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Ankh-Morpork reçoit un étrange message en provenance de l'Empire Agatéen, situé à l'autre bout du disque : « Envoyez-nous tout de suite le grand maje. » L'Archichancelier Ridculle, de l'Université Invisible, décide d'y envoyer le seul "maje" à orthographier ce mot ainsi : Rincevent.

Cela faisait un bail que nous n'avions plus de nouvelle de Rincevent. Depuis le tome 9 : Éric, pour être précis. Rincevent, le mage raté, l'expert en fuite, le polyglotte* à la lâcheté proverbiale et au cynisme à toute épreuve, m'avait manqué !

Ses tribulations l'emmènent du côté de l'Empire Agatéen, un pays d'inspiration chinoise, avec un soupçon de Japon (ninjas, samouraïs...). L'Asie, voilà un thème qui me plait bien. Contrairement à la musique du tome précédent, j'ai pu cette fois saisir de nombreuses références : l'Art de la guerre de Sun Tzu, le petit livre rouge de Mao, Gengis Khan, le parquet rossignol, l'armée de terre cuite de l'empereur Qin... Quant au titre, il parodie le célèbre roman de Jules Verne : Les Tribulations d'un Chinois en Chine. Mais là il faut féliciter l'excellent travail du traducteur Patrick Couton. Si le titre original (Interesting Times) cache une référence, elle m'aura échappé.

Pour en revenir à l'histoire, Rincevent se retrouve une fois de plus au mauvais endroit, au mauvais moment, coincé entre une guerre de succession, une armée rebelle et, ô joie : une horde barbare. Pourquoi ô joie ? Mais parce que qui dit barbare, dit Cohen ! Lui aussi, cela faisait un bail qu'on ne l'avait pas vu. Ses nombreux fans seront ravi de savoir qu'il joue un très grand rôle dans l'histoire, avec autant, sinon plus, de temps d'apparition que Rincevent. Cohen le barbare est à la tête d'une horde... mémorable, qu'il a réuni pour le casse du siècle. Tout un programme !

Sinon, je me répète à chaque critique, mais c'est toujours aussi bien écrit. L'humour à la Monty Python, mêlant comique de situation et satire intelligente, fait mouche une fois encore. J'ai bien ri et je n'ai pas vu les pages passer.

Un excellent cru !


* Rincevent a un réel don pour les langues qui lui permet de crier « Ne me tuez pas ! » et de se faire comprendre dans une centaine de pays différents.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Un vrai régal en ces temps de confinement...

Comme toujours, l'immense culture et l'humour très british et pince-sans-rire de Pratchett font mouche. Les références sont légions, et je vous laisse le plaisir de les découvrir.

J'ai retrouvé Rincevent (et un autre mais je dirai pas qui, pour la surprise) (non c'est pas Cohen, lui on le sait qu'il est là, et c'est vraiment hilarant !), avec un très grand plaisir ! Alors qu'avant il me tapait un peu sur les nerfs, cette fois-ci il m'a fait beaucoup rire !

C'est vraiment formidablement tissé, cela recoupe les tomes précédents avec brio, et la justesse et la profondeur des remarques de Pratchett sur l'humain, et son Histoire, sont confondantes...

Les Aurientaux ont quelque chose de pire que le fouet pour que leur société fonctionne si "bien" (arf, tout est relatif, comme toujours)... Mais quoi ?
Tout le mystère est là. J'espère que personne n'a spoilé cela dans les autres avis, (et n'allez surtout pas les lire avant d'avoir lu ce livre, car si je l'espère, au fond je sais bien qu'il y aura toujours quelqu'un pour l'avoir fait, mdr), car la trame du livre est bâtie autour, et il faut être idiot pour dévoiler ce qu'est cette chose qu'ils ont...
Ce qui est confondant, pour moi, également, c'est de lire ce livre maintenant, parce que ce bouquin rejoint l'actualité d'une façon tout à fait extraordinaire.
Encore un coup de Jung et ses synchronicités, je suppose...
Bref, comme je le dis à chaque fois, Pratchett, c'est très très bon, lisez-en !!! :)
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Je retrouve enfin Rincevent, ce grand mage, pardon "maje" qu'on avait presque oublié depuis le temps...! Alors qu'il était tranquillement sur une île déserte qu'il allait peut-être réaliser son rêve, manger des patates (il subsiste un doute sur ce point...!) il se retrouve dans l'Université Invisible et convaincu par ses pairs d'aller dans l'Empire Agatéen par un moyen presque instantané.
Comme dans tout (bon) Pratchett, dans les Annales du Disque-Monde, le lecteur suit plusieurs personnages en même temps, dont évidemment Rincevent. J'ai beaucoup ri comme d'habitue mais le passage avec les seigneurs Tang, Hong etc m'ont moins interessés. Pratchett fait bien évidemment la parodie de la Chine, du communisme, de l'endoctrinement dès le berceau, du Petit Livre Rouge... J'ai beaucoup aimé la Horde d'argent avec leur violence innée et leur chemin vers la civilisation.
Et bien sûr, le passage génial mais (très) discret de la Mort (mais c'est toujours un plaisir). Ah, bien sûr, un autre personnage qu'on n'avait pas vu depuis loooongtemps.
C'est toujours un bon moment avec Pratchett et j'espère bientôt lire le tome suivant.
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Un tome bien sympa, qui nous emmène dans l'empire agatéen, et fait de nombreuses références aux trois premiers tomes . Difficile de résumer ce tome aux personnages haut en couleur mais La Horde m'a bien fait rire !!C'est vraiment eux qui prennent la couverture à Rincevent, qui ne change pas et continue à subir des évènements qu'il n'a pas choisit! Pratchettt parodie ici l'empire chinois et c'est plutôt réussit , des ninjas aux samouraïs en passant par les soldats de terre cuite et la grande muraille , on découvre un empire autoritaire et inégalitaire.
Si il ne figure pas dans mes préférés, il m'aura fait passer un bon moment et donner envie de lire le suivant !
Challenge Mauvais genre 2019
Challenge séries2019
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Le retour de Rincevent ! 7 tomes sans apparition du héros originel de la série c'est quand même inhabituel.

