Sur des mers plus ignorées

Quand j'ai lu que le film ‘Pirates des Caraïbes : la fontaine de jouvence' était basé sur ce roman , j'ai pensé que cela pourrait me plaire. On se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'une adaptation, les scénaristes se sont seulement inspirés des personnages, du thème, des décors et de l'intrigue de base. Donc mis à part la présence au casting de Barbe Noire et de la fontaine de jouvence… rien à voir.

Au début on fait la connaissance de John Chandagnac en quête de son héritage mais son chemin va croiser celui de pirates et il en deviendra finalement un sous le nom de Jack Shandy.

Shandy est un personnage attachant et j'ai beaucoup aimé le voir se transformer en pirate et accepter son rôle. J'ai aussi bien apprécié le personnage du capitaine Phil Davies.

Cela étant dit, j'ai eu un peu de mal avec l'aspect fantastique (zombies et vaudou) et les personnages de Benjamin Hurwood et Leo Friend. Ils ont tous les deux une obsession malsaine autour d'Elizabeth, la fille de Hurwood.

J'en viens donc à Beth, la ‘demoiselle en détresse' que Shandy va chercher à sauver. Il manquait un je-ne-sais-quoi pour croire à leur histoire. La scène du mariage à la fin la rend encore plus invraisemblable.

Je reste donc sur un avis mitigé, j'ai de loin préféré ‘Les voies d'Anubis' du même auteur.




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Il était une fois entre Guyane et Floride un monde ou pullulaient contrebandiers, flibustiers et boucaniers, tantôt corsaires en temps de guerre, tantôt pirates en temps de paix…
Bienvenus dans les Caraïbes sauce Tim Powers avec ses sorciers, shamans, fantômes, zombies, divinités vaudoues et loas indigènes !

C'est dans cet univers que l'infortuné John Chandagnac, dit Shandy, va devoir batailler ferme contre 3 puissants sorciers, dont Barbe-Noire n'est pas le moindre, tous à la recherche de la Fontaine de Jouvence mais pour des raisons différentes (un joyeux panier de crabe où chacun attend la 1ère occasion de trahir ses compères).
Le patronage du capitaine Davies, les conseils du gouverneur Swaney et les sortilèges de Tristement-Gras ne seront pas de trop pour qu'il puisse secourir sa dulcinée (une vraie cruche comme on n'en fait plus, mais ce n'est pas grave !).
Toutes ressemblances avec certaines éléments de la saga vidéoludique "Monkey Island" ne sont pas fortuites…

Piraterie, aventure et sorcellerie : une bonne formule toujours efficace pour un moment de lecture très sympa ! Excellent prologue qui joue sur la carte de l'analogie avec la nekya de l'Odyssée antique.
Un gros 1er chapitre qui nous plonge dans les Caraïbes du début du XVIIIe siècle. Ensuite cela part dans tous les sens et j'ai retrouvé le même mélange des genres et le même joyeux foutoir que dans "Les Voies d'Anubis" du même auteur. Étant familier des termes spécifiques au vaudou (bocor, loa...) et de la manière dont écrit Tim Powers, je me retrouvé comme un poisson dans l'eau ! Mais beaucoup vont se noyer dans autant de péripéties en aussi peu de pages…

Mentions spéciales :
- à Ulysse Segundo et son navire l'Ascending Orpheus, qui a vraiment de la suite dans les idées !
- à ce bon vieux gouverneur Swaney,
Juan Ponce de Leon qui s'est contenté de faire la fête durant 2 siècles plutôt que de rechercher à n'importe quel prix l'immortalité ou la toute-puissance

C'était bien sympa : dommage qu'il n'existe pas plus d'histoires du même tonneau (de rhum) !

Avec « Sur des mers plus ignorées » Tim Powers nous offre un roman d'aventure en mer et de fantasy comme on les aime. L'auteur nous propose un voyage au coeur des Caraïbes du XVIIIe siècle au côté du jeune John Chandagnac embarqué bien malgré lui dans la vie de pirate. le roman se découpe en trois parties et si la première met du temps à se mettre en place le récit atteint ensuite son rythme de croisière. Au programme : des abordages, des expéditions au coeur de la jungle, des supercheries, des morts-vivants et des fantômes, de la magie... autant dire que l'on a pas le temps de s'ennuyer, d'autant plus que le livre est assez court.

