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Les Annales du Disque-Monde tome 16 sur 35

Patrick Couton (Traducteur)
EAN : 9782841721436
412 pages
L’Atalante (19/09/2000)
4.01/5   354 notes
Résumé :
Aux enfants ordinaires on offre des xylophones. Suzanne, elle, n’avait qu’à demander à son grand-père d’ôter son gilet...
Oui, elle avait la Mort dans sa famille. Et il est difficile de grandir normalement quand votre aïeul monte un cheval blanc et manie la faux, surtout quand vous devez reprendre l’affaire familiale pour cause de vacance et que tout le monde vous tient pour la « fée des dents ». Bien plus difficile encore quand il s’agit d’affronter la nouv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Disons-le franchement « Accros du roc » ne fait pas partie des meilleurs volets des annales du disque-monde. Mais Pratchett a ceci de formidable que même quand c'est moins bien c'est très bon quand même.

Pourquoi donc ce 16ème tome m'a moins emballée que d'autres ? Il y a plusieurs raisons. Tout d'abord, le coup de la Mort qui traverse une crise existentielle et se fait « remplacer » dans ses fonctions, Pratchett nous l'a déjà fait, en mieux. Mortimer avait une vraie force comique là où j'ai trouvé Suzanne finalement assez peu intéressante, et surtout pas drôle. En fait, j'ai trouvé que cet aspect de l'histoire prenait trop de place au détriment d'autres éléments qui auraient mérité d'être plus importants. Il y a certains personnages que j'aurais aimé voir davantage comme la Mort qui se contente de faire de la figuration, le corbeau, pourtant un formidable personnage secondaire qui bénéficie de supers dialogues les rares fois où il apparait, ou encore les mages qui sont hilarants à chacune de leurs trop brèves apparitions. Par ailleurs, j'ai trouvé qu'on ne voyait pas assez la folie du public. le festival, ersatz de Woodstock, m'a d'ailleurs laissée sur ma faim. Ca aurait dû être un morceau de bravoure énorme et finalement il est assez vite expédié.

Mais Pratchett reste Pratchett et même dans un roman inabouti comme celui-ci il fait preuve d'une imagination débridée et d'un humour ravageur. Il a un talent dingue pour créer des personnages qui sont à la fois drôles et attachants. Les dialogues entre les membres du groupe, et tout particulièrement Nore le nain et Magma le troll, sont irrésistibles. Tout comme les passages où apparaissent la Guilde des mendiants, la légion étrangère klatchienne ou encore l'autre groupe qui change tout le temps de nom. Et puis, il y a le plaisir de retrouver Planteur JMTLG, un des meilleurs personnages secondaires du disque-monde, et quelques apparitions des membres du Guet.

Si je ne classe pas « Accros du roc » parmi mes romans préférés de la série, j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture. Les éclats de rire ont été moins fréquents et moins francs que pour d'autres tomes mais le plaisir était là tout de même et le sourire constant.

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Un tome sympa où l'on croise la Mort en pleine réflexion existentielle (comme souvent), sa petite fille Suzanne qui assure l'intérim ,des mages toujours aussi truculents et un sacré groupe de Roc ! Je rejoins l'avis de mes compagnons de la LC des annales du Disque-Monde : sympa mais sans plus et beaucoup de déjà vu ! Donc j'avoue que j'attends un peu plus d'originalité . Et ça manquait aussi un peu d'humour, après tout on prend l'habitude ! Voilà un tome que je ne retiendrais pas particulièrement après les précédents qui étaient vraiment géniaux .

LC Les annales du Disque-Monde
Challenge Mauvais genre 2019
Challenge séries 2019
Multi-défis 2019
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Bon, c'est pas le meilleur Pratchett que j'ai lu, moi non plus.
Bien qu'il soit très bon, tout d'abord il a un goût de "déjà vu", étant donné la trame impliquant Suzanne, la petite fille de "Le Mort" (lol), et dont, à dire vrai, je n'ai pas compris l'utilité DU TOUT.
C'est vrai, je suis assez fatiguée quand je lis le soir, alors peut-être qu'il y a des choses qui m'ont totalement échappé dans ce livre...
Donc ce bouquin m'a fait l'effet de partir dans tous les sens et d'avoir des "petits bouts" de tout, sans que rien vraiment ne relie les événements entre eux. Un patchwork d'impressions disparates, voilà ce qu'il m'a laissé.

