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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un vrai régal en ces temps de confinement...

Comme toujours, l'immense culture et l'humour très british et pince-sans-rire de Pratchett font mouche. Les références sont légions, et je vous laisse le plaisir de les découvrir.

J'ai retrouvé Rincevent (et un autre mais je dirai pas qui, pour la surprise) (non c'est pas Cohen, lui on le sait qu'il est là, et c'est vraiment hilarant !), avec un très grand plaisir ! Alors qu'avant il me tapait un peu sur les nerfs, cette fois-ci il m'a fait beaucoup rire !

C'est vraiment formidablement tissé, cela recoupe les tomes précédents avec brio, et la justesse et la profondeur des remarques de Pratchett sur l'humain, et son Histoire, sont confondantes...

Les Aurientaux ont quelque chose de pire que le fouet pour que leur société fonctionne si "bien" (arf, tout est relatif, comme toujours)... Mais quoi ?
Tout le mystère est là. J'espère que personne n'a spoilé cela dans les autres avis, (et n'allez surtout pas les lire avant d'avoir lu ce livre, car si je l'espère, au fond je sais bien qu'il y aura toujours quelqu'un pour l'avoir fait, mdr), car la trame du livre est bâtie autour, et il faut être idiot pour dévoiler ce qu'est cette chose qu'ils ont...
Ce qui est confondant, pour moi, également, c'est de lire ce livre maintenant, parce que ce bouquin rejoint l'actualité d'une façon tout à fait extraordinaire.
Encore un coup de Jung et ses synchronicités, je suppose...
Bref, comme je le dis à chaque fois, Pratchett, c'est très très bon, lisez-en !!! :)
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« Les tribulations d'un mage en aurient », 17ème tome des annales du disque-monde, est un très bon cru. Mais y'en a-t-il des mauvais ?
Ce volet se classe dans les meilleurs de la série.

J'adore le personnage de Rincevent, j'étais donc conquise d'avance puisqu'il est le héros de ce tome. Je trouve que Pratchett réussit un petit exploit avec ce personnage. En effet, Rincevent est un personnage très passif, qui subit plus qu'il n'agit, et pourtant Pratchett parvient à rendre passionnant tout ce qui lui arrive. Et il lui en arrive des choses dans ce tome foisonnant.

L'auteur s'amuse ici avec différents thèmes : la civilisation opposée à la barbarie, la révolution, le totalitarisme, l'art de la guerre… Tout ça avec bonheur. Les références sont nombreuses, j'ai particulièrement apprécié le petit côté « sept samouraïs » du récit. Les dialogues sont, comme toujours, savoureux. A ce niveau, Cohen (que j'ai eu grand plaisir à retrouver) et sa Horde sont particulièrement bien servis. Chacune de leurs répliques est hilarante. Pratchett donne vie encore une fois à une réjouissante galerie de seconds rôles. A noter qu'on revoit ici un personnage qu'on n'avait pas vu depuis… J'ai été très contente d'avoir de ses nouvelles.

Avec mes avis sur cette série, j'ai l'impression de me répéter mais que dire mis à part que Pratchett c'est que du bonheur ?!
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Un curieux message parvient à Ankh-Morpock, du lointain empire d'Aurient, pourtant replié sur lui-même depuis des siècles et vivant en autarcie. Il réclame d'urgence « le grand maje ». Après quelques délibérations basées principalement sur le fait que personne n'a envie d'aller dans un pays étranger, les mages décident que le message désigne explicitement Rincevent, seule personne au monde à écrire « mage » de cette façon.

L'Université rapatrie donc Rincevent de son île par la téléportation, et après un très bref briefing, le réexpédie immédiatement en Aurient. Il trouve l'empire en pleine ébullition.

Tout d'abord, l'empereur est sur le point de mourir. Les grandes familles de nobles (les Hong, les Sung, les Tang, les Fang et les McSweeney(une très ancienne famille)) se préparent pour la traditionnelle guerre de succession qui doit s'achever dans un bain de sang.

