AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 264 notes
5
9 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
3 avis
1
0 avis
Je suis un peu abasourdie à la sortie de ce livre parce que je ne pensais pas pouvoir etre déçue un jour par un Terry Pratchett.
L'histoire est sympliste, le fantasy pas trop là non plus, et l'humour légendaire de Pratchett quasi absent.

C'est effectivement un bouqun pour enfants mais quand meme l'auteur nous avait habitué a mieux,

J'émets plusieurs théorie sur cette déception: tout d'abord je voyage beaucoup sur le disque monde . Cette planète riche en villes cocasses, en personnages emblématiques (qui peut oublier la mort, mémé Ciredutemps, ou le bibliothécaire) est justement tellement travaillée que je me demande si je n'en attends pas autant de tous les mondes créés par Pratchett.
Deuxièmement le traducteur, n'est pas celui qui retranscrit l'univers du disque habituellement alors peut etre que ... (parlant anglais comme une vache espagnole je suis plutot mal placée pour juger le travail de ce monsieur)
Troisièmement, j'ai peut etre lu ce livre au mauvais moment

Enfin bref, tout ça pour dire que je suis passée a coté et je ne pense pas que mes enfants soient réceptifs a ce livre non plus. Je pense retourner bientot en visite sur le disque pour vite oublier cette déception.
Commenter  J’apprécie          270
Terry Pratchett nous offre ici une trilogie jubilatoire, réunie récemment en un seul volume, qui se dévore en quelques jours (voire heures ...) de lecture. Un suspens haletant, un humour à tout épreuve et un monde délirant que les gnomes peuvent être créé uniquement pour eux. Tout y est : la religion (Arnold Frères, fond. 1905); les dieux (Prix Sacrifiés; Bonnes Affaires); les commandements ("Animaux et enfants doivent être tenus dans les bras"; "Tout doit disparaître", le plus terrifiant car il annonce la fin de tout ...); les familles qui gèrent chaque rayon du Magasin, etc.

Et puis la fuite à l'extérieur, la découverte du Dehors (où la moquette n'existe plus et où la viande n'est pas servie sous cellophane ...). La lutte contre les humains de plus en plus envahissants. Et l'évasion finale, qui m'a complètement laissée coite.

Un roman foisonnant, aux accents féministes par endroits ("Tout le monde sait bien que les femmes ne peuvent pas lire, répondit Gurder. Ce n'est pas de leur faute bien entendu. Il semble que ça leur échauffe le cerveau. L'effort, vous comprenez. C'est comme ça, voilà tout.

- Tiens donc, dit Grimma.")

Comme si l'auteur s'amusait à mélanger toutes les luttes et idéologies humaines et les travestir à la taille des gnomes pour qui l'on ressent à la fois compassion (qu'ils sont vulnérables !) et agacement (mais c'est pas possible d'être aussi bête !). Et finalement, on rit d'un bout à l'autre de cette formidable aventure, composée de scènes savoureuses.

"C'est le Truc qui me l'a appris. On appelle ça l'analyse du chemin critique. En clair, il y a toujours une chose par laquelle tu aurais dû commencer. Par exemple, si tu veux construire une maison, il faut savoir fabriquer des briques, mais avant de fabriquer des briques, il faut savoir quelle sorte d'argile on utilise. Et ainsi de suite.

- C'est quoi, l'argile ?

- J'en sais rien.

- Et les briques ?

- Chuis pas sûr.

- Bon, et une maison alors ?

- Là encore j'ai pas tout compris, répondit Masklinn. Mais de toute façon, c'est capital. "

ou encore :

"Humains voyageurs : Immenses créatures gnomoïdes. Beaucoup d'humains passent leur vie à se rendre d'un endroit à un autre, ce qui est étonnant, car en général, il y a déjà trop d'humains dans leur lieu de destination. Consulter également ANIMAUX, INTELLIGENCE, EVOLUTION et CREME PATISSIERE. (Encyclopédie scientifique pour l'édification des jeunes gnomes curieux.)"

