Le poids de son regard » une intrigue parfaitement maîtrisée mais aussi très labyrinthique et par laquelle il est donc aisé de se laisser égarer, de petits détails au premier abord sans importance (voire un peu incongrus) se révélant finalement cruciaux pour la compréhension de l'histoire. le récit demande ainsi un certain effort de concentration qui se verra toutefois récompensé à la fin du roman qui répond à toutes nos interrogations et nous offre un final très satisfaisant. Cette complexité de l'intrigue s'explique en grande partie par l'impressionnante culture de Tim Powers qui ne cesse au fil du récit de multiplier les références historiques, littéraires, bibliques et mythologiques, à tel point qu'il est parfois difficile de tout relever. Un choix dont certains trouveront certainement à redire mais qui a au moins le mérite de titiller et solliciter sans cesse l'intelligence et l'attention du lecteur. La qualité du roman tient également à son ambiance très glauque, perturbante parfois, mais toujours très immersive. Les personnages, pour leur part, sont tous remarquablement complexes à défaut de véritablement attachants, à l'exception des deux protagonistes composés du duo très convaincant formé par Michael Crowford et Joséphine.

On peut également saluer la présence de certains personnages historiques, procédé récurrent dans les romans de Tim Powers (on se souvient par exemple de Barbe Noire dans « Sur des mers plus ignorées »). Cette fois, ce sont les poètes anglais du début du XIXe siècle qui se voient honorés de l'attention de l'auteur : John Keats, poète romantique parmi les plus importants de sa génération ; Percy Shelley, grand écrivain britannique dont la réputation fut entachée de bien des scandales ; et bien évidemment Lord Byron, déjà présent dans « Les voies d'Anubis » et considéré comme l'un des plus grands auteurs que l'Angleterre ait jamais connu. Tous dotés d'un génie hors du commun et tous maudits par l'attention que leur porte leur « épouse » nephilim, à la fois muse et bourreau. A travers cette Europe du XIXe siècle, de l'Angleterre à la France en passant par la Suisse et l'Italie, alors déchirée par le conflit opposant les Autrichiens aux Carbonari, société secrète luttant pour l'indépendance de la péninsule, le lecteur découvre avec fascination l'histoire de ces hommes et femmes exceptionnels qui se sont attirés, volontairement ou non, l'attention de ces redoutables et jalouses créatures surnaturelles.

Avec « Le poids de son regard », Tim Powers se rapproprie avec talent le mythe du vampire pour nous offrir un roman original et complexe qui donnera parfois du fil à retordre à son lecteur qui ne manquera cependant pas de se laisser séduire par le récit de ces créatures envoutantes et des malheurs de ceux qu'elles décident « d'honorer » de leur attention. Enfin, sachez que si l'ouvrage vous a plu, « Parmi les tombes », autre roman de l'auteur publié chez Bragelonne, fait directement suite à ce récit en se focalisant cette fois sur le fils du héros, à son tour confronté aux nephilims.
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Le début du « Poids de son regard » n'est pas sans rappeler « La Vénus d'Ille » de Mérimée : un soir d'orage, le médecin Michael Crawford glisse accidentellement sa bague de mariage au doigt d'une statue avant de l'oublier là. Quand il vient la rechercher au milieu de la nuit, la main de la statue s'est refermée sur l'alliance… Au matin, plus de statue, ni de bague, envolées toutes deux comme si les rayons du soleil avaient suffi à les vaporiser. Crawford se persuade qu'il a rêvé et épouse tout de même sa fiancée. Erreur fatale ! Car Crawford a convolé sans le savoir avec une lamie, l'un de ses êtres ancestraux qui peuplaient la terre bien avant que ne s'y multiplient les humains. Quand il se réveille le lendemain de ses noces, c'est pour découvrir le cadavre de sa fiancée réduit à l'état de bouillie sanglante dans leur lit. Parents et amis sont persuadés de la culpabilité de Crawford, ce qui ne lui laisse qu'une solution : prendre la fuite et quitter l'Angleterre le plus rapidement possible. Hélas, si les mortels sont relativement faciles à égarer, les immortels le sont beaucoup moins et la monstrueuse amante de Crawford n'a nullement l'intention de le laisser s'échapper. de la Suisse à l'Italie, des cimes des Alpes aux canaux de Venise, le malheureux damné devra errer à la recherche d'un moyen de se débarrasser de cet amour empoisonné. Si moyen il y a, bien entendu…