D'autre part, le milieu prolétaire est agité par la diffusion d'un petit livre rouge, « Ce que j'ai fait pendant mes vacances », qui décrit Ankh-Morpock, ville idyllique dans laquelle on peut insulter les gardes sans perdre la tête et manger de délicieuses saucisses dans la rue.

Ces deux camps oublient toutefois les menaces extérieures : une horde de barbares s'apprête à déferler dans le royaume : au nombre de sept, d'une moyenne d'âge de plus de 80 ans, les légendaires héros, menés par Cohen, préparent leur dernier coup d'éclat. Qui passe par un difficile apprentissage du monde civilisé et des bonnes manières, qui leur sont inculquées par un ancien professeur de géographie qui a trouvé qu'une bande de barbares était finalement moins dangereuse qu'une classe d'élèves.

Les tribulations d'un mage en Aurient est pour moi un des meilleurs volumes du disque-monde. Les critiques politiques sont savoureuses, les clins-d'oeil à notre monde sont nombreux, et les moments d'anthologie s'enchaînent : les barbares qui tentent de comprendre le délicat concept de payer pour obtenir quelque chose, et de ne pas incendier la boutique en partant, les adeptes du petit livre rouge qui s'essayent aux slogans révolutionnaires, sans parvenir à se débarrasser de leur sens aigu de la politesse, … On rit à chaque page ! Un vrai régal !
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Dans ce tome on retrouve Rincevent avec sa poisse légendaire... et oui les ennuis lui collent a la peau. ... Il est envoyé par Magie en Aurient car une légende attends le grand MAJE... et ce grand mage ne peut être que Rincevent et pas un autre!! le bagage (un de mes personnages préférés de Pratchett) fait aussi sont retour... mais pour moi il n'est pas assez présent dans ce livre.

Pratchett, toujours avec son humour légendaire arrive a faire une critique du totalitarisme et du communisme chinois... le tout sur fond de révolution. Il démontre avec brio que bien souvent la révolution sert a remplacer un tyran par un autre.
L'auteur trouve aussi le moyen d'iilustrer magistralement la question "« Un simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde ? »
Comme toujours avec ses personnages qui sont souvent portés au ridicule.. Pratchett arrive a traîter de sujet grave; pour notre plus grand bonheur... puisque plaisir et réflexion ne font qu'un !!
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Rincevent se doit d'accomplir une grande mission dans l'Empire agatéen dans l'unique but de garder sa place de confort à l'Université de l'Invisible. En résumé il n'avait pas le choix d'y aller.
Cette mission des plus difficiles pour un mage tel que lui qui ne sait pas faire de sortilège, Rincevent se retrouve donc dans de sales draps.


Arrivé là-bas il retrouve le grand, le terrible, le célèbre barbare Gengis Cohen, qui est aussi très vieux ! Ce dernier s'est trouvé des acolytes tous aussi vieux et barbares et ils se nomment « La Horde d'Argent » !
Gars Popaul aux semelles compensées, Hamish le Fou en fauteuil roulant, Flagorne le Malpoli et ses béquilles aux inscriptions AMOUR et HAINE, Caleb l'Eventreur, Vieux Vincent, et Prof de son nom Roland Cervelas. Nous avons donc une bande qui ferait concurrence à Blanche Neige et les sept nains, et Rincevent dans le rôle de Blanche Neige.

Parmi eux Prof, essaye de « civiliser » ces barbares qui n'ont connu que la barbarie durant toute leur existence… et difficile de changer les habitudes arrivées à plus de quatre-vingt-cinq ans !!! Même chose pour l'Empereur agatéen qui n'a pas conscience que torturer ce n'est pas du tout dans les règles.

Sur le continent Contrepoids, existe l'Empire agatéen et qui est très étrange. (En fait proche de notre humanité). Les citoyens vivent sous une dictature, et la peur est leur lot quotidien. Entourés de murs de six mètres de haut ils sont confinés dedans sans vraie connaissance du monde extérieur. Au centre de leur ville se trouve la Cité Interdite. Un grand espace vide entouré de murs de douze mètres de haut, avec en sous-sol des salles de tortures.
Leur communication est très compliquée quand un pictogramme peut dire mille mots, donc pas étonnant que leur histoire passée a subi de grosses déformations comme par exemple comment leur Empire s'est construit.