L'ambiance est relativement plaisante et on retrouve effectivement parfois celle des films « Pirates des Caraïbes » que l'on ne présente plus et qui se sont fortement inspirés de ce roman (notamment en ce qui concerne la recherche de la Fontaine de Jouvence). C'est également avec grand plaisir que l'on croise au détours de certains passages des personnages historiques haut en couleur comme le terrible Barbe-noire à bord du non moins célèbre « Queen Anne's revenge », Juan Ponce de Leon ou encore la fameuse femme pirate Anne Bonny. Un bon divertissement donc, qui nous fait vivre de belles aventures maritimes aux côtés de Jack et son équipage.

C'est annoncé sur le quatrième de couverture : Sur des mers plus ignorées est le roman qui a inspiré le quatrième volet de la saga cinématographique Pirates des Caraïbes. C'est donc sans surprise que le lecteur est plongé dans un roman d'aventures trépidantes mêlant pêle-mêle pirates, sorcellerie vaudou et mythologie biblique. le jeune John Chandagnac est en effet enrôlé malgré lui dans un équipage de pirates, lequel est en quête de la Fontaine de Jouvence pour le compte de Barbe Noire, doté d'étranges pouvoirs maléfiques…
S'il n'y a rien de particulièrement original dans ce roman, force est toutefois de reconnaître à Tim POWERS un talent certain pour capter l'attention de ses lecteurs, son récit étant parfaitement rythmé et non sans humour. Il dissémine en outre ici et là bon nombre de références historiques qui attestent du sérieux de sa démarche. En d'autres termes, Sur des mers plus ignorées est un divertissement de qualité qui ravira les amateurs des aventures Jack Sparrow, et peut-être même les autres.

En Résumé : J'ai passé un moment de lecture véritablement sympathique avec ce livre qui nous offre une histoire de piraterie efficace, haletante et sans temps morts. L'intrigue se révèle peut être linéaire et sans grandes surprises et pourtant on se laisse embarquer par ce voyage. Les personnages se révèlent être hauts en couleurs pleine de verve et de bagou et la plume de l'auteur est vraiment efficace et précise nous offrant des batailles maritimes vraiment passionnantes. Un livre qui remplit parfaitement son rôle de pur divertissement.

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Je trouve ce titre génial, en soit c'est déjà une invitation au voyage.
Ils n'ont pas directement traduit le titre anglais On Stranger Tides, ce qui généralement me dérange parce qu'on part sur des choses complètement farfelues, mais j'avoue, pas trop sur ce coup là.
Dans les rayons de ma librairie il m'a tout de suite accroché le regard, ça et la couverture, signée Didier Graffet, à qui je vous un culte même si cette fois-ci son illustration n'est pas faites à l'ancienne mais sur ordinateur. On sent l'illustratrice qui travaille avec ses crayons et ses pinceaux non ?
Je retourne le livre et voilà ce que je lis :

Le roman qui a inspiré Pirates des Caraîbes: La Fontaine de Jouvence.

C'est en 1718 que Jack devint un pirate des Caraïbes... Il voguait vers le nouveau Monde quand son navire fut attaqué par des pirates. La capitaine lui proposa de mourir tout de suite ... ou de devenir l'un d'entre eux. le choix fut vite fait! Il dut rapidement apprendre à manier aussi bien la grand-voile que le sabre d'abordage. Mais c'est pour sauver une belle jeune fille que Jack allait devoir affronter les plus sinistres dangers: magie vaudoue, zombies, puissances maléfiques et par-dessus tout le terrible Barbe-Noire, à la recherche de la fabuleuse fontaine de Jouvence...

Je venais de voir le film, ça m'a intrigué
Mais je vous préviens à part qu'on y parle de la fontaine de jouvence, de manière très différente d'ailleurs, ça n'a rien à voir. Ou alors pas grand chose.