Et du coup j'ai mis un peu de temps à reprendre mon repère. La couardise de Rincevent qui fait de lui un anti-héros plutôt attachant me l'a rendu d'abord clairement antipathique. Et comme dans le même temps, les histoires parallèles ne m'ont pas convaincues... Que ce soit les calculs mathématico-farfelus des mages de l'Université concernant la téléportation ou les intrigues politico-ubuesques des familles de l'Empire, tout m'a semblé un peu trop compliqué au premier abord pour être drôle. Même l'histoire cadre de l'affrontement entre le Destin et la Dame m'a paru d'une complication inutile... Heureusement la dinguerie de la troupe de Cohen le Barbare et ses héros gâteux et la fraîcheur révolutionnaire mais polie de la jeune Armée Rouge ont bien rattrapé le tout... le temps que l'histoire se mette en place.

Car évidemment, on finit par se prendre au jeu, surtout quand les intrigues parrallèles se rejoignent pour aboutir à un final toujours réussi , rempli de rebondissements. Au final Rincevent pâtit de la comparaison avec certaines autres aventures bien plus abouties qui m'ont rendu exigeant (les deux romans du Guet, Les Petits Dieux, les Zinzins d'Olive-Oued). C'est le propre de l'excellence que de rendre difficile la capacité à s'y maintenir.
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Une lecture qui me réconcilie quelque peu avec Rincevent. Si les premiers tomes avec lui m'ont paru en-dessous de certaines autres histoires de Pratchett, celle-ci est très intéressante.
Pratchett nous fait voyager dans sa version de la Chine Impériale, l'Empire Agatéen. Au programme, un apprentissage de la civilisation à des barbares, une révolution bolchevique avant l'heure, d'autant que les révoltés sont partisans de la courtoisie, une Armée Rouge mythique qui revient de ses cendres, ou du moins de sa terre cuite. Et au milieu de tout ça on retrouve Rincevent, fidèle à lui-même : lâche assumé, ingénieux lorsqu'il s'agit de prendre la fuite, toujours aux prises des divinités qui semblent lui réserver embûches sur embûches. En parallèle, on retrouve Cohen, en compagnie de 6 Barbares, résolu de voler quelque chose dans l'Empire Agatéen. Et en toile de fond, mes chouchous, les mages de l'UI qui ont envoyé Rincevent au casse-pipe et qui tente de le ramener... Encore que, c'est un point à vérifier pour leurs motivations. C'est aussi l'occasion de revoir le Bagage, mais très peu, et Deuxfleurs!
Un tome riche en somme. On dit toujours que l'on peut lire les Pratchett dans l'ordre que l'on veut, je ne pense pas qu'on puisse autant les apprécier si ils nous manquent un petit détail...
Ce Pratchett c'est aussi des références culturelles qu'ils me tardent de découvrir. le roman de Jules Verne pour commencer. le titre est une bonne référence de Les Tribulations d'un Chinois en Chine. A moi de vérifier si le parallèle se borne au titre. L'Art de la guerre dans un second temps. Enfin le film des Sept samouraï. Ce qui est bien avec Pratchett, c'est qu'en les lisant, on est assuré de vouloir découvrir d'autres horizons...

LC et Challenge Terry Pratchett
Challenge Multi-défis 2019
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Challenge Trivial Reading
Challenge Série
Challenge Mauvais Genres
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A Ankh Morpork, les mages ont besoin du Grand Maje afin qu'il se rende, pour d'obscures raisons, en Aurient. Or ce grand Grand Maje n'est autre que Rincevent, qui a malheureusement disparu de la circulation depuis sa dernière mésaventure. Première mission : le retrouver ; deuxième mission : le convaincre de partir à l'autre bout du Disque-Monde via un transport encore expérimental ; troisième mission : que le Grand Maje se comporte vraiment comme un grand mage s'il parvient sur place ; en somme : ce n'est pas gagné.