Moins picaresque et aventureux que l'excellent « Les Voies d'Anubis » du même auteur, « le Poids de son regard » est un roman qui n'en vaut pas moins largement le détour. L'intrigue n'est certes pas menée à un rythme foudroyant, mais elle est habilement tournée et d'une richesse presque excessive – les petits détails et subtilités narratives y sont légion et il est facile de passer à côté de certains d'entre eux. L'aspect historique du récit est remarquablement maîtrisé, Tim Powers faisant preuve d'un grand érudisme et d'une compétence certaine à partager sa science avec ses lecteurs par petites touches adroites. Je suis particulièrement épatée par la façon dont il a mis en scène les personnages historiques de Lord Byron, de Percy Shelley et de John Keats – poètes hantés comme Crawford par d'immortelles et tyranniques maitresses – nouant étroitement leurs histoires personnelles avec celle de son roman. Powers a su à merveille retranscrire leurs personnalités complexes, fantasques et tourmentées et ils volent presque la vedette aux personnages fictifs, pourtant également traités avec nuance et subtilité. le tout baigne dans une ambiance oppressante et onirique très réussie, ambiance rehaussée par les superbes décors de la Toscane où se déroule une grande partie du récit.

Original, complexe, fourmillant de références mythologiques, historiques et poétiques, « le Poids de son regard » est un roman fort réussi, parfois un peu difficile à suivre mais doté d'un charme sombre et venimeux tout à fait délicieux à savourer. Powers n'a décidément pas volé sa place au panthéon de la littérature fantastique ! Je suis très curieuse de découvrir la suite de sa bibliographie.

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Malgré le parallèle que l'on pourrait voir avec la Venus d'Ille de Mérimée, un homme qui plus ou moins par erreur s'attire les faveurs d'une statue, ici on comprend vite que la vérité est plus profonde que cela et les mystères plus importants. Nous tombons donc sur des créatures toutes plus mystérieuses et redoutables les unes que les autres, vampires, sirènes, Sphinx, fantômes,… s'entichant d'êtres humains qui soit les recherches, soit les fuit. C'est ainsi que Michael Crawford se fait poursuivre par l'une de ces créatures et croise sur son chemin d'autres personnes dans le même cas que lui. Et plus, il en apprend plus il semble difficile de se débarrasser d'elles, sans risquer sa vie et celle des êtres qu'il aime.

Si l'histoire en elle même peut paraître basique, l'auteur arrive à instiller une atmosphère de malaise permanent et de dualité (Shelley et sa jumelle, Joséphine et Julia,…), Michael veut fuir mais se découvre un intérêt malsain envers sa poursuivante. Les personnages sont tous recherchés, psychologiquement instables et ne sont nullement manichéens, ainsi ils cherchent à faire de bonnes choses tout en culpabilisant sur leurs sentiments et leurs défiances passées ou actuelles.

C'est également un bonheur de croiser au fil du roman des personnages historiques, des écrivains de talents à la vie torturée et aux oeuvres magistrales tel que Byron ou encore Shelley (et bien entendu sa femme Mary Shelley qui écrit dans le même temps Frankenstein et qui donne une explication particulière à ce récit), chacun apportant un élément de réponse face aux événements étranges qui se produisent.

Cependant, je dois bien avouer ne pas avoir réussi à rentrer dans le récit, celui ci se trouvant trop sombre par bien des aspects mais également un peu brouillon lors des scènes d'action. Je ne sais si cela était de mon fait ou celui de l'auteur mais je me suis souvent retrouvée obligée à lire plusieurs fois les mêmes passages afin de bien comprendre quel protagoniste faisait quoi, ce qui ralentit grandement la lecture bien entendu.

Bref, si l'histoire est intéressante, les personnages tout autant, l'aspect oppressant de l'ensemble peut parfois mettre mal à l'aise et ne pas permettre au lecteur de rentrer réellement dans le récit.
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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas mis autant de temps pour terminer un roman. Vraiment je ne sais pas comment vous exprimer mon ressenti face à ce livre qui me laisse tout simplement pantoise, légèrement énervée et déprimée. Ce roman avait tout pour plaire: une magnifique, que dis-je, une sublime couverture, et un résumé plus qu'alléchant laissant présager d'une histoire géniale. Seulement voilà, le contenu s'est avéré beaucoup moins bon que prévu et ma relation avec ce roman est devenue chaotique et semée d'embûches.

Il est clair que ce livre n'était pas fait pour moi. Je n'ai pas réussi à entrer dans le récit alors que les personnages sont attirants et intéressants à découvrir. Simplement la façon dont l'auteur déroule son récit et nous présente les événements s'est avéré répulsif pour moi. Je ne saurais vraiment vous dire pourquoi, car le style en lui-même est loin d'être mauvais. Mais les pages défilent, tournent, et l'histoire avance peu ou pas... L'ennui s'installe rapidement malgré quelques rebondissements très intéressants qui réveillent notre intérêt, et la lecture se transforme en un calvaire sans fin au cours des 500 pages qui composent le roman.

