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Citations sur Le second souffle suivi du Diable gardien (43)

Le 3 mai 1996, jour de la Saint Philippe, Béatrice est morte.
Je n'ai plus de passé, je n'ai pas d'avenir, je suis une douleur présente. Béatrice n'a plus ni passé ni avenir, elle est un chagrin présent.
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Notre père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la Terre
Qui est quelque fois si jolie
Jacques Prévert
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Les remords existent. Ils sont inutiles et vous rongent à jamais.
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Je n'ai plus de passé, je n'ai pas d'avenir,
je suis une douleur présente.
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Je suis allongé contre la montagne, juste un peu engourdi. J'ai dû perdre connaissance. Max et Yves, mes compagnons de parapente, ont posé leur voile à côté de la mienne. Le docteur Max prend les choses en mains : il creuse un trou devant mon visage pour me permettre de respirer et alerte la station par radio. Je ne comprends pas pourquoi ils ne me touchent pas. Je leur parle, ma respiration est calme, alors pourquoi me demandent-ils sans arrêt si je peux respirer ? Un brin d'herbe me chatouille la narine, j'éternue, je ris. Yves me parle comme à un enfant ; il a l'air de trembler. Il me semble que je ne peux plus bouger !
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On n'additionne pas les viandes et les "légumes" quarante-deux ans de valide et dix-huit de handicap, dont chaque année en vaut sept, comme pour les chiens, faites vos comptes!
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Additionnons les lendemains pour nous composer un passé et nous aurons une mémoire commune, un horizon nouveau.
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J’ai toujours éprouvé l’envie d’être uni à elle ; je me sentais beau, grandi
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Tant qu'il y a encore de l'énergie, notre vie est une beauté en soi et il serait lamentable de ne pas l'apprécier. (131)
...le handicap se vit très bien si on n'est pas seul, s'il y a cette énergie à vos côtés qui vous électrise dans votre immobilité. (132)
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Je garde le silence. Un jour, elle l’a dit à sa mère, elle était gaie. Que quelqu’un puisse l’aimer l’a surprise. Peut être reste-t-il quelque chose de ce petit aveu d’un jour ? Saadia relate les traditions de son pays qui veulent que la mère suive la fille dans son nouveau foyer. Sabrya l’interrompt avec son espièglerie habituelle : « Maman ça suffit ! ». Son cou doré se penche devant moi. La soirée est enjouée. Après le dîner, je propose une balade à Sabrya . Dans l’anonymat de la nuit parisienne, je l’emmène dans mon fauteuil électrique le long des rues presque désertes. Elle s’assied en travers, sur mes genoux ; la douceur de son bras gauche contre mon cou, la caresse de ses cheveux sur mon visage. Du menton, je conduis mon destrier à toute allure, tous feux allumés, au milieu de la chaussée. Elle rit et chante pour moi. Pas un mot sur mon rêve. Je lui chuchote des tendresses : « J’aime tant tes boucles naturelles après la piscine, celles que tu détestes parce que tu te sens trop ethnique. Te rends tu compte que tu passes une heure par jour à te tirer les cheveux en arrière ? Bien sûr cela te dégage le visage, mais laisse donc ces boucles tomber. Oui, je vois bien que tu as une poitrine ridicule, et une culotte de cheval ; cela te va si bien. Ton pantalon te moule. Je vois tes genoux arrondis, ton bras autour de ma tête et je sens la douceur… » Elle m’interrompt d’un grand éclat de rire lorsqu’une voiture nous double.
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