Donc l'histoire se déroule au début du XVIIIe siècle dans la mer des Caraïbes. le héros se nomme John Chandagnac, anciennement marionnettiste malchanceux suivant son père dans toute l'Europe pour tenter de gagner leur pain. Après avoir appris la mort de ce dernier dont il se sent terriblement coupable, il fait voile à bord du Vociferous Carmichael en direction de Haïti, où il va tenter de récupérer l'héritage qui aurait du revenir à son père et donc à lui-même et que son oncle à accaparer sans même tenter de retrouver son pauvre frère qui crevait de faim dans un caniveau d'Amsterdam (l'affreux jojo que voilà). Alors qu'ils étaient à quelques jours de leur destination, le Carmichael est attaqué par une bande de pirates qui s'emparent du bateau qui se rend presque sans combattre grâce l'aide de sorciers vaudou qui se cachaient parmi ses passagers. Mais le capitaine qui tente de défendre son navire se fait tuer, John sans trop savoir pourquoi, plus par réflexe qu'autre chose prend sa défense et blesse le capitaine pirate d'une botte qu'il avait apprise alors qu'il était encore un marionnettiste. Il est alors obligé de choisir entre la mort immédiate ou l'enrôlement dans l'équipage des bandits. Son nom trop compliqué est transformé en Jack Shandy et c'est ainsi que commence les aventures de notre héros très sympathique et dégourdi dans le monde des pirates et du vaudou.

Bon soyons honnête l'intrigue en elle même ne casse pas trois pattes à un canard. Mais Powers ne lésine pas sur les rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde, ni sur l'évocation très documentée sur le vaudou (j'ai trouvé ça passionnant d'ailleurs, il n'y a pas que les zombies dans le vaudou), la piraterie ou sur la recherche de la fameuse fontaine. Et au final, je l'ai lu en deux jours et j'ai passé un super moment, en plus il y a une petite histoire d'amour, pour les romantiques. Et c'est toujours amusant pour les amateurs de Fantasy de sortir un peu du contexte médiéval (que j'adore du reste)
Un livre parfait je pense pour lire l'été, sur le plage en espérant au loin voir passé une goélette voguant vers des mers plus ignorées.
Bon j'avoue elle était facile celle là, j'ai honte.

(Chronique rédigée dix ans après la lecture de ce livre)

J'ai lu ce roman il y a dix ans, juste avant la sortie au cinéma du quatrième épisode de "Pirates des Caraïbes" qui porte le même titre que ce roman en version originale et s'en est manifestement inspiré. Je ne suis plus sûr mais je ne crois pas que cette lecture était une coïncidence mais plutôt le prêt d'un collègue bien avisé.

Adolescent, j'avais plutôt apprécié "Les voies d'Anubis" du même auteur. Là encore, j'ai plutôt apprécié ces aventures historiques et fantastiques dans la piraterie du XVIIIe siècle, ne serait-ce que pour ses scènes mouvementées. Malheureusement, je ne suis vraiment pas intéressé par les cultes vaudous et autres zombitudes et je n'ai pas accroché aux quelques passages fantastiques un peu hallucinés, déroutants quand la couverture d'époque présente un vaisseau spatial et porte la mention science-fiction !

Malgré tout, ce roman est un agréable moment de lecture.

Avec cette superbe couverture dorée, le thème de la piraterie et la promesse de se replonger dans l'univers des films Pirates des Caraïbes (...), ce roman promettait de me plaire. Cependant, je suis un peu mitigée…

Tout allait bien au début (...). le scénario s'installe plutôt lentement mais ce n'est pas vraiment cela qui m'a dérangé, à vrai dire. Comme nous le dévoile la quatrième de couverture, les personnages tentent de trouver la fontaine de jouvence. Et durant cette quête, ils vont devoir faire face à de nombreux obstacles, notamment à de la magie vaudoue. (...) j'ai trouvé les moments où la magie intervenait assez flous et compliqués à comprendre. (...)

De plus, les choix de l'auteur dans sa manière de narrer m'ont parfois laissé perplexe. En effet, le point de vue principal est celui de Jack Shandy cependant dans la seconde moitié du roman, nous changeons par deux fois de point de vue. Heureusement qu'ils étaient divisés en différents chapitres, sinon je n'aurais vraiment rien compris. (...)

Donc, je ne sais pas si j'ai moyennement aimé cette lecture parce qu'il ne m'a réellement pas plu ou parce qu'il ne correspondait pas à ce que je souhaitais lire. Mais de toute manière j'aurais voulu mieux: davantage de sabre, de sang, de batailles navales. Là, tout est vraiment axé sur la magie.

En bref, je suis plutôt déçue de ma lecture. Je ne peux pas dire qu'il s'agit d'un mauvais livre mais en tout cas ce n'est pas à cela que je m'attendais. Dommage.