Et voilà, j'en dis juste assez pour vous appâter, et hop, vile tentatrice que je suis, je vous invite à le lire ! :)

"C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand bond pour la gnomité."
Lien : http://wp.me/p1Gkvs-F3
Commenter  J’apprécie          210
Les gnomes sont un grand peuple. Enfin, un petit peuple. Enfin, petits par la taille, mais grands par le talent : ingénieurs infatigables, ils ont percé tous les secrets de l'univers. Cependant, certains se sont retrouvés coincés sur Terre, et les secours tardant à venir, la gnomité a régressé à vitesse grand V. Coincés dans des terriers comme des lapins, ils en sont désormais réduits à fouiller les poubelles pour se nourrir, et à voler des chaussettes pour se vêtir (oui, les chaussettes orphelines de la machine à laver, c'est eux).

Le grand livre des gnomes raconte l'histoire d'une communauté particulière, qui a trouvé refuge dans un grand magasin : les hommes sont devenus des dieux nourrissant les gnomes en échange de leur vénération, les publicités et règlements intérieurs des commandements divins. Et la société gnome s'est organisée sur le même modèle que les rayons du magasin, alpha et omega du monde connu.

Cependant, la fermeture du-dit magasin va porter un sérieux coup à cette belle organisation. Forcé de sortir « dehors », qui n'existait pas encore quelques jours auparavant, les gnomes vont devoir puiser dans leur ingéniosité ancestrale pour se tirer d'affaire dans ce monde hostile, à l'aide des quelques livres présents dans la section librairie de leur ancien logis.

On reconnaît bien la patte de Pratchett dans le livre, même si le livre s'adresse vraisemblablement à un public plus jeune. On retrouve le même genre d'humour, mais un peu retenu par rapport aux romans du Disque-monde, comme si, pour une fois, la cohérence du récit passait avant le développement d'une idée loufoque qui pouvait envahir librement toute l'histoire. La religion et la philosophie gnome du magasin provoquera tout de même quelques bons fous rires.
Commenter  J’apprécie          171
Grand lecteur du Disque Monde, j'ai été un peu déçu par cette trilogie, intelligemment rassemblée par les éditions J'ai Lu.
En effet, je ne suis pas sûr que j'aurai acheté les trois séparément, ou j'en aurai été encore plus désappointé, c'est certain. J'expliquerai plus bas pourquoi.
En revanche, je me demande bien pourquoi -et regrette amèrement au passage- c'est cette maison d'édition qui a acheté les droits de ces oeuvres, alors que Pocket et l'Atalante possèdent le reste ! Et qu'elles font traduire Pratchett par Patrick Couton, génial interprète de l'univers de Terry Pratchett.
Ici, ce n'est pas le cas, malheureusement. Si je n'ai rien contre celle (la traduction) proposée, il faut reconnaître qu'elle n'a pas le génie de celles de tout le reste de l'oeuvre de l'humoriste anglais ! Cela n'explique qu'en petite partie les défauts des Gnomes, mais y participe...
Pour le reste, les Camionneurs est le tome le plus réussi, même s'il reste en deçà de la nouvelle qui lui a donné le jour et que l'on retrouve dans Fond d'Écran. J'aurai été fort déçu d'acheter le tome des Terrasseurs , où il ne se passe presque rien de passionnant, et si le dernier clôture la trilogie, il n'en laisse que trop de zone d'ombres.
De manière générale, l'histoire est sympa, les personnages attachants (surtout si on a lu la série des Tiphaine Patraque et les tomes du Disque Monde se rapportant au gué et à son agent gnome), le parallèle avec notre société évident, sa critique acerbe, les pauvres américains en prennent pour leur grade et l'esprit critique des "gens" aussi. En ce la, la ressemblance avec la série phare de Pratchett est réelle.
Mais, car il y a un mais, rien n'est aussi poussé, ni aussi drôle. Les personnages, à part Masklinn et un ou deux autres sont assez pâles, pour ne pas dire fades, les histoires sont un peu trop simplistes, pas assez développées, sans rebondissement farfelus, sans historiettes parallèles qui s'entrecroisent, sans fioriture: on est presque devant un scénario de film qui n'aurait pas été développé autant que nécessaire...
L'écriture est certes très agréable et fluide, on dévore les 500 pages en quelques heures à peine, et on a envie de terminer l'aventure gnomique, mais il manque un je ne sais quoi, un petit plus, peut être parce que ces livres sont destinés à l'enfance ? Mais pourquoi simplifier ce qui doit être lu par des jeunes ? Cela ne me donne pas envie de me lancer dans les Johnny Maxwell, l'autre saga destinée aux jeunes et pourtant un des derniers morceaux de pratchettitude qu'il me reste à lire.

