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Critique de michemuche


En solfège une blanche vaut deux noires, chez les suprémacistes américains un blanc vaut deux noirs.
Pourquoi ce mélange des genres ? Pourquoi mélanger musique et théorie raciste ?
Dans le roman de Richard Powers " le temps où nous chantions" l'écrivain nous invite dans un voyage de plus de mille pages, un voyage où musique et histoire se côtoie à travers trois générations.
David Strom et Delia Daley se sont rencontrés à Washington lors d'un concert de Marian Anderson, une cantatrice noire. Nous sommes en 1939, David est juif allemand, Delia est noire. " L'amour entre un homme blanc et une femme noire est un crime pire que le vol, pire qu'une agression, puni aussi durement qu'un homicide involontaire."
De cet union naitra trois enfants deux garçons, les " jojo" (Jonah et Joseph) et Ruth la petite dernière.
Dans la famille Strom on chante tout le temps, la musique rythme les journées. La maman donne des leçons de pianos et Dad est prof de physique à l'université quand il ne donne pas un coup de main à ses collègues chercheurs.
Les années passent, Jonah est devenu une célébrité, son cynisme n'a d'égal que son talent. Joseph le narrateur vit dans l'ombre de son frère." le temps où nous chantions" était dans ma pal depuis un moment, c'est vrai que l'ouvrage est impressionnant, qu'il peut rebuter certain, il n'y a que Richard Powers pour mélanger art lyrique, physique quantique et histoire américaine. Je finis en beauté l'année 2018, mon chemin littéraire va surement recroiser cet écrivain hors-norme avec son dernier roman " L'arbre-monde"
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