Mais dans cette cité il y a des rebelles, des révolutionnaires qui ont lu et se partage le livre d'un certains Deux-Fleurs (voir le tome 1) qui est allé au-delà de ces murs voyager et rapporter ses souvenirs et la connaissance par écrit qu'il avait vécu avec Rincevent.

Toute cette grande histoire que l'on croit chacun maître de son destin, ce joue non pas aux dés, mais au jeu de… « Grands Empires » avec l'acier, la stratégie, la politique et la guerre, entre : La Dame (la chance) et son vieil ennemi : le Destin.
Lequel des deux l'emportera ? L'histoire en découdra…


Pratchett nous fait revisiter l'histoire en la parodiant : d'un côté la Horde D'Argent par les barbares avec Gengis Cohen et sa bande alias Gengis Khan et La Horde D'Or, les envahisseurs Mongols face à ici, l'Empire agatéen alias la Chine. Les barbares face à la « ci-vi-li-sa-tion »… Qui cette dernière n'a de civilisé que le nom. Ce n'est pas parce que ça arrive à bâtir des monuments et faire de l'art, qu'en même temps sous ses pieds des gens se font torturer pour avoir émis des idées autres que celles proclamé par un homme que l'on peut appeler « civiliser ». Donc au final les barbares ici présent sont plus civilisés pour leurs états d'âme au combat et conscient de ce qui ne va pas, que ces millions de gens entassés dans des taudis et à manger des restes.
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Alors là, ça part très, très loin.
Ce tome n'a que deux défauts très minimes. Et bien sûr, ils sont dus au parti pris de l'absurde et de la carte de la parodie jouée à fond. Au début, j'ai eu l'impression que trop d'absurde tuait l'absurde quand l'auteur voulait combiner d'un côté le fait que Rincevent va être téléporté de manière totalement improbable de son île paradisiaque à la crasse d'Ankh-Morpork juste au moment où il allait devenir le maître d'un harem de vahinés et d'un autre son incompréhension totale de leurs sous-entendus : la situation aurait été bien plus désespérée pour lui s'il les avait compris.
Ensuite, à trop parodier les films d'arts martiaux, en y mélangeant maoïsme, impérialisme et bouddhisme, avec le retour de Deuxfleurs encore plus niais qu'autrefois, le livre finit par s'essouffler. Vers les trois-quatre cents pages, on sent que l'histoire avance moins vite et on n'a qu'une envie : que cette foutue bataille épique arrive enfin.
Malgré tout, ces petits problèmes restent légers et sont compensés par une avalanche de gags. La satire et la réflexion seront aussi présentes en pointillés, et la chute sera... très surprenante. Si vous avez aimé les Rincevent jusque-là, ce tome-là est d'une qualité presque aussi bonne que "Sourcellerie" et supérieure au "Huitième Sortilège". Bref, une valeur sûre.
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On y retrouve le mage (MAJE) Rincevent, rappelé d'une île paradisiaque pour aller servir une cause diplomatique en Aurient. Les mages de l'Université de l'Invisible d'Ankh Morppkh ont effectué le transfert de personne à distance et Rincevent atterrit près de la grande Muraille. Il va y retrouver Gengis Cohen le Barbare à la tête de la Horde d'Argent, une petite bande de Barbares seniors !!!

Tout est très drôle : la façon qu'a Rincevent d'appréhender les aventures avec sa malchance proverbiale, ses retrouvailles avec Deux-Fleurs, la description de la civilisation aurientale sous le régime autoritaire du vizir Hong et puis tout ce qui touche aux Barbares. Dans la bande de Cohen, il y a Ronald Cervelas, professeur reconverti dans la barbarie qui essaye d'initier ses camarades aux bonnes manières et au savoir-vivre en espérant les faire entrer dans la Cité interdite incognito... Cela donne lieu à de truculentes scènes et à des quiproquos insolites.