Donc, je ne recommande pas vraiment cette série pour commencer à découvrir la géniale écriture de Terry Pratchett. Il n'y a rien de mauvais, simplement un peu de décevant dans ces gnomes dont le potentiel comique est évident. On pouvait par exemple imaginer un développement à la Lanfeust des Étoiles, ou quelque chose de ce genre, si l'auteur avait fait le plaisir à ses lecteurs de vivre un peu plus... Il faut se contenter de cela, pour ce multivers-ci !
Commenter  J’apprécie          105
J'avais envie de lire un Pratchett hors du disque-monde. le résultat est honnête.

Les gnomes sont attachants et souvent drôles.
Le décalage entre le monde des humains et la mauvaise compréhension que les gnomes en font est une source inépuisable de quiproquos.

Mais le roman en trois parties est d'un rythme beaucoup plus lent que les romans du disque monde.
Les quiproquos sont "gentils" et beaucoup moins hauts en couleur que dans le disque-monde.
Je me suis senti beaucoup moins impliqué par le sort des personnages qui sont pourtant variés, mais prévisibles.

J'aurais pu dire "À recommander pour ceux qui ne veulent pas se lancer dans le disque-monde". Mais je dirais plutôt que c'est un bon livre qui a du mal à prendre un bon rythme et donc qu'il vaut mieux lire le tome1 du disque-monde et ce même si vous n'aviez pas envie de lire la suite de cette saga.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
Commenter  J’apprécie          90
Sortant du "Guet des Orfèvres" mi déçue mi affamée de Pratchett, Je me suis dis que faire une pause des Annales du Disque Monde mais pas de l'auteur serait une bonne idée. C'est donc pleine d'espoir que je me lançais dans "Le Grand Livre des Gnomes".

Je ne fus pas déçue et je dirais même que je repris goût à la lecture grâce à ce roman (même si mon nouveau boulot reste épuisant).

Si l'on excepte les 50 longues premières pages qui compose l'introduction, je dirais que je n'ai pas pu décroché de l'histoire.
Les personnages principaux sont très bien caractérisés et développés. le mélange de fantasy avec un brin de Science-Fiction a été une agréable surprise et le voyage proposé dans des lieux bien différent avec des péripéties, elles-mêmes caractéristiques de chaque "tome" de la trilogie a été un vrai délice.
le point de vue des gnomes, humanoïde au métabolisme de petit rongeur, donne une perspective intéressante que l'auteur a su creusé à sa juste valeur. Sans oublier l'habituel humour et critique de la société sur de sujets divers (religion, politique, psychologie de groupe) propre à Terry Pratchett qui n'ont pas manqué.

En résumé, cet ouvrage qui trainait dans ma bibliothèque depuis des années a été une riche découverte divertissante que je recommande à tous et à tout âge.


Commenter  J’apprécie          70
"Le grand livre des gnomes" est en fait une trilogie de 3 romans: "Les Camionneurs", "Les Terrassiers", et "Les Aéronautes".
C'est le 2ème ouvrage de Pratchett que je lis (après "De bons présages"), et définitivement, j'adhère à l'humour de Pratchett !
C'est drôle, c'est plein de finesse et de calembours énormes, et ces éléments n'empêchent pas d'avoir une véritable histoire derrière, et quelques vraies questions - critiques - que nous pouvons nous faire à nous-même quant à nos comportements... :D
À dévorer absolument !
Commenter  J’apprécie          60
Les gnomes sont de petits êtres mesurant 10 cm de haut et vivant très vite, en marge du monde humain. Parce que son clan a été décimé par les dangers du Dehors, Masklinn entraîne les survivants dans un camion qui les emmènera vers une destination inconnue, avec l'espoir de trouver un meilleur endroit où vivre. C'est ainsi qu'ils débarquent dans le Grand Magasin, où toute une société gnomesque s'est formée sous les rayons et assure sa subsistance en chapardant les ressources de ces gros balourds d'humains. Gros choc des cultures entre les « Dehoreux » et les « Indigéneux », qui ne croient pas à l'existence du Dehors! Pourtant ils vont devoir mettre leurs différences de côté, car le Grand Magasin va être prochainement détruit…

Mon résumé ne rend pas justice à l'imaginaire inépuisable de Terry Pratchett et à l'excellent usage qu'il en a fait ici. le Grand Livre des Gnomes est une pépite, une petite merveille de l'aventure, du fantastique et de l'humour. (...)