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Et voici le roman qui a inspiré Pirates des Caraïbes 4 – La Fontaine de Jouvence. J'avoue, ça m'intriguait. Bon, il faut aller chercher loin l'inspiration. A part la Fontaine et Barbe-Noire, les deux histoires n'ont pas grand-chose en commun.
J'ai bien aimé ce roman. J'avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dedans au départ. Ça me paraissait un peu… flou. Mais les choses se sont vite arrangées. Bon, il m'a fallu accepter l'idée de ne pas avoir d'explication au sujet de la magie dans cet univers. Parce que oui, il y a de la magie. Une sorte de magie vaudou dont tout le monde se sert mais qui sort d'on-ne-sait-où. Je pinaille un peu, mais j'aurais aimé avoir un peu plus de matière sur ce sujet.
Cela dit, une fois mise cette question de côté, c'est vraiment agréable à lire. Ça se tient, il y a de l'action, pas mal de rebondissements (magie, équipage-fantôme, duels inégaux et orgies sur la plage), la mythologie de la Fontaine de Jouvence est vraiment fascinante et John est un personnage très craquant (courageux, mais pas toujours, naïf et intelligent à la fois et déterminé malgré toutes les tuiles qui lui tombent dessus). du coup, ça se lit bien et assez rapidement, sans pour autant révolutionner la littérature, mais ce n'est pas ce que j'attendais ici. Et puis, ça faisait longtemps que je cherchais quelque chose à lire ayant trait aux pirates du XVIIIe siècle. Objectif atteint, donc, avec ce roman d'aventures sous le soleil des Caraïbes.

Lors de l'attaque par des pirates du navire le menant vers le Nouveau Monde pour régler une histoire d'héritage, Jack doit choisir entre une mort immédiate ou s'enrôler dans l'équipage du capitaine Davies. le choix est donc vite et l'on suit donc Jack dans sa « formation » de pirate. La route de ce dernier croisera celle de redoutables pirates tels que Barbe-Noire en quête de la légendaire fontaine jouvence et des sorciers vaudou aux redoutables pouvoirs. À côté de cela, Jack devra également sauver sa dulcinée d'un destin tragique.
Des pirates, du vaudou, des zombies et une histoire d'amour, voilà qui promettait une aventure palpitante. Malheureusement, je ressors mitigée de cette lecture.
En effet, dans les deux premières parties sur trois que compte le récit, il ne se passe pas grand-chose de palpitant. L'action est prévisible et ne laisse guère de place à la surprise. Bien peu d'aventure et de batailles comme on peut en attendre dans un roman d'aventures mettant en scène des pirates. La quête pour la fontaine de Jouvence est également ennuyeuse. Tout se passe « trop bien » et les héros se sortent presque trop facilement des pièges qu'ils rencontrent. Beaucoup d'éléments ont également été trop peu exploités. Notamment la raison initiale du voyage de Jack. Il en est rapidement question dans la dernière partie du livre, mais encore une fois, tout se passe trop facilement.
Il en va de même pour les personnages. Jack, qui pourtant semblait un personnage prometteur duquel on aurait pu espérer de grandes choses, s'empêtre dans son désir de sauver l'élue de son coeur (personnage vraiment insipide et parfait cliché de la demoiselle en détresse) et en devient donc vraiment insipide. Même Barbe-Noire ne fait pas honneur à sa légendaire réputation de pirate sanguinaire sans foi ni loi.
Je suis également dubitative quant au choix du classement de ce roman dans la catégorie « Steampunk ». Certes, Tim Powers en est l'un des précurseurs, mais je recherche toujours les éléments chers à ce genre dans le présent livre…
Finalement, la seule chose par laquelle je n'ai pas été déçue est le style de l'auteur, mêlant personnages historiques et fictifs dans un univers fantastique, que j'avais déjà adoré dans « Les Voies d'Anubis ».
Malgré un sujet et un résumé très prometteur, « Sur des mers Plus ignorées » est donc une déception. « le roman qui a inspiré Pirates des Caraïbes : la fontaine de Jouvence » peut-on lire sur la quatrième de couverture. Une fois n'est pas coutume, bien que les histoires ne soient pas tout à fait similaires et qu'il ne s'agit pas non plus du meilleur film de la saga, j'ai pourtant préféré la réinterprétation cinématographique à l'histoire originale

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