J'ai retrouvé avec plaisir Rincevent qui, lui-même, fera face à des retrouvailles plus ou moins inattendues – encore et toujours Cohen le barbare notamment, mais il a cette fois emmené sa Horde, et quelle horde ! –, et aura toujours la veine – ou le Destin – qui est lui est coutumière pour réussir, toujours bien malgré lui, à se sortir des situations les plus tordues et les plus drôles. Et le Bagage, de retour dans sa contrée, fera, lui aussi, une rencontre déterminante.

Encore un tome que j'ai trouvé sympathique. Je croise les doigts pour ne pas encore être déçue par le prochain, qui signe le retour des Sorcières.
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« Les tribulations d'un mage en aurient », 17ème tome des annales du disque-monde, est un très bon cru. Mais y'en a-t-il des mauvais ?
Ce volet se classe dans les meilleurs de la série.

J'adore le personnage de Rincevent, j'étais donc conquise d'avance puisqu'il est le héros de ce tome. Je trouve que Pratchett réussit un petit exploit avec ce personnage. En effet, Rincevent est un personnage très passif, qui subit plus qu'il n'agit, et pourtant Pratchett parvient à rendre passionnant tout ce qui lui arrive. Et il lui en arrive des choses dans ce tome foisonnant.

L'auteur s'amuse ici avec différents thèmes : la civilisation opposée à la barbarie, la révolution, le totalitarisme, l'art de la guerre… Tout ça avec bonheur. Les références sont nombreuses, j'ai particulièrement apprécié le petit côté « sept samouraïs » du récit. Les dialogues sont, comme toujours, savoureux. A ce niveau, Cohen (que j'ai eu grand plaisir à retrouver) et sa Horde sont particulièrement bien servis. Chacune de leurs répliques est hilarante. Pratchett donne vie encore une fois à une réjouissante galerie de seconds rôles. A noter qu'on revoit ici un personnage qu'on n'avait pas vu depuis… J'ai été très contente d'avoir de ses nouvelles.

Avec mes avis sur cette série, j'ai l'impression de me répéter mais que dire mis à part que Pratchett c'est que du bonheur ?!
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Un curieux message parvient à Ankh-Morpock, du lointain empire d'Aurient, pourtant replié sur lui-même depuis des siècles et vivant en autarcie. Il réclame d'urgence « le grand maje ». Après quelques délibérations basées principalement sur le fait que personne n'a envie d'aller dans un pays étranger, les mages décident que le message désigne explicitement Rincevent, seule personne au monde à écrire « mage » de cette façon.

L'Université rapatrie donc Rincevent de son île par la téléportation, et après un très bref briefing, le réexpédie immédiatement en Aurient. Il trouve l'empire en pleine ébullition.

Tout d'abord, l'empereur est sur le point de mourir. Les grandes familles de nobles (les Hong, les Sung, les Tang, les Fang et les McSweeney(une très ancienne famille)) se préparent pour la traditionnelle guerre de succession qui doit s'achever dans un bain de sang.

D'autre part, le milieu prolétaire est agité par la diffusion d'un petit livre rouge, « Ce que j'ai fait pendant mes vacances », qui décrit Ankh-Morpock, ville idyllique dans laquelle on peut insulter les gardes sans perdre la tête et manger de délicieuses saucisses dans la rue.

Ces deux camps oublient toutefois les menaces extérieures : une horde de barbares s'apprête à déferler dans le royaume : au nombre de sept, d'une moyenne d'âge de plus de 80 ans, les légendaires héros, menés par Cohen, préparent leur dernier coup d'éclat. Qui passe par un difficile apprentissage du monde civilisé et des bonnes manières, qui leur sont inculquées par un ancien professeur de géographie qui a trouvé qu'une bande de barbares était finalement moins dangereuse qu'une classe d'élèves.

Les tribulations d'un mage en Aurient est pour moi un des meilleurs volumes du disque-monde. Les critiques politiques sont savoureuses, les clins-d'oeil à notre monde sont nombreux, et les moments d'anthologie s'enchaînent : les barbares qui tentent de comprendre le délicat concept de payer pour obtenir quelque chose, et de ne pas incendier la boutique en partant, les adeptes du petit livre rouge qui s'essayent aux slogans révolutionnaires, sans parvenir à se débarrasser de leur sens aigu de la politesse, … On rit à chaque page ! Un vrai régal !
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Dans ce 17ème livre des annales du Disque-monde, nous retrouvons le mage Rincevent qui avait débuté la saga de Terry Pratchett (le regretté auteur qui vient de décéder il y a quelques mois).

Des événements révolutionnaires se préparent en Aurient, et un mystérieux message demande d'envoyer un mage.

Rincevent se retrouvera entre les 5 seigneurs de la guerre qui souhaitent la mort de l'empereur, des révolutionnaires qui suivent un petit livre rouge et Cohen le Barbare et les 6 membres de sa horde.

Comme à son habitude Terry Pratchett développe des thèmes, sous le signe de la parodie, qu'est-ce que la civilisation et la barbarie, l'enseignement, les totalitarismes,…

Un vrai plaisir de lecture quand on aime les démonstrations par l'absurde.
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