L'auteur manie l'ironie et le sarcasme avec jubilation et se moque de notre société et de ses travers avec beaucoup de justesse. C'est de l'humour anglais dans ce qu'il a de plus ludique, il faut aimer le genre, mais ça n'empêche ni la poésie, ni la délicatesse de certaines idées. le style est vivant, alerte et ne laisse jamais place à l'ennui. Il y a toujours une petite phrase ou un trait d'esprit pour relever les passages plus contemplatifs. Et l'histoire n'y perd rien en cohérence ou en intérêt, il y a une vraie intrigue qui se développe tout au long des 3 tomes et réussit à surprendre jusqu'à la fin. (...)

Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman est le premier que je lis de Terry Pratchett, mais certainement pas le dernier ! Action, aventure et une bonne dose d'humour sont au rendez-vous dans cette histoire qui vous montrera le monde tel que vous ne l'avez jamais vu. Des grands magasins aux vaisseaux spatiaux en passant par les carrières de pierre et les réserves naturelles, quand on mesure dix centimètres de haut, beaucoup de choses se trouvent relativisées… Sans compter que dix années de vie humaine équivalent à cent ans de vie gnomique. Imaginez qu'Octave Mouret soit Dieu et Au Bonheur des Dames le monde, calquez-y un fragment d'Europe médiévale et saupoudrez le tout de satire : vous obtiendrez le grand livre des gnomes.

Pour un gnome, nos secondes sont des minutes, nos camions des monstres et nos romans des manuels scolaires. La guerre a longtemps fait rage entre les familles Merceri, Quincailleri et Maroquineri : heureusement, l'Abbé de Papeteri veille et consigne l'Histoire dans la Gnomenclature. C'est avec ébahissement que Masklinn et sa petite troupe, qui viennent du Dehors, découvrent les factions du Grand Magasin. Mais la surprise n'est pas moindre pour les gnomes d'intérieur, quand ils apprennent que le chauffage et la climatisation se nomment soleil et vent… Clins d'oeil et parodies se succèdent plus vite que nos éclats de rire, et font du Grand livre des gnomes un roman qui se dévore. Purement et simplement.

Le génie de Terry Pratchett est qu'il ne se contente pas d'être drôle : chaque satire est soigneusement calculée. de la lecture qui « échauffe trop le cerveau » des femmes, à l'art de la dispute, qui consiste à « ne pas écouter ce que l'autre [a] à dire », et marche particulièrement bien quand les participants doutent de leurs convictions, puisqu'ils « hurlent toujours plus fort que les autres, comme s'ils cherchaient surtout à se convaincre eux-mêmes »… Tout le roman est truffé de micro-analyses qui nous renvoient à nos défauts. Car s'il est bien une chose que partagent les gnomes et les humains, en dehors de leur capacité à coopérer à grande échelle, c'est l'amour de la hiérarchie et des débats inutiles. Mais comme les gnomes (ou les grenouilles dendrobates), peut-être aurons-nous un jour la curiosité de sortir de notre fleur ?

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai beaucoup aimé.

C'est assez facile à lire je pense même pour des jeunes, voir des enfants puisque les personnages sont assez simples et l'histoire en elle même l'est aussi.
Je n'ai pas noté de vocabulaire compliqué. C'est vraiment un livre sans prise de tête.
Il est très rythmé, cela est dû aux nombreux dialogues. Pour ceux qui aiment les longues descriptions, vous n'en trouverez pas ^^
C'est drôle sans être non-plus hilarant. C'est la naïveté des gnomes, tout petits, qui découvrent peu à peu que le monde est immense et pas du tout fait pour eux au contraire de ce qu'ils pensent qui donne son charme à cette histoire. C'est une grande aventure à la Gulliver mais du point de vu des petits.

J'ai sélectionné un passage que j'ai trouvé amusant pour montrer la naïveté des gnomes qui sont très littéraux (posté dans les citations).

Il y a également par certains aspects une petite critique de l'obscurantisme qui m'a fait sourire.

Pour finir je le conseille aux petits comme aux grands puisque chacun pourra y voir une facette différente.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (632) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez vous bien Terry Pratchett ?

En quelle année est né Terry Pratchett ?

1943
1948
1950
1955

10 questions
133 lecteurs ont répondu
Thème : Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

{* *}