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Critique de LeScribouillard


En reprenant le rêve américain, comment ne pas faire une redite des "Zinzins d'Olive-Oued" ? Moi, je vois deux raisons pour lesquelles Pratchett ne s'est pas planté : 1°) c'est en parallèle une histoire de la Mort et ce qu'on pourrait appeler l'origin story de Suzanne Sto Hélit, ce qui vient rajouter une dimension certes familière aux connaisseurs de la série, mais qui évite déjà de faire deux tomes trop semblables, et ajoute de la complexité et de la richesse aux intrigues ; 2°) l'histoire ne se termine pas de la même manière. Tout comme le cinéma, la musique rock est détruite mais son esprit reste ; simplement, il est bien probable que les fans de ce qu'elle était à la base la perpétuent, comme nous le suggère le dernier chapitre. Autre différence fondamentale, le non-rapport entre celle-ci et les Dimensions de la Basse-Fosse ; ce qui permet de créer un effet comique avec les mages craignant d'en voir débouler une créature à tout moment.
Enfin, on en enlève les légers défauts (incohérences, ect.) et on garde les points forts : il n'y a pas de happy end pour faire plaisir. Dans les "Zinzins", la fin est douce-amère ; ici, elle est plutôt positive, mais à quel prix : une tension qui ne s'arrête pas sur cinquante pages, et surtout une résolution pas du tout simpliste. Certains côtés trop complexes lui donnent un air un peu brouillon, mais les montagnes russes émotionnelles compensent clairement tellement le récit nous emporte.
Ah oui ! Et pour finir, remercions Patrick Couton, le traducteur qui a bien mérité son prix à Étonnants Voyageurs : trouver autant de calembours sur les groupes de rock, il fallait le faire !
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