Alors que l'auteur s'étend en long et en large à bien des moments pour notre plus grand désarroi face à leur manque d'intérêt, il survole à peine les faits plus importants et utiles à la compréhension de l'histoire. Aussi un côté brouillon s'en dégage petit à petit, augmentant le malaise ressenti et la difficulté à suivre le récit. Je ne vais pas épiloguer davantage, je crois que vous avez bien compris que je n'ai pas réussi à apprécier ce livre à sa juste valeur. Toutefois, je ne le déconseille pas, bien au contraire, car je pense que son style et la façon dont le récit est traité réussira à plaire à d'autres lecteurs.

En bref, voilà un livre qui ne m'a pas convaincue, mais qui devrait trouver son public. Alors si pensez qu'il est fait pour vous, n'hésitez pas à le tester, peut-être bien qu'il sera une belle découverte pour vous.
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Lorsqu'on lit la quatrième de couverture, on pense tout de suite à la Vénus d'Ille de Prosper Mérimée. Un homme, la veille de son mariage, glisse l'anneau au doigt d'une statue et se retrouve marié à une créature impensable... J'ai été très intriguée par ce résumé et me voilà partie dans une nouvelle aventure avec Tim Powers qui, jusqu'ici, ne m'a jamais déçue.

Et une fois de plus, Tim Powers est égal à lui-même et offre un roman incroyablement riche - riche en aventures, en références culturelles, en méandres obscures, en intrigues... Tellement riche qu'il vaut mieux être bien accroché au roman pour arriver à suivre le labyrinthe des idées de l'auteur...

Le roman plonge dans le mythe du vampire, mais lui offre un visage "nouveau", et une ambiance qui se rapproche plus, selon moi, du Dracula de Bram Stoker. A l'image des Voies d'Anubis, Tim Powers n'hésite pas à mêler des personnages "réels", de grandes figures de la littérature britannique, aux fils de son intrigue complexe et à ses personnages fictifs...

Dès les premières pages, le lecteur est embarqué dans une histoire qui, jusqu'à la dernière page, ne lui laissera pas un seul moment de répit. Les événements s'enchaînent, notre attention est sollicitée à tout moment. Je dois avouer que l'intrigue est tellement complexe que je m'y suis un peu perdue par moments. Certains aspects m'auront encore échappé à la fin de ma lecture, même si j'ai compris l'idée générale...

Le tout servi par une écriture toute aussi riche que son univers et son histoire, Tim Powers livre un roman parfaitement maîtrisé et construit.
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Ouf, enfin je l'ai fini ! Je dois dire que c'est la première fois que je galère autant à finir un livre ! Alors qu'étrangement, il n'est pas si difficile à lire. Bien que l'auteur use et abuse des virgules selon moi, et il en résulte des phrases parfois longues.

Ce livre, que j'ai apprécié malgré tous les défauts que je vais citer, m'a laissé un sentiment de brouillon. Et surtout qu'on ne comprend vraiment les choses qu'après les avoir laissé reposer dans un coin de notre tête pendant plusieurs jours. Souvent, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait… Ça peut paraitre stupide, mais c'est le cas… Rien à voir avec le fait que l'on peut laisser l'auteur dans l'inconnu pour mieux l'expliquer après. On parle de neffeurs, puis de lamie puis de vampire… pour la même créature… que je n'ai jamais réussi vraiment à savoir ce qu'elle était (ou elles étaient…). Dans une autre case incompréhension, il y a Joséphine. Je n'ai RIEN compris de ce personnage… était-elle humaine ? Moitié créature moitié humaine ? Une machine (parce que parfois on la décrit comme un automate) ? Et je dirai aussi que les comportements parfois totalement bipolaires de Joséphine ou Michael m'ont perturbé… Bref, beaucoup d'incompréhension…

Bon, sinon globalement l'idée de l'auteur est bonne et il utilise plusieurs références aux créatures mythologiques de façon très sympathique. J'ai aussi beaucoup aimé retrouver Lord Byron, Percy Shelley Mary Shelley et Keats. Et l'auteur connaît très bien son sujet (c'est le moins que l'on puisse dire). Pour avoir lu une biographie de Mary Shelley il y a quelques années, je peux assurer que les lecteurs du Poids de son regard en apprennent sur la vie réelle de ses différents écrivains (Allegra, les fausses couches de Mary…), tout en sachant y inclure une histoire surnaturelle, y'a pas à dire c'est du beau travail.

Bon au final, ça reste une lecture bizarre, mais qui m'a plu.


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Au début du XIXème siècle, un obstétricien anglais, Michael Crawford, se retrouve lié malgré lui à la race des Néphélims, créatures de l'ancien temps que les croyances populaires ont appelés vampires. En se faisant l'époux d'une statue, Michael a attiré le regard de ces créatures sur lui et ceux qui l'entourent : sa nouvelle épouse, bien humaine celle-ci, sera la première à en subir les conséquences durant leur nuit de noces.