Le très bon : les mages, les trolls (je les adore vraiment, les trolls de Pratchett, c'est les meilleurs trolls inzeworld et au delà !)(et par extension les nains, parce que l'un ne va pas sans l'autre)(et par extension les dialogues dans le Groupe de Rocs...), le corbeau et la Mort aux Rats (mdrrrrr !), les aventures de "Le Mort", Albert... Et les références et les jeux de mots (à la con parfois, lisez-donc Sker-Gselzehc à l'envers, pour rigoler...), toujours...

Le moins bon : évoqué là-haut, Suzanne, qui m'a laissée de marbre, je n'ai même pas compris l'utilité de son intervention dans tout ça. le milieu musical "rock" trop réaliste côté "producteurs", à chaque fois que je voyais Planteur arnaquer les groupes, j'avais envie de lâcher le bouquin. Même si le perso est extra. Donc trop réaliste d'un côté, mais d'un autre côté la partie délires de fans et ambiances de concerts etc pas assez exploitée à mon goût. (oui c'est contradictoire, j'assume).

Bref, c'est pas le Pratchett qui m'aura fait le plus rire, mais cela reste quand même d'un niveau excellent, malgré le manque de cohésion de l'ensemble...
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Retrouver les Annales du Disque-Monde, l'humour de Terry Pratchett après autant de temps, c'est un vrai plaisir !
Je retrouve un de mes personnages favoris, la Mort. Même si dans ce tome, elle n'est pas très présente parce qu'il y a une remise en question. Mais sa remplaçante, sa petite-fille, a aussi un sacré niveau. Niveau discrétion, elle tient bien le niveau. Bon, mais je m'égare... le sujet principal de ce tome, ce n'est pas la Mort mais bien la Musique. La Musique Roc, euh, Rock. La magie de la musique, capable de bouger les foules, de transformer les gens. Elle est vivante. Je n'ai pas une culture musicale rock très pointue mais j'ai aimé cette parodie qui fait un hommage aux grands groupes et dénonce l'industrie qui en découle (hein, M'sieur Planteur). Bon, pour en revenir à Suzanne, elle ne tient pas la moitié d'un rôle et j'ai apprécié sa (brève) relation avec son grand-père. Et n'oublions pas la Mort aux Rats.
Bon, le prochain tome, j'attends pas des années avant de le lire, c'est top Terry Pratchett !
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Suzanne, petite-fille de la Mort qui s'ignore, doit remplacer bien malgré elle son grand-père depuis que ce dernier a disparu. Elle fera la connaissance, dans son "travail", de Kreskenn, un barde nouvellement propriétaire d'une guitare aux mystérieux pouvoirs.

Dans Mortimer, la Mort, qui désirait prendre quelques vacances, engageait un apprenti pour le remplacer ; Dans Les Zinzins d'Olive-Oued, le Disque-Monde découvrait le cinéma et devenait dingue* à cause de la magie des images animées.
Pourquoi je vous parle de tout ça ? Et bien parce qu'après avoir lu ces deux précédents romans, Accros du roc, le 16ème tome des Annales du Disque-Monde, m'a laissé un goût de déjà-vu**. Bien sûr, il y a de nombreuses différences, mais les ressemblances sont tout de même assez frappantes. Même Planteur J.M'T'L'G. reprendra le même rôle que dans les Zinzins.

Tout cela pour dire que, même si la lecture de ce roman a été agréable, grâce au talent et à l'humour de Terry Pratchett, je n'ai pas non plus été transporté, car je savais déjà à peu près où le scénario allait m'emmener.
J'ai tout de même bien rigolé, et ça a été un plaisir de retrouver une foule de personnages bien connus (parfois juste pour un petit caméo), et de saisir toutes les références plus ou moins bien cachées (ma culture musicale déficiente a dû m'en faire louper pas mal).

Accros du roc est un bon roman, mais Pratchett m'a habitué a tellement mieux que je suis devenu exigent.


