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Lire mes avis critiques des « annales du disque-monde » n'est guère passionnant puisque de tome en tome je répète à peu près les mêmes choses. Il faut dire que c'est difficile de dire autre chose que « c'était super ». D'ailleurs, on ne devrait même pas perdre de temps (et en faire perdre à celui qui lit les chroniques) et se contenter de ça. Donc voilà, c'était super ! … Bon, en fait, je ne vais pas pouvoir m'empêcher de développer un tout petit peu mais promis ce ne sera pas long.

« le dernier continent » n'est pas le meilleur tome de la série mais comme toujours chez Pratchett, ce qui n'est pas le meilleur est tout de même excellent. Ce tome est un peu foutraque, part dans tous les sens. En fait j'ai eu l'impression que l'intrigue était surtout un prétexte à visiter un ersatz d'Australie à la sauce Pratchettienne, ce qui est en soi une très bonne idée. du coup, on a droit à une évocation très amusante de l'île-continent, de la faune dont la dangerosité est à peine exagérée au climat en passant par la culture aborigène ou encore des références culturelles irrésistibles (Mad Max, Prsicilla folle du désert, Crocodile Dundee). Voir l'ami Rincevent, que j'adore, confronté à tout ça est un régal. Même si la construction de l'intrigue n'est pas imparable, on a l'impression d'une suite de saynètes reliées par un fil conducteur prétexte, certaines saynètes sont tellement réussies que ce n'est que du bonheur. Mes passages préférés : la cuite de Rincevent, la chevauchée sur un destrier improbable, l'évasion.
En parallèle des pérégrinations australiennes de Rincevent, on suit également les mages de l'université qui échouent sur une île pas si déserte. Tout le génie de Pratchett se déploie ici dans des dialogues absolument fabuleux. le passage où Cogite essaie d'expliquer à Ridculle le concept de paradoxe spatio-temporel est anthologique. Les aventures des mages sur l'île déserte sont l'occasion pour Pratchett d'évoquer la théorie de d'évolution et c'est fait de façon très amusante et pertinente à la fois.

Avec « le dernier continent » j'ai passé un très bon moment. Rincevent et les mages font décidément partie de mes personnages préférés avec le Guet, les sorcières, la Mort, Cohen le barbare, les dieux, Planteur, Gaspode, Leonard de Quirm… euh je me rends compte que je suis en train de tous les énumérer. En fait tous les personnages du disque-monde sont mes préférés, voilà !
Pour en revenir au « dernier continent », c'est un blady bon bouquin !

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Oui, c'est un poil moins bien que d'habitude. C'est vrai, on revient dans du "un peu foutraque" avec un tome qui donne l'impression d'être un bagage fourre-tout (Private Joke, les amateurs comprendront), d'être davantage une succession de scènes un peu décousues qu'un tome vraiment réfléchi et mûri.

N'empêche que j'ai bien ri, une fois de plus, parce que les paradoxes temporels, le héros immortel et la création du monde par les dieux, vus par Pratchett, bah tout de suite ça prend une tournure inattendue, forcément !

Et c'est vraiment un étrange continent que celui de Iksiksiksik (je sais plus combien il y en a, mdr !) peuplé d'étranges habitants... Les très nombreuses références, surtout cinématographiques, déjà citées par Foxfire, ma compagne de lecture commune avec Shan_Ze, font apparaître des personnages "référencés" complètement délirants, avec un Rincevent plus naïf que jamais, et pourtant pas si bête...
Brinquebalé dans ce pays bizarre (et dangereux, ce qui est décrit de façon magistrale) au gré des desiderata d'un kangourou parlant (qui a influencé mes rêves, mdr, bon pour moi c'était un bélier, si vous lisez ce livre vous comprendrez pourquoi...), ses aventures picaresques sont absolument déjantées, et délicieuses (et drôles, même quand dramatiques, je garde un souvenir ému de mon fou-rire lié aux gardiens de prison complètement cramés).

Le patois local est aussi à mourir de rire. J'imagine que l'anglais australien est à l'anglais "anglais" ce que le québécois est au français... Cela a du être une belle prise de tête pour M. Couton d'arriver à traduire ça ! Bravo à lui !

Les mages de leur côté ne sont pas en reste avec les discussions hilarantes entre Ridculle, le major de promo, le doyen, l'économe, Cogite Stibon, le bibliothécaire, et Mme Panaris, qui, si elle n'est pas mage, n'en est pas moins une personnalité non négligeable dans ce tome !

Le dommage en ce qui me concerne c'est que j'ai trouvé la fin trop rapide, elle m'a laissé sur ma faim, mais il fallait bien que Pratchett se sorte (enfin, sorte Rincevent et les mages) de la situation compliquée dans laquelle il les avait fourrés ! Arfeu !
Malgré ces quelques menus défauts, c'est encore et toujours un grand plaisir à lire...