Poursuivi pour le meurtre de sa femme, Michael se trouve plongé dans un monde qu'il croyait connaître. Dans l'Europe du XIXème, il y a ceux qui ne connaissent pas ces démons, et ceux qui les les adorent ou les haïssent . Michael vient de basculer dans ce deuxième monde et, parmi les êtres liés aux néphélims, il va rencontrer les poètes anglais Keats, Shelley et Byron qui n'auront de cesse de se défaire de leur propre lien.

Voilà un très bon roman, très bien écrit et qui se lit d'une traite. Les personnages historiques ne sont pas de simples figurants mais les héros à part entière du récit. Leurs écrits (poèmes, mémoires etc) servent de base à cet univers emprunt de romantisme noir qui reprend les fondements du mythe du vampire. Loin de Twilight et autres mièvrerie de ce genre, les succubes de Tim Powers retrouvent leur aura mythique et mystique fascinante.
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Ce n'est pas fréquent, mais je n'ai pas réussi à terminer ce livre.

En fait, c'est à peine si j'ai réussi à le commencer. Déjà au prologue (que je trouve d'ailleurs trop long, je n'aime pas les prologues qui font plus d'une page ou deux), je me doutais que je n'allais pas réussir à lire le bouquin sereinement. le style de l'auteur ne me convient pas du tout, c'est beaucoup trop suranné, on dirait que ça a été écrit au XIXème siècle. Et bien que les classiques ne soient pas mes livres préférés, je peux en lire un de temps en temps (bon d'accord, c'est très rare), alors que là, vraiment, impossible. Je devais relire chaque paragraphe et malgré ça, je ne comprenais qu'à moitié ce qui se passait, je n'arrivais pas à suivre l'histoire (jexagère un poil, je ne suis pas demeurée non plus, mais c'est pour dire à quel point je n'arrivais pas à accrocher), je me suis surprise à regarder en l'air/rêvasser pratiquement toutes les deux pages alors que quand je lis, normalement, ben.. je lis ^^ je n'attends pas que ça se passe en regardant le plafond.

Pourtant, le pitch était vraiment alléchant, mais je me perdais complètement dans le récit, et vu la taille de ma PAL, je n'ai pas envie de perdre mon temps à me forcer à lire quelque chose qui me déplait à ce point (même s'il est très possible que ça plaise à d'autres). Livre abandonné page 88!
Lien : http://totorosreviews.com/20..
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À mes yeux, le chef d'oeuvre de cet auteur. Suivre les pas de poètes anglais flamboyants, avec un rendu historique parfait, tout en mêlant de manière fort subtile divers mythes : celui du vampire, de la Muse grecque et des nephilims de l'Ancien Testament.
Outre la prouesse narrative, les personnages sont rendus d'une manière qui les rend totalement réels, on les imagine volontiers en notre compagnie ; à aucun moment le lecteur n'a l'impression d'être en présence de personnages historiques ou de roman.
Sur un autre plan, le style est flamboyant, sans être excessif. l'histoire est épique, au sens littéraire du terme. ce roman est un véritable roman gothique accessible à tous.
Je l'ai lu à plusieurs reprises et je ne peux qu'en recommander la lecture.
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Ce roman ou un brillant chirurgien anglais du XIXème siècle,. va se retrouver embarqué avec les poètes Percy Shelley, John Keats et Lord Byron dans d'étranges aventures mêlant humains et créatures fantasmagorique, est avant tout une parabole sur le vampirisme. L'implication au fil de l'histoire de ces célèbres poètes anglais apporte une authenticité et un charme particulier à l'ensemble.Le sombre mystère des cités italiennes, la désespérance de ces poètes maudits donnent une aura tragiquement romantique à la légende. Tim Powers maîtrise son style, entre uchronie et fantastique, même si l'ensemble reste quelque peu académique et sans surprise.L'originalité du traitement du mythe du vampire était aussi insolite que séduisante mais, le rythme du roman qui alterne des passages rapides et prenants avec des passages lents et déconcertants qui n'en finissent plus,rend la lecture laborieuse voire même ennuyeuse par moments. Les personnages sont tous sans exception psychologiquement instables et dérangés, culpabilisants sans cesse sur leur conscience et leurs angoisses et sont un peu en boucle,subissant plutôt que de réagir. Si on ajoute à cela des incohérences dans la narration, on passe d'une situation à une autre sans réelles explications,des sauts inopportuns dans le temps qui laissent perplexe et un côté brouillon dans l'action,on ne peut au final qu’être déçu. De bonnes choses dans cet imposant roman, des idées intéressantes,de passionnants moments,mais, contrairement à "Les Voies d'Anubis",pas suffisamment pour convaincre et séduire.
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