* Plus dingue que d'habitude, je veux dire.
** D'après les épicuriens d'Éphèbe, les impressions de déjà-vu auraient un goût — de menthe poivrée, si vous voulez savoir —, un son — celui d'une seule main qui applaudit***, si vous voulez vraiment savoir — et même une odeur — croyez-moi, il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas savoir.
*** Ça fait Appl. L'autre main fait Audit.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
(en majuscules car c'est la MORT qui parle)
LA PLUPART DES GENS NE SONT PAS BIEN MALINS ET GÂCHENT LEUR VIE. TU NE T’EN ES PAS APERÇUE ? TU N’AS PAS REGARDÉ UNE VILLE DU HAUT DE TON CHEVAL EN TE DISANT QU’ELLE RESSEMBLE À UNE FOURMILIÈRE GROUILLANTE D’INDIVIDUS AVEUGLES QUI CROIENT À LA RÉALITÉ DE LEUR PETIT MONDE RIDICULE ? TU VOIS LES FENÊTRES ÉCLAIRÉES ET TU AIMERAIS PENSER QUE DES TAS D’HISTOIRES PASSIONNANTES SE DÉROULENT PAR-DERRIÈRE, MAIS TU SAIS EN RÉALITÉ QU’ELLES N’ABRITENT QUE DES ESPRITS OBTUS, BORNÉS, DE VULGAIRES CONSOMMATEURS QUI SE REMPLISSENT LA PANSE, QUI PRENNENT LEURS INSTINCTS POUR DES ÉMOTIONS ET SE FIGURENT QUE LEURS EXISTENCES DÉRISOIRES COMPTENT DAVANTAGE QUE LE MURMURE DU VENT…
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"Tu n'y connais rien ! avait-il craché. Tu n'es qu'un vieillard imbécile ! Mais ma vie, c'est la musique ! Un jour, tout le monde dira que j'étais le plus grand musicien du monde !"
Des idioties. Comme si un barde se souciait d'opinions autres que celles d'autres bardes, lesquels mettaient une existence à savoir écouter la musique.
Mais il les avait tout de même prononcées. Et, quand la passion adéquate les anime et que les dieux s'ennuient, l'univers se transforme parfois autour de telles paroles. Les mots ont depuis toujours le pouvoir de changer les choses.
Il faut se méfier des voeux qu'on exprime. On ne sait jamais l'oreille de qui est à l'écoute.
Ou de quoi, en l'occurence.
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À la vérité, la musique qu'il aimait vraiment, c'était celle qu'on ne jouait jamais. De son point de vue, ça gâchait la musique de la martyriser au moyen de peaux séchées, d'intestins de chats crevés et de morceaux de métal transformés à coups de marteau en tiges et tuyaux. Elle devait rester écrite sur le papier sous forme de petits points noirs en rangs impeccablement consignés entre des lignes. Là seulement elle demeurait pure. C'était quand on se mettait à la manipuler que les choses se gâtaient. Il valait beaucoup mieux lire les partitions tranquillement assis dans sa chambre, sans autre intermédiaire entre l'esprit du compositeur et soi qu'un gribouillis d'encre. L'imaginer jouée par de gros types baignant dans leur sueur ou avec du poil dans les oreilles tandis que des gouttes de salive dégoulinent du pavillon de leur hautbois... Cette seule idée le faisait frémir. Mais pas trop, parce qu'il ne poussait jamais les choses à l'extrême.
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Les rats tenaient une place importante dans l'histoire d'Ankh-Morpork. Peu de temps avant l'arrivée au pouvoir du Patricien, la ville avait connu une invasion de rats. La municipalité avait riposté en offrant vingt sous pour toute queue de rat qu'on lui ramenait. Ce qui, le temps d'une ou deux semaines, avait réduit le nombre de rongeurs - à la suite de quoi les files d'heureux chasseurs s'étaient multipliées, les finances municipales taries, et plus personne ne donnait l'impression de beaucoup travailler. Quant aux rats, ils paraissaient toujours aussi nombreux. Le seigneur Vétérini avait écouté attentivement l'énoncé du problème puis l'avait résolu d'une phrase mémorable qui en disait long sur sa personne, sur la folie des primes et sur la mentalité des Morporkiens dans toutes les situations mettant en jeu de l'argent : "Taxez les élevages de rats".
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- Je voudrais vous présenter Chrysoprase, les gars, fit Planteur. Un vieil ami à moi. Lui et moi on s'connait depuis un bout de temps. Pas vrai, Chrys ?
Chrysoprase gratifia Planteur du sourire chaleureux et amical qu'un requin accorde à un aiglefin avec lequel il ne voit pas d'objection, pour le moment, à nager dans la même direction. Une légère contraction des muscles aux commissures des lèvres laissait également entendre qu'une certaine personne allait un jour regretter de l'avoir appelé "Chrys".
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Vidéo de Terry Pratchett
Extrait de "De bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski. Parution en numérique le 24 septembre.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/de-bons-presages
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