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À la suite d'une téléportation malencontreuse, Rincevent se retrouve sur le continent Iksiksiksiks, que tant de navigateurs ont cherché sans jamais atteindre. Les autres mages s'organisent pour le secourir, et le fait qu'il détienne une information importante pour eux n'est pas intervenu dans cette décision qui leur ressemble peu.

Pendant que Rincevent s'adapte difficilement aux kangourous et au curieux patois des habitants du coin, le groupe de sauvetage se retrouve à son tour prisonnier sur une île déserte, dirigée par un dieu fervent partisan de la sélection naturelle et très enclin à tenter de nouvelles expériences. Ce qui conduit les plantes à s'adapter aux moindres désirs du groupe, dans l'espoir d'être choisie pour le voyage et de quitter enfin cette île de dingues.

En parcourant les autres critiques, je me suis rendu compte que je suis passé à côté d'énormément de références à l'Australie, que je connais bien peu. Logique donc que ce tome m'ait beaucoup moins plu que les autres, les romans de Pratchett devant bien plus aux multiples clins d'oeil dont il parsème ses histoires qu'à la qualité de l'intrigue elle-même.
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Un petit avis sur ce nouveau tome des Annales que j'ai lu il y a quelques mois... Comme sur la plupart des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett, il m'en reste une bonne impression. Je me suis bien amusée avec Rincevent mais aussi les autres mages. L'Australie est le thème de ce tome 22 (ou le continent Iksiksiksiks) et le prétexte à une histoire tout aussi foutraque que les précédentes. La présence de Madame Panaris vaut son pesant d'or. Une aventure à la sauce Pratchett qui m'a beaucoup plu même si il y a des moments moins passionnants que d'autres. Heureusement qu'il y a une cuite, une évasion et un kangourou pour bien se marrer !
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Le bibliothécaire de l'Université Invisible d'Ankh-Morpock est un oran-outang, mais cela n'a pas toujours été le cas. À la base, il s'agit d'un humain magiquement transformé en primate. Mais c'était il y a bien longtemps, et plus personne ne sait comment il s'appelait alors. Personne sauf Rincevent. Or, le bibliothécaire est tombé malade et pour le soigner, il faut connaître son nom. Il est urgent de retrouver Rincevent, mais ce dernier est perdu sur un autre continent, à l'autre bout du Disque-Monde. le retrouver ne sera pas une mince affaire...

Souvenez-vous : à la fin de l'excellent Les Tribulations d'un mage en Aurient, Rincevent avait été téléporté par erreur dans un pays nommé XXXX sur la carte, car personne ne savait comment l'appeler. Iksiksiksiks (ou Quatriks, c'est selon) c'est l'Australie, mais vue à travers un prisme déformant, comme Terry Pratchett sait si bien le faire. On en retrouve tous les éléments emblématiques : le désert de sable rouge, les aborigènes, les kangourous, les élevages de moutons et même l'opéra de Sidney. Il y a également des clins d'oeil bien appuyés aux oeuvres du cru que sont Mad Max, Crocodile Dundee et Priscilla, reine du désert.

Le menu est appétissant, mais le service laisse à désirer. Tout le long du roman, j'ai eu l'impression que l'histoire ne démarrait jamais. Et de fait, tout se joue dans les cinquante dernières pages. le reste n'est que remplissage pour atteindre les 400 pages réglementaires. Par exemple, les mages passent la moitié du roman sur une île étrange, mais rien de ce qu'ils y feront n'aura de rapport ni d'incidence sur la suite des évènements. Et très rapidement, ils donnent l'impression de ne même plus se rappeler pourquoi ils recherchent Rincevent. Quant à ce dernier, ce n'est pas mieux. Rincevent court vite, mais fait du sur place. L'aventure ne décolle jamais vraiment, sauf à la toute fin, comme si l'auteur se souvenait alors qu'il a une histoire à finir.

Un tome en demie teinte pour moi. Malgré l'humour de la série toujours aussi décapant, j'ai trouvé le temps long par moment.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Un tome dans lequel on retrouve Rincevent d'un côté , chargé de "sauver" le dernier continent crée et les mages de l'autre , échoués sur une île après avoir passé une porte de l'université. Si j'ai passé un bon moment c'est parce qu'il a de l'humour omniprésent, grâce aux mages notamment . Les dialogues et les disputes se dégustent , sur fond de théorie de l'évolution , sécheresse et magie. La Mort passe en coup de vent et le bibliothécaire est malade , Rincevent frôle encore et toujours la catastrophe et les mages sont toujours aussi coincés . Une joyeuse bande que j'ai eu plaisir à retrouver !
LC les annales du disque-monde
Challenge Mauvais genres
Challenge séries 2019
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Un tome légèrement en dessous des précédents. Mais Terry Pratchett garde toujours son humour indescriptible.