Un excellent moment de détente !
Lien : http://toutzazimuth.over-blo..
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Réapparition de Rincevent le mage évanescent envoyé en mission (!!!) dans l'Empire Agatéen il joue son rôle habituel de catalyseur de catastrophes . Pratchett mixe à sa manière clichés , fantasmes ,histoire et références culturelles autour de la Chine et du Japon pour un résultat hilarant et de roboratives réflexions sur le pouvoir. Pour ma part je suis un fan absolu de la Horde d'argent (dont je pourrais faire partie à titre de membre junior) et de Cohen le barbare
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Ce tome là est plus long, et aussi plus politique que les précédents, avec pas mal de remarques bien senties sur le totalitarisme, le communisme, des clins d'oeil à l'histoire de la Chine ( notamment l'armée de terre cuite et l'art de la guerre) et au Japon ( les guerriers en pyjama noir que Cohen appelle des nin-jaunes).

Très drôle aussi, grâce à Cohen et sa bande "la horde d'argent", rapport à la couleur des quelques cheveux qui leur reste. Un horde de 7 barbares arthritiques, ayant largement dépassé l'âge de la retraite: le vieux Vincent ( pyromane, mais qui n'arrive pas à se rappeler si on doit tuer les gens ou les incendier), le gars Popaul ( le jeunot de la bande, il n'a que 80 ans), Hamish le fou ( sourd comme une douzaines de pots et qui planque un véritable arsenal dans son fauteuil roulant), Flagorne le malpoli ( et ses fameuses béquilles gravées " love" & "hate"), caleb l'éventreur ( pousseur du fauteuil de Hamish) et Ronald Cervelas dit "prof", rapport à son passé d'enseignant de géographie mais reconverti dans la barbarie, car à tout prendre, c'est moins risqué que la fréquentation d'une classe de 3° standard.

D'autant que grâce à eux, on a droit a des passages surprenants, même un peu mélancoliques et philosophiques, lorsqu'ils font le bilan de leur vie pour se rendre compte qu'ils sont les derniers représentants d'une espèce en voie de disparition: les héros légendaires. Ou qu'ils comparent leurs conceptions de l'autre monde. Inattendu, et plus profond qu'on pouvait s'y attendre d'un bouquin ou, par ailleurs on se marre à toutes les pages ( en fait, bizarrement, j'ai pas mal pensé au film " space cowboys" de Clint Eastwood, pour ce côté " on fait ce qu'on sait faire, parce que sinon, ça ne vaut pas la peine de s'accrocher", j'ai eu un peu le même sentiment à la lectures de ces passages).

On a même du cynisme assez noir, d'un point de vue politique: à un moment Rincevent s'arrête dans la campagne et demande à un paysan qui mène un buffle par une corde " certains veulent que vous restiez esclaves et d'autres que vous dirigiez le pays, ou du moins que vous les laissiez diriger eux en disant que c'est vous. On va se livrer une bataille terrible. Je ne peux pas m'empêcher de me demander... qu'est-ce que vous voulez, vous?" réponse du paysan: " une corde plus longue, ça serait bien"
Et il faut que cette illustration cinglante de la politique soit donnée dans un roman de fantasy.
Lien : http://chezpurple.blogspot.c..
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C'est un peu la foire dans le pays des Hung: Un petit livre rouge sème la zizanie dans la Cité Interdite. "Ce que j'ai fais pendant mes vacances" L'empereur demande à l'université de l'Invisible l'aide d'un grand Maje . Et, bien évidement, qui envoit-on pour résoudre le problème ? le plus improbable des mages, le roi de la poisse : Rincevent.... Autant dire que, au royaume d'Aurient, ils sont pas sortit de l'auberge. D'autant plus que .... Cohen le Barbare et sa Horde d'Argent ( 80 ans de moyenne ) est de la partie. ( Comme dirait Hamich " quedonc ?" Bref, comme toujours avec Pratchett, ça part dans tous les sens, pour notre plus grand plaisir.
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