La mort nous montre un peu le bout de son nez afin que nous sachions qu'il est toujours vivant !

Le sujet brûlant du dernier continent est l'évolution. Maintenant que Sir Pratchett se retrouve au Paradis (si celui-ci existe bien!), il a du donner un exemplaire à Darwin et sans doute ,un a Dieu afin de leur donner de merveilleuses idées.

En tout cas quand les mages de l'université de l'invisible expliquent à un dieu de l'évolution la sexualité c'est réellement cocasse.

Et bien évidemment toutes les références à des filmographies ou des acteurs d'origine australiennes est un réel plaisir
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Les tomes sur Rincevent sont, en général, ceux que j'apprécie le moins. Celui-ci ne fait pas exception alors que la trame pourrait s'avérer très intéressante.

On a deux histoires, pour commencer . Rincevent, envoyé par erreur sur Iksiksiksiks dans le dernier tome, tente de s'acclimater dans ce décor hostile qui n'est pas sans rappeler l'Australie. Pour cela, il a recours à son talent extraordinaire, se carapater, d'autant que le Bagage semble avoir disparu et qu'un kangourou parlant du nom de Skipue lui annonce que sa venue doit avoir un rapport avec le fait qu'il n'y ait plus d'eau sur l'île.
De l'autre côté, nous avons les Mages, toujours égaux à eux-mêmes : incompétents, brailleurs et source de problèmes. le bibliothécaire anthropoïde est malade et semble se métamorphoser régulièrement à chaque éternuement. Un de mages avance que le début de la solution serait de le ramener à son identité et donc de l'appeler par son nom... Or personne ne connaît son nom. Et pourquoi pas Rincevent? Où est-il? Sur Iksiksiksiks. Si on allait le chercher? Où est Iksiksiksiks? Si on allait se renseigner auprès d'un mage spécialisé en géographie dont on n'a pas entendu parler ces dernières années, à croire qu'il est mort dans son bureau... Et qu'y a-t-il dans son bureau? Un passage vers une île tropicale! Et si on y allait pour l'étudier, à grands renforts de lotion anti-solaire, de transat Ook et de sandwichs confectionnés par cette si gentille Madame Panaris qui par inadvertance referme le passage qui permet de relier l'île à l'UI! Voilà les mages bloqués sur un lieu inconnu et visiblement dans une époque qui n'est pas la leur...Et c'est là l'un des gros bémols de ce Pratchett. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Quand j'ai lu ce tome, j'ai eu l'impression de lire deux histoires parallèles qui semblaient ne jamais se rejoindre. Et de fait, ils se rejoignent grâce à un élément confus, qui vient d'on-ne-sait-où.
De ces deux histoires, celle avec les mages était ma préférée. Bourrée d'humour, j'avoue avoir une nette préférence pour Cogite Stibon et Mustrum Ridculle face à leur bande d'empotés que pour Rincevent. Je soupçonne Pratchett d'avoir eu aussi cette préférence car l'humour est plus présent chez les mages. Les allusions à double sens et jeux de mots osés sont nombreux

La fin a été très précipitée

Un tome qui m'a donc déçue sur la narration pas bien solide mais qui se rattrape quelque peu avec ses passages humoristiques.

Challenge et LC Pratchett
Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 6e éd)
Challenge Trivial Reading IV
Challenge Mauvais Genres
Challenge 50 objets 2019-2020
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Je venais de lire l'excellent "Les Annales du Disque-Monde, Tome 20 : le Père Porcher".
Après un excellent voyage en Australie cet été, je me suis dit "en voilà une bonne idée de lecture"...
Hélas, ce tome même s'il est bon est soit moins réussi, soit l'humour n'est pas si accessible.

Il y a au menu :

Rincevent et sa façon bien à lui d'éviter les ennuis en s'y jetant en courant.
Un dieu de l'évolution ! Dieu auquel on suggère que la sexualité lui permettrait de créer de nouveaux organismes "tout seul" plutôt qu'un infâme bricolage.
Il y a d'ailleurs une bonne caricature des créationnistes : des mages se retrouvent sur l'île du dieu et les plantes et animaux évoluent avec un seul but : satisfaire et répondre aux désirs des hommes présents. Les plantes se mettent à faire pousser des fruits pour le moins originaux.
Ce dieu est sous exploité.
Un bon nombre de situations sont évidemment très contextuelles à l'Australie et parmi elles un bon nombre m'ont un peu échappé. C'est le principal défaut du roman.

Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Pas le meilleur opus de la série, selon moi, mais je suis vraisemblablement passé à coté des références à l'Australie, que je ne connais guère.
Reste l'humour incontrôlable de Terry Pratchett qui joue là avec l'évolution darwinienne et nous offre quelques théories irrésistibles sur l'apparition de l'ornithorynque ou de la sexualité.
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